Aperçu After Us – Redonner la vie n’est pas chose aisée
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Rédigé par Florian
Dévoilé en décembre dernier lors des Game Awards 2022 et développé à Barcelone par les équipes de Piccolo Studio, After Us est édité par Private Division. Nous narrant l’épopée d’une jeune fille prénommée Gaïa, porteuse en elle d’un espoir de renaissance de la vie sur Terre, cet esprit va devoir parsemer les routes de son don afin de sauver les âmes d’animaux aux espèces éteintes et tenter de raviver la vie sur Terre.
Avant sa sortie définitive prévue pour le 23 mai prochain sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S, nous avons pu poser les mains sur le titre en avant-première, l’occasion pour nous de vous faire un premier retour. Conditions d’aperçu : Dans le cadre de cette preview d’After Us, nous ne pouvons vous partager nos impressions que sur le tout début du jeu, à savoir jusqu’à la récupération du premier réceptacle du titre (le chien). Pour atteindre ce stade, nous avons joué près d’une heure et demie sur PlayStation 5 en mode performances.
Gaïa, réveille-toi !
Dans After Us, vous incarnez Gaïa, une représentation humaine de l’esprit de la vie, envoyée sur Terre par Mère nature pour tenter de récupérer les âmes des animaux dont les espèces se sont éteintes après les agissements égoïstes de l’espèce humaine.
Toute vie humaine ayant totalement disparu, la Terre maintient en son sein les stigmates d’une longue et douloureuse agonie. Grâce à vos talents de pureté, vous allez devoir retrouver les âmes perdues des animaux éteints tout en ravivant le peu de vie encore possible sur cette planète désolée.
Au point où nous sommes rendus dans le cadre de cette preview, le scénario au global d’After Us nous est encore un peu flou. Nous avons d’ailleurs eu du mal à appréhender quelques mécaniques (notamment de recherche d’âmes) nous forçant à faire demi-tour une fois le but final compris, le but global étant de ramener toutes les espèces éteintes (100 au total) à la vie sous forme d’âmes latentes, avec en point d’orgue 8 réceptacles, des âmes majeures clôturant les chapitres du jeu.
Pour vous empêcher de progresser, une sorte de miasme perpétuel sous forme de traînée de pétrole noire, vous barrera la route et balisera le chemin principal, l’occasion pour nous de vous signifier que les niveaux sont longilignes, avec peu de chemins alternatifs, très loin d’un monde ouvert, ce qui n’est pas pour nous déplaire. On aurait cependant préféré que certains passages exigus ne nous aspirent pas dans le miasme trop facilement.
Ce qu’il faut agréablement souligner dans After Us, c’est le peu de touches nécessaires à votre exploration : le joystick gauche pour permet de déplacer Gaïa façon Haven, les gâchettes gauches pour émettre une onde de vie et réveiller arbres et âmes, la gâchette R1 pour saluer les âmes d’animaux latentes, R2 pour aller plus vite ou encore pour dasher ou marcher sur des murs spécifiques, et la touche Croix pour sauter (un double-saut est également de la partie). A noter que la touche Rond vous permet d’esquiver les attaques éventuelles des Dévoreurs, viles âmes restées sur Terre.
Bien que le principe ou encore les contrôles soient simples à comprendre et à assimiler, force est de constater que pour l’heure, leur exécution n’est pas chose aisée.
After Us traîne la patte
En effet, même si les déplacements de Gaïa se font de manière fluide, on ne peut que souffler devant les errances des phases de plateformes, pourtant nombreuses, mais ô combien douloureuses par moments. La caméra étant située assez loin de l’action, il ne sera pas rare de ne pas atterrir là où nous le souhaitons nous forçant à recommencer ces phases inlassablement. Pour vous aider, un cercle blanc symbolise la position de Gaïa dans les airs, mais cette aide ne sera pas très utile parfois.
Heureusement, au fil des minutes, on parvient à s’habituer un tantinet plus aux contrôles hasardeux de ces phases pour profiter de la beauté et du charme que nous réserve l’univers. Avec une direction artistique mélancolique, dépeignant les heures les plus sombres de l’humanité, avec ces êtres humains figés, marchant tous dans la même direction, ou encore des rues jonchées de débris, tandis que les bâtiments, délaissés depuis bien longtemps, ont laissé place à la nature.
Le sound design d’After Us est du plus bel acabit, bien que très discret, et l’on souhaite qu’autant de soin ait été apporté au reste sur toute la partie artistique. La technique demeure un peu en berne pour le moment, avec quelques ralentissements et des bugs de collision encore trop présents malgré un chemin très balisé. A noté que vous avez le choix, dès le début du jeu entre deux modes de représentation graphique : un mode de résolution 2K et 60 FPS et un mode en 4K mais 30 FPS, mais il faut noter que le mode performances reste très correct concernant les textures, ce qui aura prévalu notre choix pour ce premier aperçu.
Bien qu’il soit bien trop tôt, au bout de seulement une heure et demie de jeu et un seul réceptacle débloqué sur les 8 que contiendra l’aventure finale, on peut apprécier le soin apporté à la narration environnementale ainsi qu’à la direction artistique des équipes d’After Us. Si l’on a un tout petit peu la fibre écologique ou que l’on est sensibilisé aux conditions de vie de notre chère vieille Terre, le discours porté par Gaïa en sera d’autant plus marquant. Restent les contrôles, bons dans leur partie active, mais bien plus perfectibles, à date, dans leur partie exploration, notamment en ce qui concerne les phases de plateformes. Qu’en sera-t-il de l’aventure complète ? Réponse en toute fin de mois.
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Date de sortie : 23/05/2023