Aperçu A Year of Rain – Un mélange RTS/ MOBA bien huilé ?
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Rédigé par Mathieu Corso

Cela fait un petit moment que l’on avait pas trop vu le genre stratégie s’offrir un petit vent de fraîcheur. Et A Year of Rain pourrait bien l’apporter. Effectivement, l’éditeur et développeur Daedalic Entertainment nous propose cette production étant un hybride entre MOBA et RTS. Maintenant, le tout est-il bien huilé en prévision de sa sortie prochaine en accès anticipé sur Steam ?
Conditions de l’aperçu : Nous avons pu jouer pendant un peu plus de trois heures au titre. Nous avons pu toucher aux deux premières missions du mode campagne de la faction Maison Rupah, ainsi que faire quelques petites parties en PvP contre l’IA.
Un mode campagne prometteur
Le premier point auquel nous allons nous attarder, c’est son mode campagne. Nous avons pu tester uniquement la campagne de la faction Maison Rupah. Effectivement, il faut savoir que les deux autres campagnes – parias et morts-vivants -, sortiront respectivement sur au moins six mois d’intervalle. D’ailleurs, notez que le titre sortira si tout se passe bien en accès anticipé d’ici le 6 novembre prochain sur PC via Steam uniquement.
Pour en revenir à ce mode campagne, la narration pourra peut-être s’avérer être une assez bonne surprise. On sent que les développeurs ont été beaucoup influencés par des RTS comme Starcraft ou encore Warhammer voire League of Legends pour l’aspect MOBA. Restera à voir la teneur du scénario et tout le lore derrière, qui peuvent être intéressants pour les huit missions durant la campagne de chaque faction. Au passage, la durée de vie de ces dernières pourraient être estimées à au moins 6-7 h de jeu chacune, ce qui reste pas trop mal conséquent pour le genre.
Concernant le gameplay pur désormais, A Year of Rain se calque grossièrement sur la plupart des jeux de stratégie. Sur le mode campagne, on avance sur une map qui se dévoile petit à petit, tout en accomplissant des objectifs primaires voire optionnels. On y retrouve un mini système d’inventaire, qui vous permettra de récupérer sur les ennemis défunts quelques potions voire des équipements ou accessoires, qui vous donneront quelques bonus de vitesse d’attaques ou de dégâts en l’occurrence.
C’est clairement bienvenue et relativement bien foutu finalement. Sachez que les néophytes comme les férus de RTS ne devraient pas être dépaysés sur la prise en main. On peut sélectionner nos troupes assez aisément à la souris, et puis la campagne arrive à incorporer de manière organique cet aspect MOBA et RTS avec brio au final. Notez qu’il y a aussi un tutoriel qui permet d’expliquer très bien les bases de A Year of Rain, afin de bien maîtriser le gameplay par la suite.
Le level-design n’est pas en reste, et nous a paru du moins sur les deux premières missions, relativement bien ficelé. Il faut savoir que la campagne est également taillée pour la coopération jusqu’à deux joueurs. Néanmoins, cela paraissait un peu plus linéaire par rapport aux autres RTS. Cela dit, ce sera à confirmer en avançant plus loin dans la campagne.
Dans l’ensemble, en premier impression, c’est séduisant et grisant. D’ailleurs, les objectifs paraissaient assez variés, mais on regrette des combats dynamique certes mais parfois un peu trop brouillons pour le moment. Si cela est corrigé sur la version finale on est preneur, comme des éléments de game design qui peuvent vous bloquer sur une mission de campagne. Bref, il y a encore du boulot, mais c’est toutefois prometteur.
Du PvP séduisant mais classique
Comme nous l’avons évoqué un peu plus haut, A Year of Rain disposera de trois factions à son lancement. Nous aurons les Morts-Vivants, la Maison Rupah ainsi que les Parias. Nous avons pu sur cette bêta fermée, tester du PvP contre l’IA dans son mode escarmouche. Le tout, sur seulement trois maps. Prions pour que son nombre soit doublé voire triplé à son lancement, et notez que le but de ce mode était justement de détruire le camp adverse pour remporter la partie.
Très simplement, il y a deux aspects à gérer dans ce mode. En effet, vous devez gérer le côté purement stratégie à la Starcraft, mais également tout l’aspect MOBA à la League of Legends. Du coup, vous devrez collecter des ressources tels que le bois ainsi que l’onarium via des mines sur la map, et ainsi pouvoir lancer vos constructions de bases, pour y sortir ensuite vos diverses unités, moyennant toujours des ressources.
Qu’on se le dise, on est très proche d’un Starcraft sur la manière de jouer sur l’aspect STR. Ceci dit, force est de constater que les mécaniques sont tout bonnement bien huilées. Concernant l’aspect MOBA ensuite, il reste basique. En effet, vous pouvez choisir entre trois héros par faction avant de lancer votre partie. Vous pouvez partir en vadrouille avec ce dernier et quelques soldats ou mages avec vous sur la map tout en défouraillant quelques mobs, divers sbires ou héros des factions ennemies.
En tuant vos adversaires vous montez votre héros de niveau, afin de lui donner la possibilité de choisir ses compétences, ou de les améliorer. Grosso modo, on retrouve vraiment un système de levelling de la plupart des MOBA, donc peu de surprises de ce côté-là. Par contre, sachez qu’il est possible de choisir sa spécialisation en début de partie – Tank ou soutien par exemple. On appréciera également de choper quelques items de-ci de-là sur la carte. Cela nous confère quelques bonus sympathiques, comme nous l’avons expliqué pour le mode campagne du soft.
Globalement, ce mariage STR/MOBA prend finalement bien. On espère que le titre arrivera à se faire une petite place du côté de l’eSport. On notera également un autre mode de jeu nommé Against All Odds, qui mettra beaucoup plus en avant l’aspect MOBA. On ne contrôlera cette fois-ci que nos héros et diverses unités, et il s’agira là de détruire la base ennemie. Encore une fois c’est séduisant, mais il reste à voir si ce mode de jeu-là sera beaucoup joué ou non sur la longueur à sa sortie.
Reste enfin l’habillage graphique. Là encore, difficile de ne pas citer Starcraft étant donné que A Year of Rain, tournant sur de l’Unreal Engine 4, adopte un style graphique un poil cartoon. Visuellement, c’est plutôt agréable pour la rétine même si pour une version définitive, des bugs graphiques subsistent encore, et l’optimisation doit être encore peaufinée. On verra bien lorsque le jeu sera plus avancé encore, et on prie pour qu’il propose un aspect graphique mieux amené dans tous les domaines.