Aperçu God of War Ragnarok – Une première mise en bouche qui fait furieusement envie
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Rédigé par Mathieu Corso
Il est incontestable que God of War Ragnarok est l’exclusivité de Sony la plus convoitée de cette année 2022. Après une assez longue attente, le titre de Santa Monica Studio sera disponible officiellement le 9 novembre prochain sur PS4 et PS5. Pout une suite à l’excellentissime God of War, qui sera on le rappelle cross-gen, il faut dire que notre premier rendez-vous avec ce bon vieux Kratos explose allègrement toutes nos attentes.
Conditions de l’aperçu : Nous avons joué à l’intro et parcouru le premier royaume de God of War Ragnarok – Svartalfheim, déjà aperçu dans les divers trailers, ce qui représente les cinq premières heures de jeu. Le titre a été testé sur PS5, principalement en mode performance.
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ToggleUn début franchement réussi
Rien que sur ces cinq premières heures de jeu, God of War Ragnarok arrive déjà à nous mettre d’accord sur le fait qu’il sera du même acabit que le premier volet, voire un cran au-dessus. L’introduction que nous propose le soft est beaucoup plus percutante avec quelques combats qui s’offrent une mise en scène de haute volée. C’est déjà un bon point, d’autant que l’on retrouve une nouvelle fois cette relation entre Atreus et Kratos qui nous avait manqué, et qui sera certainement amenée à évoluer encore plus en profondeur au fil du jeu.
Bien entendu, il s’agit là d’un point qu’il faudra vérifier une fois que l’on arrivera à un point plus avancé dans le jeu mais qu’on se le dise, la narration est encore plus excitante que le premier God of War de 2018. En effet, les quelques zones d’ombres du premier volet commencent peu à peu à s’éclaircir pour notre bon plaisir. A ce stade de la preview, force est de constater que nous ne sommes certainement pas au bout de nos surprises tant le soft a beaucoup de choses à nous raconter. A noter par ailleurs qu’il est possible, avant de lancer le jeu, d’avoir un court résumé du jeu précédent, pour celles et ceux qui auraient oublié certains moments clés de l’histoire du premier God of War.
God of War Ragnarok jouit également direction artistique qui, on peut le dire, en jette. Alors certes, l’effet de surprise semble évidemment atténué sur le début du jeu avec des décors assez familiers du premier opus, mais le royaume de Svartlfheim que nous avons pu visiter est terriblement grisant. Ce royaume des nains est vivant, un peu plus aride et coloré, et nous offre encore une fois des panoramas qui forcent le respect. Nous sommes curieux de voir la teneur des autres décors à parcourir au fil du jeu mais rien que sur cette partie, c’est une bombe artistique ni plus, ni moins.
Pas de bouleversement, mais quelques améliorations par petites touches
Le gameplay du premier God of War étant déjà extrêmement solide, il n’y avait absolument aucune raison de changer quoi que ce soit. C’est chose faite puisque le soft n’embellit que par petites touches la jouabilité du premier volet. On retrouve pour l’heure des combats encore plus fluides, plus brutaux avec des exécutions encore délicieuses, et des parades parfaites et bien calibrées. D’ailleurs, le titre s’étoffe avec les attaques signatures. Autrement dit, Kratos peut désormais imbiber sa hache Léviathan de glace et ses Lames du Chaos de feu, afin de faire énormément de dégâts élémentaires aux ennemis qui sont sensibles au feu, ou à la glace.
Ce petit détail apporte un petit plus au gameplay comme les attaques sautées, puissantes et apportant une touche jouissive supplémentaire. Un nouveau bouclier est aussi de la partie sur God of War Ragnarok. Ce dernier permet d’effectuer des parades, mais aussi d’absorber les dégâts et ainsi tout relancer sur son adversaire avec une grosse onde de choc. Des améliorations qui sont vraiment bienvenues, d’autant que les dégâts élémentaires sont à nouveau de la partie. Cela force une nouvelle fois à avoir une vraie stratégie de combat pour chaque créature, qui seront plus ou moins sensibles à certaines attaques en particulier.
