Ces 21 jeux indépendants de la Gamescom 2024 qu’il ne fallait surtout pas manquer
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Rédigé par Jordan
Cette année encore à la Gamescom, il y avait bien trop de jeux à voir. Même avec une équipe de quatre personnes sur place, on ne savait plus où donner de la tête. Il nous semblait malgré tout important de parler des titres qui sont un peu moins relayés par la presse et sur les réseaux sociaux, même si nous n’avons pu les voir que quelques minutes. Voici donc un tour d’horizon des titres, majoritairement indépendants, qui nous ont tapé dans l’œil lors de notre passage à la Gamescom 2024.
Vous trouverez ici une liste de nombreux jeux que nous avons pu essayer sur le salon allemand, et qui méritent que vous y jetiez un coup d’oeil.
Sommaire
ToggleSacre Bleu
- Studio : Hildring Studio Inc
- Plateforme : PC – Switch
- Date : 2024
- Page Steam
Vous pourrez vous dire que c’est notre côté chauvin qui nous a poussé à nous intéresser à Sacre Bleu, et vous n’aurez pas tout à fait tort, mais le titre a surtout attiré notre regard grâce à cette jolie direction artistique colorée. Dans ce jeu de plateforme 2D, on incarne un mousquetaire qui s’échappe de la Bastille après avoir été faussement accusé. Armé de son épée et surtout de son tromblon, le petit bonhomme va devoir déjouer de nombreux obstacles sur la route.
La particularité du titre repose sur le fait de nous aider du recul de l’arme à feu pour avancer. En sautant, il est par exemple possible de tirer vers le sol pour se propulser en hauteur. Des doubles sauts originaux qui ont aussi un intérêt lorsque les ennemis sont trop présents, puisque le tromblon peut par exemple renvoyer les projectiles adverses. Actionner l’arme à feu permet aussi de ralentir le temps avec un bullet-time qui nous aide à être plus précis.
Les niveaux que l’on a pu essayer jouaient beaucoup avec l’utilisation du tromblon, comme lorsqu’il fallait faire avancer un radeau en tirant à l’opposé de la direction dans laquelle on voulait aller. Le jeu regorge aussi de pièges et de défis de plateformes pas forcément évidents au premier essai, mais le titre se prend vite en main grâce à une maniabilité plutôt réussie. Le titre veut aussi jouer sur l’aspect speedrun puisque chaque ennemi tué vous fera grapiller quelques précieuses secondes sur votre temps, qui sera affiché dans un leaderboard mondial. Un projet à surveiller et qui a démarré en tant qu’activité annexe pour son créateur, avant de gagner en ambition au fil des années.
Woodo
- Studio : Yullia Prohorova & Timur Bogotov
- Plateforme : PC
- Date : N/C
- Page Steam
Dans cette liste, vous ne trouverez pas de jeux plus cozy que Woodo. Ce charmant puzzle-game nous a immédiatement séduits avec sa direction artistique tout en rondeur, qui met en avant des tableaux façon dioramas auxquels il faut redonner un peu de couleurs en y plaçant les pièces au bon endroit. Une sorte de livre de coloriages, mais avec des pièces majoritairement en bois, qui donnent un aspect très singulier à cette production indépendante.
C’est la renarde trop choupi Foxy qui va nous raconter ses souvenirs de vacances au sein de chaque puzzle. Le sound-design est ici particulièrement soigné pour apporter une grande dose de satisfaction à chaque pièce bien placée. Amoureux d’ASMR, vous serez aux anges.
N’attendez pas ici un vrai défi dans les 14 tableaux, qui sont surtout là pour vous détendre après une dure journée de boulot bien bruyante. On trouvera tout de même des puzzles un peu plus difficiles qui demanderont de bien fouiner dans les décors, même si un système d’indices sera présent pour ne frustrer personne. Un jeu tout mignon qui ne sortira pas avant 2025 au plus tôt, voire 2026.
Fera: The Sundered Tribes
- Studio : Massive Damage, Inc.
- Plateforme : PC (Early Access) puis PS5 et Xbox Series X (2025)
- Date : 17 septembre 2024 (Early Access) ; 2025 (1.0)
- Page Steam
Pour bien se mettre en jambes avant l’arrivée de Monster Hunter Wilds, Fera: The Sundered Tribes réunira les chasseurs et chasseuses dans une expérience pas si éloignée du jeu de Capcom, le budget en moins. Pas de quoi le qualifier de sous-Monster Hunter pour autant puisque le jeu de Massive Damage Inc tente des choses, en rendant par exemple son gameplay très aérien.
Pour voyager au sein de ce monde ouvert et traquer les grosses bestioles à abattre, vous disposerez d’une wingsuit et d’un grappin digne d’un filoptère. Les sensations en l’air son plutôt satisfaisantes grâce à une bonne impression de vitesse. Il faudra du temps pour maîtriser tout cela car en plein combat, l’utilisation de ces outils devient un peu plus brouillonne.
