4 jeux à faire sur Switch en attendant Pokémon Écarlate et Violet
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Rédigé par Nathan Champion
Pokémon Écarlate et Violet débarquent dans un petit mois, et l’impatience des fans de la licence est palpable. Monde ouvert, nouvelles features, graphismes revus depuis Épée et Bouclier… La nouvelle génération s’annonce plutôt sympa, et Nintendo comme Game Freak y croient dur comme fer, d’après les longues vidéos de présentation et de gameplay auxquelles nous avons eu droit. Alors l’attente peut s’avérer longue, trop longue même pour ceux qui espèrent un véritable retour en force de Pokémon.
C’est pourquoi on vous a concocté une courte liste de jeux à faire en attendant Pokémon Écarlate et Violet. Quatre productions qui, à leur échelle, proposent de partir vivre une grande aventure dans un monde peuplé de créatures étranges, et bien sûr de les faire combattre. Quatre univers distincts (et quelques suppléments en bas de page), mais une volonté unique : proposer une vision du Pokémon-Like. Suivez le guide !
Sommaire
ToggleNexomon : Extinction
Après un premier épisode sobrement nommé Nexomon en 2017, destiné aux mobiles puis au PC (avant de s’offrir l’an dernier une parution surprise sur consoles), la licence de VEWO Interactive eut droit à une suite aux ambitions nettement revues à la hausse. Le volet original était une expérience sympathique, mais clairement oubliable, proposant une progression douloureusement dirigiste, et était pourvu d’un level design abominable. Il jouissait néanmoins d’une trame agréable à suivre et d’un humour omniprésent, porté par une large galerie de personnages. Et bien sûr, un grand nombre de créatures à capturer et à faire combattre.
Nexomon : Extinction prend les mêmes et améliore grandement la recette. Pour commencer, oubliez le dirigisme du jeu original, puisque cette suite vous permet de vous balader librement dans son monde semi-ouvert, et ainsi aller capturer les créatures que vous désirez quand vous le souhaitez. Ce qui implique que les niveaux, autant des monstres sauvages que ceux détenus par les autres dresseurs, s’adaptent en fonction du vôtre. Une feature qui fonctionnait mal dans la version 1.0 du jeu, qui souffrait de nombreux problèmes, notamment d’équilibrage. Heureusement, une énorme mise à jour corrigea la plupart desdits défauts depuis.
Ainsi on se retrouve désormais avec un Pokémon-Like très solide, au scénario plutôt agréable à suivre, à l’humour très prononcé (et souvent méta), et surtout plus de 300 créatures. Ses combats sont plaisants, quoi qu’ils offrent moins de possibilités stratégiques que les Pokémon old school dont il s’inspire. Mais sa plus grande qualité réside sûrement dans son monde, au level design intéressant, mais aussi à l’aspect old school coloré à souhait. Que dire de plus, si ce n’est que le jeu de VEWO Interactive est vendu seulement 19,99 euros sur l’eShop, et est par ailleurs souvent en promotion (c’est le cas à l’heure où l’on écrit ces lignes).
Coromon
Projet le moins ambitieux de ce petit catalogue de Pokémon-Like, Coromon n’en demeure pas moins une expérience fort sympathique. Ici, pas de monde ouvert, ni de progression non linéaire, ou encore de nouveauté particulière par rapport à son modèle. Non, Coromon est simplement un Pokémon-Like résolument inspiré des opus old school, notamment ceux de la Game Boy Advance, ce que l’on remarque immédiatement en jetant un regard à son aspect visuel. Le titre de Freedom Games assume pleinement ses inspirations, ne cherchant à aucun moment à cacher qu’il fait du Pokémon à l’ancienne, et il faut reconnaître que c’est culotté.
On y incarne un jeune dresseur, ou une jeune dresseuse, le choix étant laissé au joueur, au même titre que l’aspect de son avatar. Les possibilités de personnalisation ne sont pas extraordinaires, mais suffisantes pour permettre à chacun de s’identifier à son petit amas de pixels. Plutôt que de partir bêtement à l’aventure sans vraie raison, comme dans pratiquement tous les Pokémon de l’histoire, Coromon nous propose de rejoindre les chercheurs de terrain. Ce qui ne change pas grand-chose, d’une certaine façon, si ce n’est que pour une fois il existe une explication tangible à notre départ pour un long voyage.
