Aperçu Blue Reflection : Second Light – Une suite pleine de mystères
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Rédigé par Quentin
Attendu chez nous pour le 9 novembre prochain, Blue Reflection : Second Light fait suite à Blue Reflection sorti chez nous en 2017. Il s’agit de l’une des franchises du studio japonais Gust que l’on connait notamment pour la série Nights of Azure mais surtout la licence Atelier. A l’image d’un Falcom, Gust propose souvent des JRPG qui parle à un public de niche mais qui sont très souvent de qualité. Malgré tout, rappelons que la réception du premier opus était plutôt mitigé à l’époque. Voyons si cette suite pourra rattraper le tir.
Conditions d’aperçu : Cet aperçu a été réalisé à partir de la version PC.
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ToggleL’école à la plage
On précise d’abord que nous avons pu jouer au prologue et au chapitre 1 du titre, et rassurez-vous, aucun spoil majeur ne sera abordé. Même avec notre temps de jeu, il y a encore beaucoup d’éléments assez flous, mais cela a au moins le mérite de garder le mystère pour nous tenir en haleine. Contrairement au premier opus où l’on suivait une héroïne dans une vie classique de lycéenne à la sauce « Magical Girl » très sentimental, cette suite nous embarque dans quelque chose d’à la fois similaire et éloigné.
On retrouve ce cadre scolaire très féminin sauf que cette fois-ci on y ajoute une petite dose de Lost : Les disparus. On démarre notre histoire avec une jeune fille ordinaire du nom d’Ao Hoshizaki, celle-ci se réveille un jour dans une école située sur une toute petite île uniquement entourée d’eau sans rien à l’horizon. Sur place, elle rencontre trois autres jeunes filles qui ont perdu la mémoire. Même si toutes se souviennent de leurs noms et des banalités du quotidien, elles n’ont aucun souvenir de leur vie d’avant contrairement à notre héroïne qui est certaine de venir d’un autre monde. Un jour, un endroit apparaît non loin de là comme par magie. Les écolières décident donc d’explorer cette zone afin d’y trouver des réponses.
Concrètement, Blue Reflection : Second Light est une sorte de mélange entre un JRPG traditionnel et un Visual Novel où les émotions ont une grande importance. Pour les connaisseurs, on retrouve par moments une ambiance assez proche de certains animes jouant sur la corde sensible comme ceux du studio Key. A la fois paisible, bon enfant, mais aussi mélancolique. Les personnages correspondent à des archétypes assez connus, néanmoins on s’y attache facilement.
« Reflections » sur l’avenir
Pour le moment, on ne peut pas encore statuer sur le besoin d’avoir fait le premier opus même si la communication autour du jeu nous a confirmé le retour de la précédente protagoniste. On imagine que ce ne sera pas le cas puisque le studio Gust aime rendre accessible tous ses jeux en y glissant tout de même de nombreux clins d’œil pour les fidèles. Le soft comprend, en gros, deux facettes. Une où l’on développe les liens avec les autres personnages en organisant par exemple des rendez-vous, mais aussi du craft et de la cuisine au sein du lycée. Et une autre où l’on part sur le terrain afin d’explorer et combattre des démons.
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Blue Reflection : Second Light retrouve les bases de son système de combat en semi tour par tour à 3 combattantes (+ un support). A ce moment-là, elles deviennent des « Reflectors », des combattantes qui usent du pouvoir des émotions en accumulant de l’énergie appelé Ether. En combat, la jauge d’Ether se remplit progressivement et détermine les compétences que vous pouvez utiliser ainsi que votre ordre d’action. Sans rentrer dans les détails pompeux, le tout est d’enchainer les combos pour augmenter la régénération d’Ether afin de monter crescendo dans les assauts.
Cela va même jusqu’à une transformation physique rendant les filles encore plus puissantes. L’ensemble est assez classique tout en étant également rythmé et un poil stratégique. Les débuts n’étant pas trop difficiles, on attendra des ennemis plus coriaces pour jauger pleinement le système de combat d’autant que des subtilités s’additionnent constamment.
La patte Gust à double tranchant
Les amateurs de Gust ne seront ainsi pas dépaysés, cependant cela peut-être à la fois un avantage et aussi un inconvénient. Car on aime ce que les développeurs proposent tout en reconnaissant beaucoup de ficelles déjà vu ailleurs. Petit exemple symbolique, les passages à quatre pattes pour traverser des passages étroits qui ont une animation identique à celle d’Atelier Ryza. C’est donc surtout dans sa partie visual novel/magical girl que le jeu surprend et peut tirer son épingle du jeu. Par son concept et le premier opus, on imagine qu’il sera riche en émotions tout en essayant de nous tirer assez souvent la larmichette.
Ces premiers pas ont en tout cas attisé notre curiosité sans pour autant nous galvaniser. Comme d’habitude avec les jeux du studio, on remarque évidemment un retard technique flagrant qui n’empêche pas toutefois d’apprécier le cadre à moins d’être très à cheval sur les graphismes. Car le boulot au niveau artistique reste impeccable et les visages sont assez expressifs pour rendre hommage à ce thème des émotions. Toujours dans la régularité, on salue une nouvelle fois les musiques de Hayato Asano qui avait déjà opéré sur le premier titre (mais aussi sur des Atelier) avec énormément de jolis morceaux au piano entre autres.
Blue Reflection : Second Light change quelque peu la formule du premier opus pour nous offrir une plus grosse dose de mystère avec un monde inconnu dont on doit percer les secrets. En revanche, on garde tout l’aspect émotionnel par le développement des relations entre les personnages grâce sa composante visual novel. Chose qui se ressent aussi dans le gameplay en plus du côté « Magical girl » qui offre tout de même des combats assez dynamiques. Il faudra en voir bien plus pour se faire une meilleure opinion, mais cette suite tente en tout cas de faire autre chose tout en gardant son identité. On peut ainsi penser que les critiques de Blue Reflection ont été entendues. Si l’on fait fi des défauts habituels que les fans pardonneront volontiers (graphismes, éléments récurrents du studio…), cette première approche nous a donné envie d’en savoir plus. On peut dire que cela part plutôt bien dans l’ensemble.
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Date de sortie : 09/11/2021