Le jeu souhaite aussi mettre en place un aspect craft prononcé en vous laissant façonner votre propre village. Tuer des bêtes vous permet de récolter des matériaux pour améliorer vos bâtiments tout en nourrissant vos villageois. Et un villageois bien nourri, c’est un villageois qui pourra intervenir sur le champ de bataille une fois votre cible tuée pour la dépecer. Le craft pourra être simplifié avec des créations déjà toutes faites pour celles et ceux qui s’intéressent uniquement à la chasse. Le cocktail mérite en tout cas que l’on s’y essaye.
Echoes of Mystralia
- Studio : Borealys Games
- Plateforme : PC
- Date : N/C
- Page Steam
Il ne vous suffira que de quelques secondes de vidéo pour faire le rapprochement entre Echoes of Mystralia et Hades. Pourtant, ce projet a démarré il y a de cela bien longtemps jusqu’à entrer en pleine production aujourd’hui avec une équipe d’un peu moins d’une trentaine de personnes. Il s’agit là d’un jeu se déroulant dans le même univers que Mages of Mystralia, sorti en 2017, mais qui s’éloigne de la formule de ce premier titre pour devenir un action-RPG roguelite.
Et si vous avez déjà joué au titre de Supergiant Games, vous retrouverez vos marques très rapidement. Cependant, Echoes of Mystralia dispose d’un twist très intéressant en vous laissant personnaliser votre style de jeu à l’envie. Comme dans Hades, chaque arène va vous permettre de récupérer une récompense, qui prend ici la forme d’une rune à équiper sur l’une de vos armes, comme une trainée de feu à équiper sur notre boomerang, par exemple. Le choix est là cependant un peu plus libre et moins déterminé à l’avance, vous laissant ainsi effectuer votre propre tambouille en essayant toutes les combinaisons possibles, sachant que l’ordre dans lequel vous placez les runes a une importance.
Une bonne idée qui peut donner lieu à des builds impressionnants, surtout lorsque l’on a pu voir toutes les runes déjà implémentées dans le jeu. On nous a fait comprendre que la sortie du titre n’était pas encore pour tout de suite et on ne sait pas s’il passera par la case accès anticipé en premier lieu, mais grâce à cette diversité de builds et des contrôles assez réactifs, on le garde sur notre radar.
Croak
- Studio : WoodRunner Games
- Plateforme : PC
- Date : Prochainement
- Page Steam
Si l’on mélange des artistes ayant travaillé sur Cuphead et sur la série Rick & Morty, on aboutit à Croak, un platformer 2D à l’allure folle qui nous plonge dans un vrai conte de fées. Enfin, un petit cauchemar plutôt puisque le titre devrait vous en faire baver, malgré l’imagerie très colorée qu’il met en place. Dans ce titre, vous incarnez un prince abject transformé en grenouille, qui va tenter tant bien que mal de se délivrer de cette malédiction.
En tant qu’amphibien, le prince peut désormais utiliser sa langue pour s’accrocher au paroi et rebondir sur les murs ensuite. Voyez ainsi sa langue comme un grappin, uniquement horizontal, qui vous rapprochera des plateformes nécessaires pour avancer. Selon le temps où vous resterez appuyé sur la touche utilisant la langue, votre héros pourra plus ou moins rebondir sur le mur en face de lui, jusqu’à faire du pinball dans les niveaux et atterrir au bon endroit.
Une mécanique simple qui demande 2 ou 3 minutes d’adaptation avant que le plaisir de jeu ne soit là. On ne doute pas non plus de la capacité du jeu à se renouveler, comme lorsque notre grenouille est transformée en glaçon mais peut malgré tout se mouvoir dans les niveaux. On est en tout cas déjà tombé sous le charme de cette production et de ses personnages haut en couleurs et on a hâte de pouvoir en voir davantage.
Bonaparte : A Mechanized Revolution
- Studio : Studio Imugi
- Plateforme : PC
- Date : 1er trimestre 2025
- Page Steam
La Révolution française avec des méchas, ça nous dit quelque chose… C’est une drôle de coïncidence que Bonaparte : A Mechanized Revolution soit le deuxième jeu récent à tenter cela après Steelrising, même si c’est là le seul point commun entre les deux jeux.
Vous l’aurez compris dans le titre, le jeu du Studio Imugi veut nous faire revivre l’une des époques les plus importantes de l’Histoire de France en prenant le point de vue de Bonaparte. Mais pas celui de Napoléon. Puisqu’il est une figure complexe et controversée, le studio a voulu nous laisser incarner un Bonaparte fictif (César ou Céline) afin de voir quels choix nous aurions pu prendre à sa place. S’il est possible de rester dans les clous de l’Histoire, vous pouvez aussi totalement vous en éloigner.
Bonaparte : A Mechanized Revolution prend la forme d’un jeu de stratégie avec des affrontements quelque peu inspirés de Fire Emblem (de manière très large), avant de nous laisser passer à des phases plus politiques où l’on doit décider de nos alliances et des guerres à mener. Le jeu met en place des figures très connues de l’époque, de Robespierre au Marquis de la Fayette en passant par le Comte d’Artois, que vous pourrez rencontrer et vous pourrez même discuter avec eux pour décider de l’avenir de la France. On retrouve ainsi des mécaniques de débats, des élections… Plein de choses et de bonnes idées qui vont modifier le cours d’une partie, de quoi ajouter de la jouabilité. Le titre passera d’abord par une phase d’accès anticipé avant de voir à quel point il peut se développer et couvrir une plus large partie de cette époque.
