Tumblestone est un jeu avec un concept tout à fait original dans le genre des match-3, mais cette particularité, est-elle vraiment efficace, ou bien aurait-il du se contenter de rester dans la norme, comme ses prédécesseurs ? Nous allons vous dire ce que nous pensons de la version Wii U que nous avons entre les mains.
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ToggleAu pays des Tumblestones
Pour commencer, une mini histoire nous plonge en plein milieu de l’Egypte, avec une sorte de Cléopâtre qui cherche la Tumblecouronne et qui mangerait bien aussi une petite salade César. En effet tout au long du jeu, vous allez pouvoir découvrir de petites mises en scène, avec différents personnages, mais toujours blindées d’un humour quelque peu… loufoque. On aime ou non, tout dépend des goûts de chacun.
Sauf que pour arriver à retrouver notre chère couronne, cela ne va pas être aussi simple que cela. Des grosses pierres viennent nous bloquer la route et il va falloir les éliminer pour pouvoir continuer notre chemin. Ce dernier est on ne peu plus long car il vous faudra parcourir onze mondes comprenant chacun, pas moins de trente niveaux. Alors croyez-moi, vous avez de quoi faire.
Donc comme je le disais, il va falloir se débarrasser de ces blocs et c’est la que le jeu commence. Pour y parvenir, vous allez devoir tous les retirer de l’écran mais pas n’importe comment. Effectivement, pour cela, il vous faudra les ramasser par groupe de trois, mais uniquement de la même couleur. Par exemple, trois rouges, jaunes, bleus ou verts, mais jamais plusieurs couleurs ensembles.
Et ne confondez pas vitesse et précipitation, car nous vous rappelons que c’est aussi un jeu de réflexion. Comprenez par-là que pour finir un niveau du mode histoire, il y a un ordre bien précis pour enlever chaque cubes. Et si jamais vous ne faites pas attention ou que vous cliquez un peu trop vite sur une case que vous ne vouliez pas, vous n’aurez pas droit à l’erreur et il faudra tout recommencer du début. A noter que cela sera valable également dans les niveaux où il est nécessaire de réussir plusieurs plateaux d’affilés.
Tumblestone, un jeu qui mêle action, aventure, match-3, réflexion et crises de nerf
Il faut avouer que c’est vraiment rageant de devoir recommencer un niveau depuis son commencement alors que vous étiez au bout mais qu’à cause d’un mauvais clic, vous devez tout refaire et ce, sans forcément vous rappeler comment vous aviez fait juste avant pour arriver si loin. Il aurait été tellement plus simple de pouvoir annuler un ou plusieurs coups quitte à acheter des bonus pour cela… Voire même des indices pour savoir par où commencer si jamais cela devient trop dur. Mais là, ce n’est pas le cas et c’est vraiment son plus gros défaut.
Et ce problème, il se ressent et s’accroît lorsque vous avancez dans les mondes. Si dans le premier tout est simple, plus vous progressez dans l’histoire, plus les choses se compliquent. En effet, déjà au second monde, vous allez voir des blocs en pierres, qui apparaissent et disparaissent un coup sur deux. Il vous faudra donc encore plus réfléchir à l’ordre dans lequel prendre vos Tumblestones.
Dans le troisième monde, vous verrez une case bonus débarquer. Cette dernière est séparée en trois à quatre couleurs et elle a la fonction d’un joker. Toutefois, si elle est rouge, bleue et verte, et que vous vous en servez pour remplacer une pierre rouge, cette couleur ne sera plus disponible pour les autres jokers. Pour le quatrième monde, il n’est plus possible de choisir deux fois d’affilé la même couleur, donc si vous faites une première association verte, la seconde ne pourra pas être verte également. Et ainsi de suite, au fil des mondes.
A chaque niveau quinze, vous pourrez débloquer un jeton passe-niveau, qui comme son nom l’indique, vous permettra quand vous le souhaitez de passer l’épreuve en cours. Mais économisez-les, ils sont rares et très utiles, surtout pour certaines étapes vraiment complexes. De plus, à la fin de chacune, vous remporterez des points d’expérience qui vous feront grimper dans les divers classements. Vous aurez aussi des médailles à débloquer qui vous rapporteront elles-aussi de l’XP.
