Activision-Blizzard : 37 personnes mises à la porte suite aux affaires d’harcèlement, Bobby Kotick voulait cacher les chiffres
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Rédigé par Jordan
Le feuilleton Activision-Blizzard est bien parti pour durer, même en 2022. Suite aux multiples enquêtes qui ont permis de lever le voile et la parole autour de la culture toxique d’entreprise de l’éditeur, ainsi qu’autour de nombreuses affaires de harcèlements, Bobby Kotick et la direction ont bien du mal à faire bonne figure. Un nouvel article du Wall Street Journal, relayé par VGC, vient justement faire un point sur ces affaires, et révèle une fois de plus les manigances du grand patron.
Des chiffres qui devaient être cachés pendant un temps
Video game giant Activision Blizzard, under intense pressure from shareholders/partners/employees over its culture, pulled numbers on workplace misconduct/investigations. CEO Bobby Kotick held it back from the public https://t.co/N9RGEILpJ5
— Kirsten Grind (@KirstenGrind) January 17, 2022
Selon ce nouvel article, ce sont pas moins de 37 personnes qui ont été mises à la porte depuis l’été dernier. L’éditeur aurait alors reçu plus de 700 plaintes concernant des écarts de comportement sur le lieu de travail depuis juillet (un chiffre qui englobe des affaires mineures et des événements plus graves), et aurait étudié près de 90% d’entre elles.
En plus des personnes qui ont été virées suite à des agissements déplacés, 44 autres sont sous le joug de mesures disciplinaires. Les mesures promises par l’éditeur semblent être donc bien mises en place (sauf pour Bobby Kotick), même si l’on ignore encore si cela va changer beaucoup de choses au sein de l’entreprise.
Et il faut croire que tant que Bobby Kotick en sera le CEO, l’image d’Activision-Blizzard pourra difficilement être redorée. Visé lui-même par des plaintes, le patron de l’entreprise a toujours le soutien du conseil d’administration, et semble être intouchable. Même quand l’enquête du Wall Street Journal révèle qu’il a retenu l’information concernant les 37 employés virés afin de ne pas la rendre publique trop tôt.
L’article précise alors que Kotick ne voulait pas communiquer ces chiffres, contre l’avis de la direction, afin que le grand public ne puisse pas constater à quel point la situation chez l’éditeur était pire que prévue. Un bien bel exemple de transparence donc (c’est ironique, au cas où).
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