Projected Dreams
- Studio : Flawberry Studios
- Plateforme : PC
- Date : Prochainement
- Page Steam
Si Woodoo se la joue pipou, c’est aussi mim’s du côté de Projected Dreams. Le concept est très simple : dans une petite chambre, une toile indique un motif fait d’ombres. Grâce aux objets présents un peu partout dans la pièce, à nous de faire une construction qui matche plus ou moins bien avec cette ombre affichée sur la toile. « Plus ou moins », car un système de notation à base d’étoiles définit la précision avec laquelle vous avez reconstitué le motif.
On peut donc tout à fait terminer un niveau avec une étoile et une construction à peu près correcte, ou la réaliser parfaitement pour avoir les trois étoiles et titiller le 100%. Et sincèrement la tâche risque parfois assez relevée tant il n’est pas toujours évident de se représenter ce que tel objet peut donner comme ombre. Surtout que l’on peut incliner verticalement et horizontalement chacun de ces objets. Aussi, le gameplay s’étoffe petit à petit. On a pu par exemple atteindre le moment où nous avions deux sources de lumières, et deux supports où poser les objets. La construction pouvait donc progresser sur deux plans. De quoi renforcer le fait qu’il n’y a donc pas « une » mais bien « des » solutions à chaque fois. La seule limite étant votre créativité et la gestion de la physique des objets.
Réussir les niveaux nous donne des fragments de souvenirs de Senka, la petite fille que l’on accompagne tout au long du jeu et dont on apprendra à connaître l’histoire. D’autres collectibles sont à retrouver en fouillant les meubles et chaque objet de base raconte même un peu à sa manière un bout d’histoire de la petite. Une narration largement inspirée par le très paisible Unpacking. On souhaite à Projected Dreams la même réussite.
Post Trauma
- Studio : RED SOUL GAMES
- Plateforme : PC et consoles
- Date : 29 octobre 2024
- Page Steam
Fans de survival-horror à l’ancienne ? Post Trauma risque fortement d’être fait pour vous. Largement inspiré par les classiques du genre tels que Resident Evil ou Silent Hill, avec une pointe de The Evil Within dans l’atmosphère, le titre développé par RED SOUL GAMES suit donc la trajectoire de jeux tels que Tormented Souls, en voulant rendre hommage à une recette qui a marqué toute une génération.
On incarne ici Roman, un conducteur de train pas vraiment dans son assiette et qui semble traîner quelques angoisses au moment de se réveiller dans un univers inquiétant. Des environnements a priori familiers et réalistes au sein desquels s’invitent des visions cauchemardesques et horrifiques, le tout sous Unreal Engine 5, le décor est planté pour un homme qui va vivre l’enfer.
Peut-être n’est-ce pas la première fois que vous entendez parler du jeu, vu qu’il a été annoncé aux Game Awards 2022, mais le fait que nous ayons pu y jouer rapidement en compagnie de Roberto Serra Gascón, un des créateurs du jeu, nous a conforté dans l’idée que le soft semble capable de remplir ses objectifs. Tous les codes sont là : énigmes plus ou moins alambiquées, combats lourds et risqués, mise en scène inspirée avec les angles de caméras semi-fixes, et il y a même le système de stockage partagé entre des coffres. Bref, on a hâte de voir le résultat final.
Voidwrought
- Studio : Powersnake
- Plateforme : PC – Switch
- Date : 2024
- Page Steam
Si les metroidvania, c’est votre dada, alors avec Voidwrought vous serez comme à la maison. Suite à un cataclysme annoncé par l’Etoile rouge, le Simulacre, le personnage que l’on incarne, va devoir explorer des environnements dark mais variés et dessinés à la main. On y récoltera de l’ichor et on devra tuer des dieux présents aux quatre coins de l’univers du jeu. Niveau gameplay, on est sur quelque chose de très dynamique et nerveux avec plus de 70 ennemis, 10 boss, environ 30 artefacts pour booster ses capacités, pas mal d’armes secondaires et moult secrets à dénicher ici et là. On aura aussi un sanctuaire à développer au fil de l’aventure.
Bien évidemment, des mécaniques inédites et des pouvoirs supplémentaires sont à récupérer au fil de l’aventure afin de densifier le gameplay, de quoi sortir des combos d’attaques et de déplacement très satisfaisants. En témoigne par exemple une arme de jet que l’on lance en cloche et que l’on peut ensuite propulser dans la direction de notre choix en la frappant. Plutôt jouissif. Les sensations de jeu ont donc été plutôt bonnes durant notre petite session en notant une mécanique qui nous a particulièrement plu. En sautant et en frappant un ennemi vers le bas, on bénéficie d’un rebond supplémentaire. Il est donc possible de franchir des hauteurs à des moments plus ou moins « prévus », suggérant un potentiel de speedrunning clairement assumé par les développeurs.