Quoi d’autre ?
Passons maintenant au mode arcade qui se décline en trois types de jeu. Le premier est le Marathon, comme son nom le sous-entend, il vous faudra enlever le plus de cubes avant qu’ils n’atteignent le bas de l’écran mais aussi et surtout, faire remonter une vitre en verre. Pour cela, il suffit d’enlever tous les cubes d’une ligne et la glace remonte d’un cran. Si vous faites une erreur dans votre association, ce sera l’effet inverse, et si vous prenez une pierre qui se trouve derrière le verre, une nouvelle ligne s’ajoutera sur l’écran.
Le second est le mode Adrénaline et croyez moi, vous allez en avoir. En effet, dans celui-ci, les Thumblestones apparaissent sans arrêts (enfin jusqu’à ce que vous ayez perdu), et descendent vers le bas de l’écran. Il vous faudra donc essayer de garder votre sang froid afin d’en éliminer un maximum avant qu’il ne soit trop tard, le tout sans faire de bêtise, faute de quoi, une rangée supplémentaire apparaîtra.
Et pour terminer, voici le Casse-têternel. Dans ce dernier, avant de commencer la partie, vous aurez le choix d’activer ou non les modificateurs que vous aurez débloqué au cours de l’histoire. Une fois cela fait, tentez de résoudre un maximum de plateau mais attention à ne pas trop réfléchir car eux aussi se dirige vers le bas de votre écran au bout d’un certain temps.
Et c’est pas fini !
Trois modes en multijoueur local et online jusqu’à quatre joueurs sont également de la partie et si vous n’avez pas trois amis avec vous à la maison, vous pourrez toujours rajouter trois bots avec trois niveaux de difficultés possibles. Bien évidemment, le but à chaque fois est d’être le dernier en vie. Commençons par Bataille, dans lequel vos combinaisons envoient des blocs chez votre adversaire. Il est possible de paramétrer la partie pour choisir si vous préférez qu’elle se déroule en 3, 5 ou 10 victoires, ou en 50, 100 ou 250 triplés, mais aussi si vous souhaitez utiliser le même plateau ou non. A noter que les triplés sont comme on le disait, des éliminations de trois blocs d’une même couleur.
Vient ensuite le Tir à la corde. Cette fois-ci, il vous faudra être le premier à terminer votre écran mais il est composé de plusieurs étages. A chaque fois que vous en finissez un, un autre apparaît. Vous pouvez choisir le modificateur de votre choix mais aussi, si vous souhaitez ou non empêcher les erreurs. C’est à dire que si vous prenez une brique rouge, il ne sera pas possible d’en prendre une jaune si vous avez choisi de ne pas activer les erreurs. Dans le cas contraire, ce sera possible et vous serrez pénaliser par l’apparition de blocs supplémentaires.
Et enfin, le mode Course. Son nom est clair, le but est d’être le premier à terminer son niveau. Vous aurez là-aussi la possibilité de choisir un modificateur, accepter ou pas les erreurs, mais aussi de ralentir ou non le dernier tir. De plus, ces trois modes de jeu ont la possibilité d’activer ou désactiver la difficulté dynamique.
Des p’tits cubes, encore des p’tits cubes…
Tumblestone se déroule dans un monde coloré avec des personnages ayant un chara-design très personnel qui peut ne pas plaire à tout le monde mais pour ma part, je trouve qu’il colle bien avec l’humour du soft. De plus les musiques sont assez bien pensées en fonction de chaque monde et la prise en main est très intuitive. En effet, il vous suffit de vous déplacer avec les touches directionnelles ou le joystick gauche, vers la droite ou la gauche, appuyer sur A pour prendre un bloc, et sur B pour recommencer un niveau à zéro en cas de fausse manipulation. Appuyer sur les touches L ou ZL vous emmènera tout à gauche, et à contrario R et ZR le fera pour le côté droit.
Vous aurez aussi à votre disposition un menu Quêtes pour suivre votre évolution, voir celles déjà accomplies et celles en cours. Enfin, vous trouverez un menu Extra dans lequel vous pourrez consulter vos statistiques, un tableau des meilleurs scores démontrant un aspect très compétitif, les paramètres et les crédits. Le tout dans un jeu totalement en français, et ça j’achète !
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