Aperçu Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau – En attendant Ganon
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Rédigé par Doodz
Nintendo et Koei Tecmo nous proposent Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau en attendant la fameuse suite de Breath of the Wild. S’il s’agit bien d’un nouveau Zelda Musou, il ne fait pas suite au premier jeu du nom mais sert plutôt de préquel à l’épisode de 2017.
Conditions de l’aperçu : Nous avons pu jouer une demi-douzaine d’heures à Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau sur Switch classique (en mode docké et en mode portable). Ce qui nous a permis d’aller plus loin que dans la démo déjà disponible sur l’eShop.
Ah bon, on peut pas spammer deux boutons comme d’habitude ?
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les Musou ou Hyrule Warriors, il s’agit d’un Zelda mais fait par l’un des studios qui travaillent sur les Dynasty Warriors, c’est à dire que l’on y trouve un gameplay Beat them all où l’on affronte les ennemis par centaines et cette version dans l’univers de Breath of the Wild ne déroge pas à la règle. Les habitués du genre ou ceux qui ont au moins fait l’un des nombreux portages seront en terrain connu. Enfin presque…
En effet, le gameplay des personnages est très différent et on ne parle pas du casting. Il aurait été simple de reprendre les movesets de Link, Zelda et Impa puis de recycler ceux de Darunia, Ruto et les autres pour les Prodiges par exemple. Mais Koei Tecmo a voulu coller au plus près du jeu d’origine, quitte à complexifier le tout. En dehors de Link qui peut toujours facilement bourriner, les autres ont tous des systèmes à apprivoiser pour profiter de leur potentiel.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a jamais eu de personnages plus techniques dans les Musou mais simplement que la part dans le casting n’a jamais été aussi importante. On peut aussi ajouter la Tablette Sheikah et ses nombreux modules dont les effets changent aussi selon le personnage utilisé. Cet Hyrule Warriors n’est donc pas beaucoup plus difficile ou plus complexe, il demande simplement de plus s’intéresser au fonctionnement de ses combattants.
Il faut aussi noter l’ajout majeur, comparé à Breath of the Wild mais aussi aux Musous, les missions à bord des Créatures Divines. Oui, on peut bien contrôler ces espèces de robots géants dans des niveaux dédiés qui nous permettent de tomber par dizaines les monstres si coriaces d’habitude. Mais il nous faudra encore avancer pour savoir s’il s’agit de phases gadgets ou si elles ont bien un intérêt après l’effet de surprise. Vu la structure et l’absence d’autres modes pour l’instant, on est également curieux de voir le endgame.
Prequel of the Wild
Vous vous en êtes probablement rendu compte avec les images ou la mention des Prodiges, Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau se déroule dans le monde, et plus précisément dans le passé, de Breath of the Wild. Pour être exact, il couvre la Grande Calamité qui se passe 100 ans avant le réveil de Link. Et l’introduction du jeu joue avec l’idée qu’il soit canonique ou non. Car il faut avouer qu’il serait étrange de la part de Nintendo de laisser un jeu finir de cette façon s’il suit bien le programme.
Cela nous rend donc d’autant plus curieux sur la suite des événements après avoir joué quelques heures, vu le destin funeste de certains des personnages. Mais quelque soit l’issue de cette aventure, les fans seront forcément ravis de passer du temps en compagnie de Revali, Urbosa et les autres tout en visitant un Hyrule en meilleur état. D’ailleurs s’il ne reprend pas le monde ouvert, le titre fait un bon travail pour évoquer le vaste univers que l’on connaît.
Pour cela, il troque les menus pour une carte du monde. Améliorer un personnage demande toujours de farmer des ressources mais on nous présente désormais cela comme une petite quête ce qui ajoute une saveur particulière. Mais pas d’inquiétude si cela vous angoisse déjà, pas de quêtes Fedex, il s’agit tout simplement d’un petit texte à lire ou non pour avoir un peu de contexte. Pareil pour la navigation sur la carte qui permet également de revenir à un menu plus classique.
On terminera ce rapide aperçu par la partie la plus faible de cet Hyrule Warriors : sa technique. Sa démo faisait très peur à ce niveau-là et la version finale ne fait guère mieux. La Switch a du mal et cela se ressent au niveau framerate tout comme sur la résolution réduite qui donne donc une image étirée. C’est donc un peu flou en mode docké mais l’on s’y habitue et en mode portable, c’est vraiment très flou. On attend donc de voir les différents patchs et surtout les batailles finales forcément plus imposantes.
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Date de sortie : 20/11/2020