Chose que l’on a voulu tester nous-mêmes et qui a pu marcher notamment dans une salle où l’on n’était pas censé pouvoir continuer. En se servant justement d’une arme de jet sur laquelle on a pu rebondir, nous avons finalement atteint le bout de la salle, devant les deux développeurs aussi souriants que surpris. Voilà un des nombreux exemples qui promettent un gameplay émergeant que peuvent s’approprier joueuses et joueurs. Et c’est un très bon signe pour ce metroidvania qui devrait faire plaisir aux fans du genre. Si vous voulez vous y essayer, une démo est toujours disponible sur Steam.
The Spirit of the Samurai
- Studio : Digital Mind Games
- Plateforme : PC (Consoles prévues à une date inconnue)
- Date : Automne 2024
- Page Steam
Annoncé officiellement en juin 2023, The Spirit of the Samurai a intrigué par sa patte artistique. Un univers sombre et cruel en 2D, animé en stop-motion, et mettant en scène des combats féroces au katana, le tout en groupant éléments de soulslike et de metroidvania, le tableau fait rêver. On incarne ici Takeshi, ramené à la vie alors que son village est attaqué par un oni et son armée de morts-vivants. On baigne donc clairement en pleine mythologie japonaise, nappée de litres de sang.
Le gameplay est brutal, fluide et donc très jouissif, en proposant notamment un système d’attaques redoutables saupoudrées de magie. Concernant la défense, on aura le choix entre les roulades, une garde, et surtout les fameuses parades parfaites. Les animations de coup de grâce sanglantes font également bien plaisir lorsqu’elles sont déclenchées. Le stop-motion donne d’ailleurs un feeling très particulier avec un petit côté rétro façon vieux Mortal Kombat.
On aura d’autres armes à disposition, comme l’arc, et on pourra booster notre personnage auprès de sanctuaires, après avoir récolté suffisamment d’expérience. Enfin, selon ce qui arrivera à Takeshi, on pourra aussi incarner un kodama (un esprit) et… un chat, promettant des phases de gameplay un peu plus variées. Seule petite réserve actuellement, les passages concentrés sur l’aspect plateforme. On a pu en voir un dans une maison truffée de pièges, et une certaine rigidité a pu se ressentir. Certainement un coup à prendre et pas vraiment de quoi saler l’addition, mais on demande à voir dans le jeu final. Pour le reste, l’ambiance, les combats et cette patte si particulière donnent clairement envie.
KILL KNIGHT
- Studio : PlaySide
- Plateforme : PC – PS5 – Xbox Series – Switch – PS4 – Xbox One
- Date : 2 octobre 2024
- Page Steam
Première salve du coup double réalisé par PlaySide Studios, KILL KNIGHT est l’instant défouloir survitaminé de la sélection. Annoncé durant le Triple-i Initiative, il est question ici d’un twin stick shooter tout ce qu’il y a de plus viscéral dans un univers très dark à l’esthétique marquée. On y incarne un chevalier trahi et envoyé dans les Abysses. Condamné à la mort éternelle, son seul objectif est de tuer le Dernier Ange pour s’en sortir. Pour y arriver, il va falloir franchir cinq étages remplis d’ennemis qui ne veulent que votre trépas. À votre disposition, des armes à feu, une lame prête à trancher au corps-à-corps et un dash pour tenter de passer entre les projectiles et autres attaques adverses.
Manette en main, nous avons pu essayer le deuxième étage en mode normal, de quoi saisir tout de suite le dynamisme du gameplay et ressentir un plaisir de jeu très rapidement. KILL KNIGHT nous encourage d’ailleurs à la jouer offensive, avec plusieurs mécaniques pensées dans ce sens. Déjà, nous avons la Puissance de meurtre, tout simplement un multiplicateur qui, outre les points que l’on accumule, augmente la vitesse d’attaque et les dégâts infligés tant que l’on reste vif, dangereux et intouchable. Autre petite fonctionnalité qui plaira aux fans de Returnal, le rechargement dynamique des armes, qui déclenche ici une petite salve bonus en appuyant au bon moment.
Bien d’autres éléments viennent donner du piquant. On dispose d’une frappe ultime, que l’on peut déclencher après un certain temps, ainsi que d’une arme lourde, aux munitions limitées que l’on accumule petit à petit. Mais on pourra aussi se servir de certains ennemis en notre faveur en les vainquant, comme des tourelles, ce qui créera parfois une explosion aux alentours. Enfin, il faudra faire attention aux étages eux-mêmes, usant des pièges ou des lasers pour nous embêter. Notez aussi qu’au fil du jeu, on pourra se composer un build en modifiant tout notre équipement à loisir, y compris l’armure. Et si arriver au bout du jeu ne vous suffit pas, vous pourrez vous frotter au Mode Maître, regroupant les cinq étages en un, ou bien tutoyer le haut des classements en ligne en tapant le plus gros score possible. En gros, KILL KNIGHT a tout du très bon jeu d’arcade sur lequel les acharnés s’en donneront à cœur joie.
Tails of Iron 2: Whiskers of Winter
- Studio : Odd Bug Studio
- Plateformes : PC – PS5 – Xbox Series – Switch – PS4 – Xbox One
- Date : Février 2025
- Page Steam
Le très bon « Souls-like » 2D Tails of Iron revient avec une suite : Tails of Iron 2: Whiskers of Winter. Comme on pourrait s’y attendre, avec un très bon premier épisode, le deuxième va surtout consolider les solides bases qui ont été posées tout en apportant quelques améliorations et en gommant ce qui marchait moins bien. Vraie bonne surprise à sa sortie en 2021, la licence suscite désormais des attentes auprès du public indé.