Pour le reste, Coromon propose le grand classique. Le salade, tomate, oignon de la recette Pokémon. Autrement dit, une aventure linéaire dans un monde assez vaste, la capture de plus de 120 créatures, des combats stratégiques au tour par tour, l’obtention de pouvoirs permettant de passer certains obstacles, et la découverte d’une engeance mystérieuse qu’il va nous falloir éliminer. Le tout fonctionne très bien, ce que ne gâchent en rien les graphismes très soignés du jeu. Coromon joue la carte du pixel art pour se donner un aspect rétro, et ça fonctionne à merveille, comme sa bande son d’ailleurs. La cerise sur le gâteau, c’est son prix là encore, seulement 19,99 euros sur l’eShop.
Temtem
Autre projet indépendant, mais cette fois-ci d’une envergure toute particulière. Temtem fit l’objet d’un financement participatif sur Kickstarter qui a fonctionné du feu de Dieu, avec plus de 570 000 dollars de récoltés. Il faut dire qu’il est le soft le plus ambitieux de cette liste, et c’est peu de le dire. Non content de viser un look entièrement en 3D, avec 164 créatures au compteur, le jeu se pare de toute une dimension multijoueur. Temtem se définit lui-même comme un MMO, et ne peut d’ailleurs pas être pratiqué sans connexion internet constante. Un détail qui a toute son importance, puisque cela signifie que, sur console, il vous faut un abonnement online…
Qu’à cela ne tienne, cet aspect massivement multijoueur a néanmoins de gros atouts, à commencer par la possibilité de faire toute l’aventure en coopération avec un ami. Une grande première pour le genre, qui ajoute à cette expérience déjà très réussie un petit aspect Dragon Quest IX rafraîchissant. Le monde du jeu est constamment parcouru par d’autres dresseurs, que vous pouvez croiser, et avec qui vous pouvez échanger des créatures, des objets, ou même combattre. À ce niveau, Temtem propose des features compétitives réfléchies, avec des affrontements demandant au préalable de choisir ses créatures et d’en bannir.
Pour le reste, Temtem c’est du Pokémon-Like très classique. L’aventure vous amènera à explorer six îles aux looks et ambiances différents, et à affronter huit champions pour devenir le meilleur dresseur. Il se dote aussi de grands méchants et d’un scénario en conséquence, de quoi rendre plus tangible son univers. Pour finir, Temtem propose de personnaliser son personnage, ainsi que sa maison, et se veut particulièrement inclusif. Il s’agit néanmoins d’un petit investissement, puisqu’il faut compter 44,99 euros pour l’édition standard, ce à quoi il faudra ajouter le prix du Nintendo Switch Online. On vous conseille quand même l’achat en physique, d’occasion de préférence !
Digimon Story Cyber Sleuth : Complete Edition
Seul titre de cette liste à ne pas être développé par des indépendants, Digimon Story Cyber Sleuth : Complete Edition regroupe par ailleurs deux jeux pour le prix d’un. Dans l’esprit de beaucoup, si ce n’est de tous, Digimon a toujours été associé à Pokémon, rapport au concept et à la période de sortie. Pourtant, la licence de Bandai Namco n’a jamais marché sur les mêmes sentiers en ce qui concerne le jeu vidéo. Peut-être dans le but de se démarquer, peut-être pour éviter purement et simplement d’être associé à son concurrent… toujours est-il que c’est avec le premier Cyber Sleuth que les choses vont changer par chez nous.
Il s’agit d’un RPG narratif, proposant une plongée dans un Tokyo futuriste. On y incarne un jeune homme, ou une jeune femme, tombant un peu par hasard sur des créatures étranges dans une dimension digitale pourtant accessible à tous. S’en suivra une aventure intéressante et plutôt longue, qui nous proposera autant de dialogues que de combats, le tout avec un système de fusions et d’évolutions rappelant beaucoup celui de Shin Megami Tensei. Un contenu riche, une quantité respectable de créatures à capturer, et un scénario plaisant à suivre, que demander de plus ? Peut-être des fonctionnalités online plus poussées ?
