Aperçu : Dying Light: Bad Blood – Un Brutal Royale original et fidèle à ses principes
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Rédigé par Dubz
Annoncé il y a plusieurs mois, ce stand alone tiré tout droit de l’univers de Dying Light vient tout juste de sortir son accès anticipé. Toujours développé par les équipes du studio Techland, déjà à l’origine de l’excellent premier épisode de la licence, cet épisode un peu à part vient proposer une expérience exclusivement multijoueur. C’est en petit nombre de 12 survivants maximum, que les joueurs vont devoir tenter de survivre au sein de cet univers post-apocalyptique. Dans un environnement infesté de zombies, vous devrez trouver le moyen de récolter des échantillons de sang afin de filer en hélicoptère à la fin de la manche. En attendant la sortie du second volet de la série, Dying Light: Bad Blood semble être une bonne alternative pour les fans mais aussi pour les amoureux du genre.
Tout est question de choix…
C’est en plein cœur d’un environnement tiré du jeu original, que 12 survivants vont devoir se battre. L’originalité du titre cependant, ne sera pas seulement d’être le dernier en vie. En effet, le jeu est aussi bien PvP que PvE. Les joueurs seront balancés de façon aléatoire sur le terrain de jeu et devront partir à la recherche d’échantillons de sang. Un radar est présent au sein de votre ATH et servira à indiquer ces lieux contenant des échantillons. Il est possible d’en prélever sur des nids à l’apparence visqueuse ou bien même de voler le butin des autres survivants, une fois mort. Seulement, rien n’est simple, puisque les nids en question seront bien gardés par de nombreux zombies mais aussi de gros, de très gros adversaires redoutables. Il ne faudra jamais baisser sa garde, car le danger pourrait venir de partout, aussi bien des monstres, que des autres joueurs. Ces échantillons feront augmenter votre niveau, une fois le niveau maximum atteint, il faudra alors rejoindre le point d’extraction. C’est ce savant mélange qui rend les parties dynamiques mais aussi stratégiques. Plusieurs stratégies sont envisageables, vous pourrez très bien vous concentrer sur les nids ou alors attendre sagement d’exploser un crâne à coup de masse, pour ensuite récolter le butin du joueur.
Dying Light : Bad Blood profite de l’expérience de l’œuvre originale pour l’adapter en un mode aussi populaire que le Battle Royale aujourd’hui. Seulement, le titre ne se contente pas d’adapter la recette à cette sauce, mais il en profite complètement pour y ajouter ses propres ingrédients. On reconnaît bien-là le savoir-faire du studio Techland, qui aura su faire de cette licence, ce qu’elle est aujourd’hui et deviendra demain avec l’arrivée d’un prochain épisode. Il est clair que beaucoup de fans du premier opus ne seront pas forcément adepte de cette nouvelle formule, cependant, elle devrait attirer beaucoup d’autres joueurs. Il faut bien garder en tête que ce stand alone est un épisode à part et qu’il mérite d’être pris comme tel. C’est toujours aussi plaisant de parcourir l’environnement, c’est très fluide et on a toujours cette impression de pouvoir s’accrocher un peu partout mais tout en restant crédible. Les effets de flou au bord de l’écran viennent grandement renforcer cette sensation de vitesse, tandis que la bande-son augmente rapidement notre niveau de stress. On se rend compte rapidement que le premier titre n’a pas pris une ride. Le studio a très bien adapté le concept pour cet épisode multijoueur.