C’est donc avec plaisir que l’on retrouve l’un des gros points forts du jeu : les combats. Toujours exigeants et viscéraux, le timing reste le maître-mot dans cette suite. Esquiver, se mettre en garde, ou réaliser des parades parfaites pour prendre l’avantage reste un vrai bonheur. Et puis les finish moves automatiques, toujours là, demeurent satisfaisants. On notera quand même que le premier vrai boss du jeu ne s’est clairement pas laissé faire, jamais battu malgré nos trois essais. Ça promet.
Cette créature symbolise d’ailleurs le point de bascule narratif du jeu, où notre héros Arlo, héritier des Gardiens des Terres désolées, veut se venger après avoir vu ses terres dévastées et les siens massacrés par les Ailes obscures. Il s’agit donc de la grande menace de cette suite, aux côtés des nombreuses autres bêtes redoutables à occire afin de se constituer le meilleur équipement possible. Outre la possibilité de se faire à nouveau son propre build avec arme et pièces d’armure, nous pourrons également améliorer la colonie, pour débloquer de nouvelles recettes par exemple.
Côté gameplay, l’arrivée des pièges est à souligner pour apporter un peu plus de tactique. Enfin, pour le reste, Doug Cockle (la voix de Geralt de Riv en VA) reprend son rôle de narrateur au ton grave. Aussi, on retrouve la superbe direction artistique faite main, si importante dans la réussite de cet univers impitoyable.
Unseen
- Studio : The Gang
- Plateforme : PC
- Date : N/C
- Page Steam
Une des grosses claques émotionnelles et ludiques de cette sélection indé se trouve clairement du côté de Unseen. Petite création horrifique du studio The Gang, il n’a suffit que de la présentation du pitch du jeu ainsi que quelques secondes clavier en main pour avoir la larme à l’œil. Dans Unseen, nous incarnons la petite Sophie, une jeune fille aveugle accompagnée par son fidèle ours en peluche. Sophie doit s’échapper d’un manoir hanté, mais comment faire, sans être capable de voir ?
Eh bien tout passe par les yeux de l’ourson. Dixit un des développeurs avec qui nous étions, nous nous trouvons devant « un jeu à la deuxième personne ». Oui oui, pas la première, ni la troisième. On comprend parfaitement cette appellation dès lors que l’on expérimente le gameplay décomposé en deux phases. D’abord, il y a celle où Sophie porte l’ourson, et où l’on peut donc se déplacer classiquement à la première personne. Seulement, elle ne peut rien faire d’autre. C’est alors que, pour progresser, un deuxième type de phase existe : celle où Sophie pose sa peluche. Lorsqu’on place l’ourson aux emplacements consacrés, on peut diriger plus librement Sophie, lui permettant de pousser, tirer, actionner des leviers ou même grimper. Mais on continue à voir depuis les yeux de la peluche, avec une caméra que l’on peut bouger dans la limite de son champ de vision.
Notre session de quinze-vingt minutes a suffi pour ressentir une pleine compassion vis-à-vis de la petite et pour mesurer le génie de l’idée de base. On imagine facilement une expérience assez courte, mais on se demande jusqu’où le jeu est capable d’aller. Par exemple, on sait d’ores et déjà qu’il y aura des scènes de cache-cache avec la vieille dame rôdant dans le manoir. Et pousser les jeux de perspective (jusque-là sans véritablement souffrir d’angle mort, bravo) est un gros défi pour ce titre qui à la base était un projet étudiant. Vous l’avez compris, ici on est charmé et on est très impatient de voir la suite.
Steel Seed
- Studio : Storm in a Teacup
- Plateforme : PC – PS5 – Xbox Series
- Date : Fin 2024
- Page Steam
Zoe, une épéiste accompagnée d’un drone nommé KOBY, doit se frayer un chemin dans une immense installation souterraine au centre duquel se dresse une IA gigantesque. Tel est le pitch de Steel Seed, un jeu d’action-infiltration développé par le studio italien Storm in a Teacup. Cet univers sci-fi où se rejoignent notamment BLAME! et Ghost in the Shell parmi les inspirations s’est laissé approcher pendant quelques minutes. Deux builds étaient présentes, une centrée sur l’action-infiltration, l’autre sur le tout début du jeu. C’est la première que nous avons pu tester et sur la petite demi-heure à laquelle on a eu droit, il faut reconnaître que la formule a l’air efficace.
Planifier ses mouvements en fonction des rondes ennemies, se servir des différentes cachettes puis éliminer par derrière un à un les adversaires, les réflexes du genre reviennent rapidement. Deux petites particularités ici sont à prendre en compte. La première, c’est que l’on peut choisir de hacker un ennemi, plutôt que de le tuer. Il se battra ensuite avec vous temporairement. Ensuite, il faut bien penser à looter les « cadavres », ce qui, en plus de récupérer des composants, les fait disparaître. Sinon, vous n’êtes pas à l’abri de déclencher une alerte si un garde tombe dessus. Sur le papier, l’infiltration est à privilégier car même si Zoe est capable de se battre à l’épée, plus il y aura d’ennemis à vos trousses, plus ce sera compliqué.