Quant à sa suite, Hacker’s Memory, présente elle aussi sur la même cartouche, il s’agira globalement de la même chose, avec quelques améliorations à la clé, et un scénario parallèle à celui du premier volet. Autant être clair, si c’est la durée de vie que vous cherchez, alors c’est l’achat le plus prioritaire de cette liste pour vous. Parce qu’avec ses deux jeux, cette compilation vous occupera plus d’une centaine d’heures rien que sur ses aventures principales, contre près du double si vous souhaitez en faire un tour exhaustif. Reste son prix, 59,99 euros (mais il est souvent en promo sur l’eShop) et la langue anglaise à maîtriser, puisque les deux jeux ne sont pas traduits en français.
Quelques jeux en vrac
Bien sûr, on aurait pu vous parler de beaucoup plus de jeux. Puisque dans l’absolu Pokémon n’est que du J-RPG très classique, de nombreux titres disponibles sur Switch peuvent y faire penser. Néanmoins, c’est bien dans la composante capture et combat que la licence de Game Freak est si particulière. Ainsi, c’est en grande partie ce qui fait son charme, et ce qui pousse de nombreux studios à travers le monde à essayer de produire leur version de ce genre si particulier. Cela n’empêche pas d’autres titres, s’écartant au contraire de cette recette, de faire beaucoup penser à du Pokémon, et ils sont parfois très réussis, comme les derniers jeux que nous aborderons dans cet article. Les délaissés de notre liste initiale.
Parmi eux, Siralim 3, un Dungeon Crawler au visuel atypique, qui propose de capturer diverses créatures, et d’en faire combattre jusqu’à six en même temps. Son concept est fort, et marche plutôt bien sur la durée, à condition de ne pas être allergique aux couloirs et au challenge, cela va de soi. On notera quand même son petit prix, seulement 14,99 euros sur l’eShop. Vient ensuite Ni No Kuni : La vengeance de la sorcière céleste, un titre sorti initialement sur PS3 qui s’est offert un portage solide sur Switch, et propose un univers doux, coloré, dans lequel vous combattrez avec des monstres que vous aurez capturés. 59,99 euros sur l’eShop, mais très régulièrement en promo à moins de 10 euros.
Plus proches de la recette Pokémon sur le gameplay, mais aux antipodes en terme d’ambiance et d’univers, Shin Megami Tensei V et Shin Megami Tensei III Nocturne HD Remastered sauront contenter ceux qui cherchent des jeux plus adultes. Plus difficiles aussi, puisque l’un comme l’autre s’avèrent punitifs, c’est la marque de fabrique de la série. Cela étant, la douleur en vaut la chandelle, puisque si vous vous accrochez vous découvrirez des histoires fascinantes, des mécaniques addictives, et un contenu tout simplement gargantuesque. SMT V est vendu 59,99 euros sur l’eShop, contre 49,99 euros pour SMT III. On vous conseille quand même l’achat d’occasion ! Notez que Persona 5 Royal sera disponible sous peu sur la machine de Big N, lui aussi.
Enfin, deux jeux indépendants et ambitieux. L’un est très réussi, il s’agit de Monster Sanctuary. Une expérience en 2D proposant la résolution d’énigmes et des combats avec des créatures que vous aurez capturées. Un petit jeu vraiment sympa, qui ne coûte par ailleurs que 19,99 euros sur l’eShop. L’autre l’est un peu moins, et recevait à peine la moyenne dans nos colonnes, il s’agit de Monster Crown. Ambitieux, lui aussi, en s’inspirant visuellement des Pokémon de la Game Boy Color, et en s’offrant quelques features originales, comme son intéressante fusion de créatures. Mais il manque cruellement de finitions, malgré quelques mises à jour qui lui ont redonnées de la couleur. Il est vendu 29,99 euros sur l’eShop.
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