On notera aussi un nouveau dégât élémentaire qui fait aussi son apparition, ce qui apportera de surcroit un nouveau challenge à surmonter. Soit dit en passant, en parlant de challenge, God of War Ragnarok, dans son mode équilibré, est finalement bien ficelé. Chaque joueur devrait y trouver son compte, avec pas moins de cinq modez de difficulté sur le soft, rien que ça.
Pour le reste, sachez que de nouvelles créatures sont présentes sur God of War Ragnarok. La plupart des monstres sont pour le moins impressionnants et apportent un bon vent de fraicheur par rapport au premier volet, qui nous faisait parfois affronter les mêmes types d’ennemis inlassablement. Ce défaut là a donc visiblement été gommé, et on espère voir encore plus de créatures diverses et variées à affronter sur les prochaines heures.
Sur l’interface, God of War Ragnarok a été repensé de manière pragmatique. Ici, que ce soit sur les onglets compétences, armes voire améliorations de l’équipement via la boutique de Sindri et Brok, le titre est beaucoup plus intuitif qu’auparavant. Les compétences s’améliorent toujours à base de points d’expérience, et les ressources glanées permettent ensuite d’upgrader vos armes ou votre bouclier afin d’augmenter vos différentes statistiques – chance, vitalité etc… – et votre rang global. Le fait que l’interface soit plus concentrée est une bonne chose, et nous donne la faculté de nous y retrouver instantanément. On espère juste que l’on gagnera beaucoup plus d’armes ou de nouvelles compétences intéressantes au fil de notre progression, ce qui reste à vérifier.
Un équilibre qui fonctionne bien
Comme le premier opus, la production de Santa Monica Studio reste sur une formule qui marche très bien. Sur cette partie à Svartalfheim, le titre arrive à trouver un équilibre parfait entre puzzles à résoudre, combat, mais aussi exploration. Justement, les puzzles à résoudre avec la hache Léviathan sont pour le moins extrêmement bien soignés, et forcent mine de rien à réfléchir sur les mécanismes à utiliser.
La construction est en tout cas intelligente et bien ficelée, et l’exploration dans ce monde semi ouvert sera une nouvelle fois captivante. Toute cette séquence d’exploration nous a permis entre autre de tomber par exemple sur quelques quêtes annexes à remplir, et qui nous ont parues toutes aussi intéressantes que dans le premier volet, car elles étendent finalement le lore du soft, ou vous donnent des récompenses plaisantes. Qu’on se le dise, le titre saura certainement varier les plaisirs.
Au passage, et pour finir cette preview, God of War Ragnarok semble avoir aussi dépoussiéré le système de voyages entre les royaumes. Auparavant dans une salle avec l’aide du Bifrost, le voyage s’effectue désormais directement grâce aux fameuses portes magiques, pour beaucoup plus de simplicité. C’est une bonne idée, bien que la map pour s’y retrouver manque parfois un poil de lisibilité, comme le premier opus finalement.
Il n’y a pas à dire, ce premier rendez-vous avec Kratos est tout aussi excitant que le premier volet. Si évidemment, il n’y a pas eu de gros changements dans le gameplay car tout fonctionnait bien sur le premier jeu, force est de constater que Santa Monica Studio n’a pas l’air de s’être reposé sur ses lauriers. Le titre s’est amélioré par petites touches sur son gameplay, a vraiment gommé les petits défauts présents sur le premier God of War, en nous en mettant surtout plein les yeux sur sa mise en scène comme sur sa direction artistique, vraiment attrayante. Notre première impression est en somme plus qu’enjouée, et rendez-vous début novembre pour notre verdict final qui, on l’espère, sera du même acabit que cet aperçu.
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Date de sortie : 09/11/2022