Outre les mouvements classiques de notre héroïne, son drone KOBY sera très utile. Il peut être contrôlé pour effectuer une reconnaissance de la zone et marquer les ennemis, dévoilant leurs rondes. Il est également capable de provoquer des diversions ou d’éliminer instantanément des ennemis dans une zone définie, moyennant suffisamment d’énergie à disposition. Composé aussi de séances de parkour, le jeu appuiera là aussi un peu l’interaction entre les deux personnages. Enfin, pour alimenter vos différentes approches tout au long du jeu, des arbres de compétences seront présents. Ainsi, et a priori, point de révolution en vue, mais le mélange action-infiltration-plateforme avec une telle esthétique sci-fi s’annonce tout à fait plaisante.
Into the Dead: Our Darkest Days
- Studio : PikPok
- Plateforme : PC
- Date : 2025
- Page Steam
Après deux opus orientés runner, et destinés aux supports mobiles, Into the Dead: Our Darkest Days marque un tournant plus ambitieux pour le studio néo-zélandais PikPok. Sorte de This War of Mine au pays des zombies, ce « shelter survival game » vous laissera gérer un groupe de survivants dans un Texas des années 80 post-apocalyptique, et plus précisément à Walton City. On commence avec deux personnages et l’on doit aller fouiller maisons, stations-service et autres bâtiments afin d’y collecter des ressources tout en avançant dans la ville, le but étant de s’en sortir pour de bon. Chaque journée est décomposée en deux périodes : le jour et la nuit.
Il est ensuite nécessaire de s’occuper de la base, en veillant à maintenir les barricades vous protégeant des zombies, mais pas seulement. Vous devez aussi veiller à l’état de chaque survivant pour ne pas se voir infliger des malus. En fonction de leurs besoins, vous devez les nourrir, les laisser au repos, ou encore les faire jouer aux cartes par exemple pour leur remonter le moral. Bien sûr, vous croiserez potentiellement de nouveaux membres à recruter, tous avec leurs particularités, et il sera alors nécessaire de jongler entre chacun d’eux pour maintenir tout le monde en forme. Ce n’est pas tout, en partie face à la férocité croissante des zombies, il sera aussi nécessaire de changer de lieu régulièrement, chose possible après avoir nettoyé complètement certains bâtiments. Et plus le bâtiment est grand, plus les possibilités de craft et d’activités sont nombreuses.
Du côté des expéditions, prudence et minutie sont de mise. Disposant d’un inventaire limité, vous ne pourrez pas toujours ramener toutes les ressources trouvées, nécessitant de faire des choix. De plus, il y a toujours plus ou moins de zombies et les manières de les tuer dépendent de ce que vous avez sous la main. Une poêle, un couteau, une batte, tous les moyens sont bons mais leur durabilité est limitée… Et les armes à feu, eh bien elles font un sacré boucan. En résulte une pression présente à chaque exploration d’un lieu, et le moindre faux pas, dû à une erreur d’inattention, peut s’avérer fatal, et toute mort d’un survivant est permanente. Alors il manque peut-être un petit peu de finition et d’ergonomie, mais l’ambiance est plutôt réussie et le goût de reviens-y était présent dès notre mort (oui, nous n’avons survécu « que » trois jours). À surveiller.
Tales of Seikyu
- Studio : ACE Entertainment
- Plateforme : PC – PS5 – Xbox Series
- Date : 2025
- Page Steam
Tales of Seikyu nous plonge dans une aventure fantastique où se mêlent créatures maléfiques et Yokai. Nous n’avons malheureusement pas vu grand-chose de la partie narrative du titre, mais le jeu nous demandera d’explorer le royaume de Seikyu afin d’affronter la menace des Anciens Dieux. Pour cela, notre personnage pourra compter sur son épée, mais surtout sur ses transformations. En effet, Tales of Seikyu nous offre la possibilité de se transformer en diverses créatures, chacune ayant ses propres compétences. On peut par exemple devenir un sanglier, permettant de transporter des personnes sur son dos ou d’effectuer des charges vers l’avant. Une forme de corbeau permet de s’envoler et parcourir plus rapidement les distances et une forme de slime nous rend capable d’aller sous l’eau.
Si ces capacités permettent de franchir des obstacles et d’accéder à des trésors cachés, elles servent également à aider les habitants de Seikyu que l’on va rencontrer. Plus de trente personnages sont à découvrir, chacun ayant son histoire que l’on pourra suivre au gré des quêtes qu’il propose jusqu’à nouer des amitiés ou des romances.
Le jeu se dote aussi d’une partie gestion. Dès le début de l’aventure, on nous confie une vieille bâtisse laissée à l’abandon avec l’objectif de la rénover pour en faire une auberge accueillante pour les habitants de Seikyu. Moyennant quelques ressources issues de l’agriculture ou de nos aventures, nous pouvons construire des meubles et les disposer ensuite comme il nous sied dans notre auberge.
