Aperçu A Plague Tale : Requiem – En route pour une suite encore plus sombre ?
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Rédigé par Florian
Nous les avions quittés enfin débarrassés du Grand Inquisiteur à la fin de A Plague Tale : Innocence sorti en 2019, Amicia et Hugo, les deux frères et sœurs De Rune ont continué leur chemin pour tenter de trouver un remède au mal qui ronge le jeune homme et qui lui confère des pouvoirs surnaturels.
Tel est le postulat de la suite de cette jeune licence française signée des bordelais d’Asobo Studio, A Plague Tale : Requiem, qui vient d’annoncer sa date de sortie pour le 18 octobre prochain lors d’un showcase dédié au jeu. L’occasion pour nous de vous donner nos premières impressions manette en mains.
Conditions d’aperçu : nous avons pu jouer à A Plague Tale : Requiem durant une petite heure il y a quelques jours sur PC via Parsec, à une démo ne se situant pas au début de l’aventure et totalement différente du gameplay présenté récemment par Focus Entertainment. Les captures d’écran ou de gameplay n’étant pas autorisées pendant notre séance, les illustrations accompagnant ce ressenti sont tirées des communications officielles de l’éditeur.
Un fardeau de sang
Nous débutons notre incursion dans l’univers de cette suite attendue par de nombreux joueurs au sein d’un petit village provençal, sous une pluie battante. L’occasion pour nous de découvrir le gap visuel opéré entre le premier opus, déjà visuellement abouti, et ce Requiem, prédiction morbide certes, mais ô combien resplendissante ici, grâce à des panoramas, des éclairages et soins du détail très prometteurs jusque dans les expressions des visages, très soignées.
Alors que vous tentez de vous frayer un chemin à travers la ville en compagnie de Lucas, le jeune élève alchimiste du Maître Laurentius, pour trouver diverses plantes afin d’essayer de sauver Hugo de sa terrible malédiction, vous tombez sur des gardes de l’Inquisition qui vous barrent le passage.
Les habitants, apeurés, ne savent pas comment se sortir de cette maldonne et vous allez devoir profiter de l’agitation ambiante pour vous faufiler et passer à travers les mailles du filet. Une caisse poussée et un trou de souris passé plus tard, vous voilà plus libre, dans une ville, ensoleillée cette fois mais maculée de sang de bêtes (et peut-être d’humains) mélangé aux flaques d’eau des récentes averses.
Vous tombez alors sur vos premiers coffres à fouiller, l’occasion de repérer les objets qui vous seront importants durant votre périple, dont notamment la Salpêtre qui vous sera bien utile par la suite. Alors que vous dégagez la voie en faisant tomber un chariot barrant la route, cela aura pour effet de libérer de gigantesques hordes de rats contaminés, qui ne demandent qu’à vous dévorer.
La Peste Noire est bien toujours présente dans ce A Plague Tale : Requiem et ne vous fera aucun cadeau si vous vous en approchez trop. Une atmosphère sombre, lugubre, mais terriblement immersive et qui semble être au cœur de l’expérience.
La Peste ou le Cholé-rat ?
A vous d’utiliser tout ce qui se trouve à votre portée et surtout dans les coffres jonchant les chemins. De quoi fabriquer des bombes explosives, jeter des pierres, fabriquer des bombes de Salpêtre, un élément que vous trouverez souvent sur votre route et qui vous servira, entre autre, à aveugler vos adversaires quelques secondes, ou encore à étouffer les flammes des torches ou des feux avoisinants, entrainant la plupart du temps, la chute de vos ennemis mourant dans d’atroces souffrances.
Cette première prise en main nous a également permis de nous rendre compte de l’évolution du caractère de nos deux héros, notamment de celui d’Amicia, devenue une jeune femme combattante, forte, et ne voulant plus céder à la peur d’être pourchassée par les hommes de l’Inquisition. A noter également qu’être repéré ne suffit pas à déclencher un Game Over, puisque vous pouvez désormais aller vous cacher pour préparer votre riposte à l’aide de votre arsenal tandis que vos assaillants partiront à votre rencontre.
A coup de couteau, de fronde ou encore d’arbalète désormais, Amicia pourra vaincre des ennemis, pour l’instant non présents en vagues cependant, à la fois à distance lors de combats houleux, ou alors en toute discrétion grâce à des éliminations furtives violentes. Ces phases de combats seront ponctuées de phases d’énigmes et de puzzles, souvent à cause des rats bloquant le passage, et dans lesquelles il vous faudra user de l’environnement et de votre inventaire pour vous en sortir.
Par exemple, durant notre session, nous avons dû nous emparer de bâtons puis trouver un point d’ignition afin de l’enflammer et ainsi repousser les hordes de rats bloquant le passage avant d’aller nous cacher derrière des carcasses de bêtes encore chaudes et d’entamer de nouveaux affrontements. Même chose plus tôt, où nous devions tirer un chariot contenant de la Salpêtre puis tirer sur un gibier suspendu afin d’attirer les rats à cet endroit et d’enflammer la zone afin de les éliminer définitivement.
Le tout bénéficiant d’une mise en scène très convaincante, avec des environnements plus ouverts, un level design offrant diverses possibilités d’approche et d’expérimentations, même si l’on pourra regretter un manque de lisibilité de la marche à suivre par moments. Mention spéciales aux doubleurs originaux, très convaincants également, ainsi qu’aux musiques, une fois de plus signées Olivier Derivière et qui servent assurément l’action ou les passages plus posés via des notes de violon millésimées.
Pour rappel, A Plague Tale : Requiem sortira le 18 octobre prochain sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch (via le cloud) et sera directement inclus dans l’abonnement Xbox Game Pass dès le lancement. Vous pouvez d’ores et déjà précommander l’édition Collector du jeu directement sur le site de l’éditeur, ou passer via notre lien ci-dessous pour commander le jeu sur Amazon.
A Plague Tale : Requiem semble être la version évoluée de son prédécesseur, en plus abouti et en nettement plus sombre. Davantage tourné Action, le jeu semble toutefois nous offrir des temps plus calmes, ponctués par des énigmes que l’on espère suffisamment renouvelées, ainsi que des temps d’infiltration où le timing et la réflexion seront maitres. Que dire de la modélisation des paysages et des visages, tout simplement plusieurs crans au dessus par rapport au précédent volet, ainsi que des expressions du visages, que j’ai trouvées tout à fait saisissantes. Je ne préfèrerai pas m’exprimer sur la stabilité du jeu ni sur son taux de rafraichissement, la démo à laquelle j’ai joué tournant sur un PC à distance en ligne. Un ensemble très prometteur, qui semble avoir compris les errances du passé, qui ne semble pas bousculer la formule initiale tout en tentant de l’améliorer encore. Reste à voir si le jeu saura tenir ce niveau de standing tout au long de son aventure tout en m’apportant la dose narrative que j’espère être poignante. Réponse en octobre prochain.
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Date de sortie : 18/10/2022