Activision-Blizzard : Jim Ryan de PlayStation s’en mêle, le conseil d’admiration défend toujours Kotick
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Rédigé par Jordan
Les affaires chez Activision-Blizzard ont pris à nouveau de l’ampleur suite à l’enquête accablante du Wall Street Journal parue avant-hier, où Bobby Kotick, CEO du groupe, était cette fois-ci directement visé. Les réactions suite à ces nouvelles révélations ne se sont pas faites attendre, et pour la première fois, un grand patron d’une autre entreprise importante a pris la parole à ce sujet.
Kotick intouchable, mais pour combien de temps ?
C’est assez inédit pour que cela soit souligné. Hier, Jim Ryan, boss de PlayStation, a envoyé un mail (relayé par Bloomberg) à ses employés pour critiquer ouvertement la réponse de Bobby Kotick suite à la parution des nouvelles révélations.
Dans ce mail, il partage l’enquête du Wall Street Journal en déclarant que Activision n’a pas pris assez de mesures pour changer la culture toxique qui règne au sein des studios, et que PlayStation a contacté directement le groupe afin de demander une réponse claire aux accusations de l’article. Jim Ryan déclare alors : « Nous ne pensons pas que leurs déclarations répondent correctement à la situation. »
Le fait que PlayStation s’invite dans l’histoire pourrait être un levier majeur dans cette affaire. Le constructeur est en effet un partenaire privilégié d’Activision en temps normal, notamment sur la licence Call of Duty.
Mais pour le moment, cela ne suffit pas encore à ce que le conseil d’administration écarte Bobby Kotick, et ce même si un groupe très minoritaire d’actionnaires a demandé le renvoi du CEO. C’est le même groupe qui critique Kotick depuis un moment selon Jason Schreier, et qui ne possède que 0,6% des parts, ce qui ne devrait pas effrayer l’intéressé.
Face à la grogne qui monte, plusieurs réunions ont eu lieu afin de booster le moral des employés selon Game Developer. Le site indique que des dirigeants du groupe ont répondu à des questions (triées sur le volet évidemment) à propos de cette crise. L’une de ces questions était particulièrement intéressante, puisqu’elle soulignait la nouvelle politique de tolérance zéro, qui devrait donc normalement s’appliquer à Bobby Kotick, en toute logique.
Mais selon le conseil d’administration, ce n’est pas le cas, puisqu’il n’existe aucune preuve de toutes les accusations envers Bobby Kotick, étant donné que la plupart concernent des éléments survenus il y a une dizaine d’années (impunité, quand tu nous tiens).
Une chose est sûre, on devrait avoir droit à de nouveaux rebondissements sur cette affaire très prochainement.
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