Aperçu de Sniper Elite 5 – Une suite bien partie pour toucher sa cible ?
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Quentin
La licence Sniper Elite est toujours restée dans une sorte d’entre deux au fil des ans. Sans être incroyable, la franchise est toutefois très loin d’être mauvaise et s’apprécie encore grâce à ses tirs longue-distance très satisfaisants qui sont sa marque de fabrique. Annoncé en fin d’année 2021, nous avons pu nous essayé la deuxième mission du mode campagne de Sniper Elite 5 lors d’un évènement organisé par Rebellion afin de vous fournir un premier avis sur cette suite.
Conditions de la preview : Nous avons joué via le cloud grâce au logiciel parsec.
La balle Sniper Elite suit sa course
Pour celles et ceux ayant déjà touchés aux précédents opus, ce Sniper Elite 5 ne devrait pas grandement chambouler les habitudes. On reste toujours sur de l’infiltration et des éliminations à base de tirs au sniper. On garde évidemment la touche magique qui fait le sel de la licence, avec des ralentis sous rayons X gore à souhait lorsque nos balles traversent le squelette de nos ennemis.
En parlant d’eux justement, ce seront encore et toujours les nazis qui prendront les bastos de ce bon vieux Karl Fairburne. Cependant, on quitte cette fois-ci l’Italie du quatrième opus pour rejoindre notre bonne vielle France de 1944. Toujours dans un contexte de Seconde Guerre Mondiale, il semblerait que les Chleuhs aient organisé cette fois-ci une opération spéciale (appelée Kraken) pour attaquer l’Amérique, empêchant ainsi le futur débarquement de Normandie.
Nous allons donc nous immerger dans diverses villes de l’hexagone comme Calais ou Saint-Nazaire. Karl va ainsi coopérer avec la résistance française pour déjouer les plans des Allemands en éliminant plusieurs cibles possédant de précieuses informations. On apprécie d’ailleurs l’immersion auditive de Rebellion avec des résistants français parlant français ou bien anglais lors des interactions avec le héros, accompagnés de cet accent dont on a le secret.
Cette fameuse mission que nous avons pu prendre en main était d’ailleurs de ce genre-là, avec des informations précieuses à récupérer dans le bureau d’un général nazi, au beau milieu d’un immense château. Notre terrain de jeu était heureusement bien plus large puisque l’on pouvait prendre le temps d’explorer les installations aux alentours, afin de récolter de précieuses informations sur les failles permettant d’atteindre notre cible. Et elles nous ont semblé assez nombreuses car c’est justement l’un des points développé par Rebellion : une plus grande liberté d’action.
Une plus grande marge de manœuvre
Avec ce Sniper Elite 5, le studio semble poursuivre cette voie du peaufinage en affinant toujours plus leur concept. Il ne faut pas s’attendre à une révolution, mais bien à des petites nouveautés qui vont enrichir l’expérience. De ce que l’on a pu constater lors de notre session de jeu, les zones semblent plus ouvertes et vivantes avec des nazis présents dans différents avant-postes mais aussi sur les routes à bord de véhicules. L’infiltration est donc toujours de mise, même en rase campagne. Malgré tout, au fil des opus, la carte du passage en force peut se jouer avec encore plus d’aisance (notamment grâce à la customisation évoquée plus loin).
Nous avons ainsi droit à plus de routes en matière d’infiltration et une plus grande verticalité grâce une « mécanique transversale », qui nous offre plus de liberté dans les phases d’escalades, que ce soit sur des murs ou des ronces. En outre, le soft tire assez bien parti des paysages français grâce à de jolis décors avec des lieux réels modélisés via la photogrammétrie. Par contre, il faut avouer que le moteur du jeu n’est plus tout jeune.
La customisation des armes est la seconde grosse nouveauté mise en avant par les développeurs. Chose que nous avons malheureusement très peu touché étant donné que la modification des armes demandent des ressources (difficile de faire des changements significatifs en une seule mission). Nous avons tout de même pu entrevoir les possibilités offertes. On peut ainsi modifier la lunette, la crosse, le canon ou encore le chargeur. C’est toutefois un autre argument de poids qui nous pousse à explorer les environs avant de nous jeter sur notre mission principale.
Nous pouvons nous préparer en conséquence avec le meilleur arsenal possible, que ce soit pour se la jouer très discret ou bien pour avoir une puissance de feu solide si l’on veut se la jouer comme Rambo. Ce ne sera pas de trop au vu des nombreux objectifs annexes qui ajouteront des défis supplémentaires et qui plairont sans doute aux perfectionnistes. Il faudra par exemple tuer des cibles avec des conditions très précises. Dans un autre registre de défi, on nous a même précisé qu’il sera possible de finir le jeu sans tuer une seule personne.
En revanche, le point noir que nous a rapidement sauté aux yeux concerne l’IA, qui montre souvent des comportements assez inhabituels, notamment dans les déplacements souvent irréguliers. De plus, elle reste assez prévisible étant donné que les troupes tenteront toujours de vous encercler bêtement selon la dernière position connue. A confirmer lors du test, mais il semble que de ce côté, on va sans doute repartir comme en 40.
Sniper Elite 5 reste pour l’instant dans la continuité de ce qu’il sait faire de mieux. Rebellion semble poursuivre l’embellissement de son concept qui reste très plaisant à jouer grâce à une infiltration toujours plus libre et des killcams impressionnantes, rendant les tirs très satisfaisants. En outre, on peut également y voir un côté un peu chauvin qui nous parlera puisque l’on se retrouve dans des contrées françaises assez bien rendues visuellement même si le moteur du jeu ne suit pas toujours la prouesse. La customisation des armes est l’aspect qui doit encore faire ses preuves, mais le potentiel est là pour nous donner encore plus de moyens d’éliminer nos cibles, avec une touche encore plus personnelle. Il faudra également confirmer nos inquiétudes sur l’IA, mais on part pour l’instant sur une même constante avec un titre que l’on catégorise pour le moment dans le « moyen/bon ».
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 26/05/2022