Malheureusement, si la proposition de Tales of Seikyu se veut intéressante, la technique ne suit pas. Le titre se dote d’une direction artistique très douce, invitant à la contemplation, mais c’est sans compter sur un clipping très présent, des textures douteuses et de nombreux ralentissements lors des déplacements (en plus d’être assez rigides). Il reste heureusement encore du temps pour corriger le tir puisque la sortie n’est prévue que pour 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.
The Berlin Apartment
- Studio : btf Games
- Plateforme : PC – consoles (sans précision)
- Date : Prochainement
- Page Steam
Un seul appartement, de nombreuses histoires. C’est ainsi que se définit The Berlin Apartment, un jeu narratif qui va nous faire voyager dans le temps. L’histoire nous place dans la peau d’un homme ayant pour mission de remettre à neuf un vieil appartement de Berlin. En explorant les pièces de ce dernier, on va tomber sur des objets, vestiges d’une époque révolue. Dans notre exemple, il s’agissait d’une vieille photo prise lors de la Seconde Guerre mondiale lorsque les nazis étaient au pouvoir.
La découverte de cette photo nous transporte alors au moment de sa prise et nous propose d’incarner un vieux monsieur, juif, qui tente de quitter l’appartement avant d’être attrapé par le régime nazi. On retrouve le même appartement que dans l’époque contemporaine (évidemment pas dans le même état) et on suit l’histoire de ce vieil homme, à la recherche de ses biens les plus précieux à embarquer dans sa valise. Plus tard, via une nouvelle relique du passé, nous sommes une nouvelle fois retournés dans l’appartement, toujours identique dans sa structure de base, mais avec des variations dans son mobilier pour suivre une autre histoire.
Du peu que l’on a vu, ces petites histoires semblaient intéressantes à suivre et on espère que cela sera le cas sur la totalité de l’aventure car la narration devrait être la pierre angulaire du titre. Le gameplay est, en effet, plutôt classique et pourrait s’apparenter à un walking simulator tout en proposant des interactions bienvenues telles que l’ouverture de portes et de tiroirs, l’examen sous tous les angles d’objets à ramasser ou encore des exemples plus ludiques comme le pliage d’un avion un papier avant de contrôler son vol ou encore des casse-têtes à résoudre.
Il faudra cependant se montrer patient, le jeu n’ayant pas encore de date de sortie annoncée. Enfin, l’un des membres de l’équipe du jeu nous a informés que The Berlin Apartment sera disponible sur PC et sur consoles sans plus de précisions.
Blue Prince
- Studio : Dogubomb
- Plateforme : PC
- Date : Prochainement
- Page Steam
Blue Prince nous emmène au Mont Holly, où trône un manoir bien étrange dans lequel les pièces changent de place tous les jours. Parmi toutes ces pièces, la chambre 46 est au cœur de nombreuses rumeurs et mystères et nous allons devoir tout faire pour parvenir à la trouver.
Mais la traversée du manoir n’aura rien d’évident ! À chaque porte close, c’est à nous de décider quelle pièce sera présente de l’autre côté. Trois configurations aléatoires nous sont proposées et peuvent contenir différents types de pièces (ayant chacune des particularités) et surtout plus ou moins de portes, permettant ensuite de continuer à avancer. Attention, certaines pièces plus rares nécessitent l’obtention de diamants au préalable pour les sélectionner.
Choisissez bien, pour chaque pièce franchie (même en cas de nouveau passage) on consomme un jeton d’énergie. Si notre réserve tombe à zéro, la journée est terminée et il faut se lancer dans une toute nouvelle exploration. Certaines pièces permettent cependant de récupérer de l’énergie pour faire durer la partie. Des documents seront à récupérer dans certaines pièces et nécessaires à faire avancer l’histoire tandis que des objets plus rares pourront permettre de franchir certains obstacles (nous avions par exemple trouvé une pelle). Des clés pourront également être récupérées pour ouvrir les quelques portes verrouillées.
Notez que plus l’on progresse vers la position probable de la chambre 46, plus il est difficile d’avancer. Les portes verrouillées seront plus nombreuses ou les puzzles à résoudre plus difficile par exemple. Visuellement, Blue Prince propose une direction artistique d’un aspect crayonné plutôt joli. Et si l’exploration du manoir est le centre de l’aventure, les environs ont également un intérêt avec différents accès s’ouvrant selon notre progression.
Si le concept du jeu est assez original, on se demande quand même s’il parviendra à capter suffisamment l’attention et l’intérêt des joueurs pour les pousser à se relancer dans une nouvelle journée d’exploration en cas de “Game Over”. On aurait peut-être apprécié plus de mise en scène pour vraiment nous donner envie d’en voir plus.
MOUSE: P.I For Hire
- Studio : Fumi Games
- Plateforme : PC
- Date : 2025
- Page Steam
Prenez un soupçon de Cuphead et une bonne dose de Doom et vous obtiendrez MOUSE: P.I. For Hire. Ce Fast-FPS, tout en noir et blanc tire son style visuel des cartoons des années 30 et il le fait merveilleusement bien.
