Aperçu eFootball PES 2020 – Le Roi en bonne forme pour rester dans la place
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Rédigé par Mathieu Corso
A défaut de ne pas avoir encore tester FIFA 20, nous avons pu enfin poser nos petits doigts sur le fameux eFootball PES 2020. Le changement de nom pour PES avec le libellé eFootball signifie-t-il que le titre s’est une fois de plus grandement amélioré sur pas mal de points ?
Nous avons testé eFootball PES 2020 pendant plus de trois heures, et nous avons effectué un peu plus d’une quinzaine de matchs.
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ToggleLe contenu de la démo de eFootball PES 2020
Sans surprise, la démo que nous avons pu tester était bel et bien celle de l’E3 2019. Au programme, le soft nous permettait de jouer pas moins de huit équipes. On pouvait de ce fait prendre le contrôle du FC Barcelone, Arsenal, Flamengo, River Plate, Palmeiras, Boca Juniors, la France ainsi que PES Legend. Notez en revanche que la dernière équipe citée ne sera pas forcément incluse dans le jeu final, étant donné qu’il s’agissait de montrer quels types de joueurs vous pourrez avoir dans le mode My Club dans ce nouvel opus.
Du côté des stades sinon, on pouvait par ailleurs en jouer que cinq. Nous avions à disposition le célèbre Camp Nou de Barcelone, l’Emirates Stadium d’Arsenal, El Monumental, l’Estadio Alberto J. Armando ainsi que l’Allianz Parque. Des stades classiques en somme, et notez qu’il n’était possible que de choisir entre deux modes de difficulté entre normal, et le fameux mode superstar, l’avant-dernier mode de difficulté de PES. C’est tout pour le contenu de cette démo, mais sachez néanmoins que nous avons pu apercevoir que le menu du jeu a radicalement changé, et ce n’est pas pour nous déplaire.
Un gameplay toujours plus peaufiné ?
Une fois que nous avons parcouru le contenu de cette démo, nous avions la possibilité comme dans toutes les démos de PES, de faire un coup d’envoi rapide, et d’y choisir notre équipe. Du côté de l’interface rien n’a changé – hormis le menu princpal, bien plus clair -, et il en va de même pour le système de composition d’équipe, véritablement similaire à PES 2019. Dommage que les développeurs n’aient pas pensé à un peu plus le peaufiner, mais il faut dire que le tout était tellement complet à la base que l’on a vraiment du mal à savoir ce que les développeurs auraient pu changer, si ce n’est à la limite l’interface qui prend un peu de l’âge.
Pour le reste, dans son gameplay pur, eFootball PES 2020 est dans la continuité de son prédécesseur, tout en s’améliorant sur bon nombre de points. Tout d’abord, on retrouve pour notre bon plaisir cette construction du jeu, toujours aussi plaisante et diablement bien calibrée. On peut toujours doser nos passes pour qu’elles soient plus appuyées ou non, et les transversales sont plutôt réussies, grâce à une physique de balle manifestement bien retravaillée. On se rendra compte d’ailleurs que la balle est encore moins scriptée que par le passé, ce qui fait que sa trajectoire pourra être assez souvent un peu plus aléatoire.
Là où Konami s’est encore considérablement amélioré dans ce eFootball PES 2020, ce sera aussi dans les nouvelles animations que le soft propose. Que ce soit dans les dribbles comme dans les animations quand un joueur effectue une protection de balle, se prend une frappe ou encore un bon vieux tampon, tout est encore plus ancré dans un réalisme certain. Au passage, on notera aussi des frappes un peu plus pêchues, et notamment des frappes enroulées qui ont bien plus d’impact à l’écran pour le coup.
Concernant les dribbles, la licence de Konami s’offre cette année une nouveauté, avec le dribble en finesse. Cette feature a été implémentée notamment pour les nouveaux venus, mais fera également plaisir aux vétérans. Pour l’utiliser, il suffira de manipuler le joystick droit, ou bien en combinant le tout avec la fameuse touche R2. Qu’on se le dise, cela permet entre autres d’avoir un jeu beaucoup plus fluide et sans fioriture, et surtout de créer de belles actions de jeu propres via ce système de dribbles.
Des mécaniques sublimées
L’I.A. du soft est également en globalité un peu plus efficace, notamment sur l’aspect défensif et offensif. Effectivement, nous avons pu voir que les joueurs contrôlés par l’I.A. restaient plutôt intelligents dans le replacement défensif. Il en était de même pour le placement offensif et les appels en profondeur, beaucoup plus récurrents et efficaces que sur le volet précédent. Bien entendu, malgré les appels prononcés des joueurs contrôlés par l’I.A. vous vous doutez bien que vos passes ne passent pas toujours, histoire de ne pas trop en abuser.
En sus de l’aspect défensif, eFoobtall PES 2020 semble aussi proposer un épisode plus physique dans les duels, via des mécaniques plus prononcées. Pour dresser le tableau de manière limpide, le pressing est plus efficace avec les mêmes mécaniques que le précédent opus, et on peut désormais « chasser » le porteur du ballon adverse en combinant la touche de pressing, et la touche R1. Cela permet de défendre mieux, de récupérer plus facilement le ballon, sauf quand ce dernier le protège bien. Car effectivement, le tout dépendra de la position du joueur adverse, comme sur les tirs qui ont plus de chance de foirer si votre joueur est mal positionné ou pas du tout sur son bon pied. Au passage, on notera que la fatigue des joueurs se ressent encore plus sur cet épisode, et vous verrez souvent les joueurs qui commencent à avoir un mal fou à prendre la vitesse à 10 minutes de la fin du match par exemple.
Nous avons pratiquement tout abordé en nouveautés – les coup de pied arrêtés et les penaltys restent similaires aux précédents volets -, sauf les gardiens et l’arbitrage. Nos gardiens de but restent dans la continuité de PES 2019, et se dotent d’un équilibrage juste. Si on pourra à l’heure actuelle leur reprocher des sorties trop inutiles ou incohérentes, ceux-ci restent solides, excepté sur des un contre un où l’attaquant a tout le temps de l’ajuster, ce qui reste en soi réaliste.
Hormis cela c’est propre, et l’arbitrage en revanche souffre encore de quelques décisions un peu étranges. S’il siffle un peu moins sur les petits contacts qui n’ont pas lieu d’être sifflés, ce dernier ne sifflera que rarement sur des contacts forts où il y a clairement faute. Comme on nous l’a dit de toute manière, cette version démo de l’E3 n’était pas encore totalement équilibrée sur ces points là, en plus des statistiques des joueurs. Du coup, nous attendons une version plus avancée pour nous en faire un véritable avis par la suite.
On termine par son aspect technique, toujours dans une certaine solidité indéniable. Le Fox Engine semble encore faire des merveilles, et on retrouve bizarrement un aspect graphique un peu plus joli, propre, et avec cet effet de foule dans les stades qui nous surprendra toujours par sa beauté. Evidemment, on se doute qu’il y aura certainement quelques petites modifications sur la version finale – il n’y avait pas encore les commentaires sur cette démo d’ailleurs, donc à voir si on retrouvera le même duo Margotton/Darren Tulett par la suite. Mais en tout cas, pour l’heure, c’est véritablement flatteur pour la rétine, que ce soit aussi sur la modélisation faciale, les animations, les joueurs, voire de la pelouse, bien plus détaillée et propre que sur un FIFA.
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Date de sortie : 10/09/2019