Toujours dans la lumière
Niveau contenu, le jeu est bien fourni, il affiche plusieurs classes et de nombreux items, équipements et accessoires. Toute sorte d’armes sont disponibles, que ce soit des haches, couteaux, épées et même des masses. Comme dans le jeu original, elles comportent toutes leurs propres caractéristiques et une façon différente d’être utilisées. Certaines seront puissantes et lentes tandis que d’autres seront nettement plus rapides à utiliser mais bien moins conséquentes en matière de dégâts. Le titre offre de nombreuses possibilités lors de nos affrontements, en effet, il sera possible de parer des attaques et donc de prendre l’avantage, mais aussi d’esquiver ou même de mettre un coup de pied pour déséquilibrer nos adversaires. Il sera toujours possible de crafter des améliorations d’armes à l’aide d’items répartis sur la map, offrant ainsi quelques bonus en fonction de l’élément équipé. Il existe un grand nombre de personnalisation, que ce soit sur les vêtements de nos personnages dont il est possible de changer la veste, le pantalon et le masque ou même le skin de nos armes, des skins dans un style coloré et complètement décalés avec le thème. Le titre affiche de suite la mentalité recherchée avec ce stand alone.
Le terrain de jeu est recouvert d’armes et équipements, il est impossible d’en manquer. Lors de votre arrivée, il sera seulement possible de mettre la main sur des armes de corps à corps, des grenades de plusieurs sortes, des boucliers et même des couteaux de lancer. Seulement, durant la manche, il sera possible de voir apparaître sur votre mini-map des colis venant d’être largués. Ces caisses en question seront gardées par des mercenaires prêts à tout pour les conserver. Dans ce colis, il sera possible d’y trouver une arme à feu avec très peu de munitions mais assez puissantes pour changer le cours d’une partie, c’est à vous de voir si la récompense en vaut la peine. Pour le reste, il faudra trouver des kits de soin afin de vous soigner car votre vie ne remonte pas systématiquement seule. Une autre mécanique est à prendre en compte, bien connue des joueurs de la première heure. Vous possédez une barre d’endurance qu’il faudra intelligemment gérer lors de vos affrontements, en effet, si vous spammez la touche de frappe alors vous serez épuisé et il sera difficile de vous défendre. Tout semble bien huilé dans cet épisode en matière de gameplay.
Le titre ne se contente pas d’adapter la recette à cette sauce, mais en profite complètement pour y ajouter ses propres ingrédients.
Techniquement, le jeu est stable et c’est une bonne chose pour un early access, car beaucoup oublient ce point important à ce moment du développement. Le framerate est constant et graphiquement c’est toujours aussi beau. La totalité du jeu est en anglais, on regrettera tout de même l’absence de traduction même si cela n’est pas surprenant dans une version early access. En bref, cet épisode multijoueur profite grandement de la qualité du premier épisode de la série et confirme que techniquement le jeu est un succès. Comme dans tout bon free-to-play qui se respecte, on retrouvera des lootbox permettant de débloquer des cosmétiques uniquement pour nos armes et personnages. Une monnaie virtuelle rentre aussi en ligne de compte puisque vous gagnerez de l’argent lors de vos différentes parties. Celle-ci sert à acheter directement l’item souhaité ou alors de tenter sa chance dans des boîtes mystères. Il est possible de débloquer ces mêmes caisses à certains paliers de progression, elles vous laisseront le choix entre 3 cosmétiques différentes. Pour finir, il faut savoir que la version actuelle est vendue au prix de 19,99 € sous forme de pack fondateur, laissant place à certains avantages lors de la sortie définitive du jeu. Prévu pour 2019, sans date précise sur console, le titre sera alors proposé sous forme de free-to-play sur la totalité des plateformes disponibles.
J’ai adoré le premier épisode de la série, cependant, à l’annonce de ce stand alone, je ne faisais pas partie des plus heureux. Tout simplement, car je me suis dit que c’était encore une version bête et méchante d’un Battle Royale tirée d’une bonne licence. Techland a su me faire mentir, dès les premières minutes, le jeu a su me prendre dans ses bras et me rassurer. Le titre propose un gameplay totalement différent de ce que l’on connaît avec quelques mécaniques et enjeux bien différents mais surtout bien amenés. J’ai retrouvé le plaisir du premier opus avec les joies d’un bon mode multijoueur, certes, il faudra voir ce que propose le studio par la suite. Cependant, Dying Light: Bad Blood est sur de bons rails et promet de nombreuses heures bien fun à l’avenir.
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Date de sortie : 13/09/2018