Entièrement animé à la main, il propose des décors en 3D riches en détails sur lesquels on affronte des gangsters et autres voyous représentés eux en 2D. Si l’entièreté de l’identité visuelle nous a conquis, on avoue avoir un coup de cœur sur le soin apporté aux animations de nos armes. Si Doom et Cuphead sont bien des inspirations pour MOUSE: P.I. For Hire (des développeurs de Doom Eternal ont même aidé), les membres de l’équipe que nous avons rencontrés nous ont également mentionné s’être inspirés de Bioshock ou Ion Fury.
En résulte un gameplay qui semble vraiment satisfaisant (nous n’avons malheureusement pas pu y jouer directement), proposant un arsenal varié allant du pistolet au fusil-mitrailleur. De l’aveu de l’équipe de développement, le jeu peut se faire de deux façons : linéaire en se contentant d’avancer et suivre l’histoire principale ou revenir en arrière pour y réaliser des quêtes secondaires, découvrir des indices et informations pour approfondir l’histoire et ainsi pouvoir obtenir la véritable fin du jeu.
Trois modes de difficulté sont également prévus, ainsi qu’un mode New Game + qui devrait réserver quelques bonnes surprises. On a hâte d’en voir plus, et surtout de mettre les mains dessus, mais il faudra attendre 2025 pour une sortie sur PC. Si des versions consoles n’ont pas été officialisées, elles restent, à ce jour, encore envisageables.
JDM: Japanese Drift Master
- Studio : Gaming Factory
- Plateforme : PC
- Date : 2025
- Page Steam
Avec son asphalte chaud, ses drifts suintants et ses moteurs vrombissants, JDM: Japanese Drift Master vient apporter un peu de diversité à cette sélection. Production indépendante en développement depuis quelques années, le titre se présente comme un jeu de course qui veut surtout rendre hommage aux dérapages en prenant ses inspirations dans les licences cultures qui ont rendu le drift plaisant en jeu vidéo, tout en y ajoutant une vibe Initial D.
On a pu jouer à la récente démo proposée sur Steam, mais également à une session en portes fermées sur du contenu encore tenu secret. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre a la classe. Déjà pour ses environnements inspirés du Japon, avec ses petites ruelles et ses paysages incroyables, mais aussi pour les bonnes sensations qu’il procure manette en mains. Certes, il serait mentir de dire que les débuts étaient faciles : il nous a bien fallu 5 à 10 minutes pour enfin réussir à placer plusieurs drifts d’affilée sans sortir de la route. Mais une fois le bolide pris en main, la satisfaction est rapidement là.
On ressent tout de même les limitations que doit faire face un petit studio. Que ce soit sur les collisions qui ont un rendu très cheap ou sur certains détails, on voit que le budget alloué est loin de ce qu’on peut voir sur les grosses productions. Logique me direz-vous, mais la scène indépendante est rarement présente sur ce créneau, ce qui (malheureusement) force la comparaison avec d’autres titres de renom. Pourtant, le studio a fait ce pari et se rattrape sur son atmosphère japonisante réussie et sa modélisation fidèle des véhicules.
Notons aussi que l’histoire se suivra façon manga, avec des planches à découvrir qui nous font suivre un scénario assez classique à base de « on doit être le meilleur sur la piste« . Certains pourraient considérer qu’il s’agit d’une facilité pour éviter des cutscenes ou cinématiques trop lourdes sur le budget, mais il faut tout de même avouer que cela rend bien, tout en s’inscrivant parfaitement dans cette ambiance du Japon. Il faudra aussi patienter d’ici le lancement pour voir si les marques suivront (Mazda vient de rejoindre le line-up) et si le monde ouvert est satisfait à parcourir à la longue, ce qui était tout de même le cas sur notre session. Quoiqu’il en soit, on en est ressorti très curieux.
Winter Burrow
- Studio : Pine Creek Games
- Plateforme : PC – Xbox Series – Xbox One
- Date : Début 2025
- Page Steam
On termine cette sélection avec un jeu qui bénéficie d’un support (marketing) de la part de Microsoft, le mignon Winter Burrow. Les jeux de survie prennent souvent le parti pris de dépeindre un monde en piteux état, sombre et pas forcément cozy. Winter Burrow veut prendre le contrepied de tout cela avec sa direction artistique très colorée et son petit rongeur adorable en tant que protagoniste. Il reste un jeu de survie et a donc sa petite part de tragique en lui, puisque notre héros doit reconstruire le hameau qu’il a laissé à sa tante et qui est dans un sale état.
La démo que nous avons pu essayer nous présentait des concepts basiques pour le genre, en nous demandant d’aller explorer les environs pour y récolter des matériaux afin de crafter de plus en plus de choses. D’abord une hache, puis un manteau pour se réchauffer, puis un pont pour avance… En dehors de tout son enrobage, Winter Burrow ne prétend pas bousculer les codes du genre, mais plutôt offrir une alternative plus tranquille à celles et ceux qui veulent jouer à un jeu de survie moins stressant.
C’est tout aussi mignon que classique, même si l’on attendra de voir si le jeu ne nous réserve pas quelques surprises passé ce tutoriel. En l’état, la proposition reste tout de même assez séduisante, à la fois pour les amateurs du genre, mais aussi pour celles et ceux qui cherchent une porte d’entrée vers la survie. On ne pourra ainsi que les encourager à essayer la démo disponible sur Steam.
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Date de sortie : N/C