Aperçu My Time at Sandrock – Un futur bon jeu de simulation de vie ?
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Rédigé par Striklight
Trois ans après la sortie officielle de My Time at Portia, le studio Pathea Games revient avec son tout nouvel opus pour la licence My Time. En effet, My Time at Sandrock arrive dans nos douces contrées ce 26 mai 2022 en accès anticipée. Ce nouveau titre garde la même recette qui a fait le succès de Portia dans le but de perfectionner l’expérience, mais tombons nous dans la marmite d’un DLC dissimulé ?
Conditions d’aperçu : Le jeu a été testé pendant une quinzaine d’heures sur un PC équipé d’une RTX 3060 et d’un I5 – 11300h à partir d’une version envoyée par l’éditeur.
Deviens le meilleur architecte de ta région
My time at Sandrock plonge le joueur ou la joueuse en plein cœur d’un monde post-apocalyptique, dans la région désertique et rocailleuse de Sandrock. Après avoir accepté une offre d’emploi afin d’être un artisan de renom, c’est armé de nos bon vieux outils que nous devons redonner à la communauté sa gloire d’antan, et ainsi démarrer notre nouvelle vie.
Ainsi, tout comme dans My Time at Portia, la récolte de ressources et le craft seront vos principaux objectifs. En effet, le titre reprend la même base de gameplay que son prédécesseur, ce qui permet aux habitués de ne pas être dépaysés, mais la sensation de redite se fait sentir très rapidement. De plus, l’HUD est moins percutant ce qui fait qu’on se perd rapidement dans l’inventaire lorsque nous avons accumulé énormément de ressources. On peut également rajouter des problèmes de traduction si on veut tirer sur la corde, sans oublier bien évidemment que nous sommes sur un accès anticipé, donc ces problèmes peuvent être amenés à être corrigés.
On a toujours notre petit atelier qui nous sert de maison que nous pouvons agrandir comme bon nous semble. On va pouvoir y ajouter nos différentes machines afin de fabriquer divers objets pour l’accomplissement des quêtes. Effectivement, comme tout bon RPG qui se respecte, My Time at Sandrock possède des missions principales, mais aussi des quêtes secondaires qui ne sont malheureusement pas marquantes car on tombe dans le syndrome des missions fedex.
Nous avons également un arbre de compétences à l’instar de Portia, qui est divisé en quatre branches, le social, le combat, le ramassage, et l’atelier. Comme dans l’épisode précédent, le cheminement de la progression est très bien amené, de sorte à ce que le joueur ou la joueuse ne soit pas perdu dans une avalanche de compétences en tout genre.
Sandrock possède une capacité d’attraction aussi folle que Portia. On a toujours quelques chose à faire ou à accomplir, comme élever nos animaux, explorer des nouvelles zones, effectuer des commandes, etc. Tout ceci nous donne l’envie de revenir sur le jeu très régulièrement. De fait, avoir le besoin de retourner constamment sur le soft est une très grande force pour un titre qui se veut être un jeu de simulation de vie.
Une exploration en plein désert
Dans My Time at Sandrock, on est amené à explorer la région désertique qui nous entoure afin d’obtenir nos diverses ressources, mais aussi dans le but de sympathiser avec les PNJ qui peuplent le soft. Avec ces derniers on va pouvoir leur acheter des objets, accepter des contrats, faire des recherches pour débloquer de nouveaux schémas, et surtout, développer nos relations. Cependant, tout ce cheminement fonctionne de la même façon que sur l’opus précédent renforçant ce sentiment de déjà-vu.
On a également toujours les changements climatiques qui surviennent lors d’un changement de saison. De même pour les divers événements qui s’ajoutent à notre calendrier, comme les festivals ou les anniversaires. Absolument tout, nous rappelle qu’on a joué à My Time at Portia et qu’on connait déjà tout ça, surtout lorsque l’on fait face à notre premier ennemi et qu’on est devant le même point noir que Portia, à savoir les combats.
Tout comme dans l’épisode précédent, les combats se résument uniquement à attaquer et esquiver. On peut débloquer des armes à feu pour défoncer des poulets mutants, ou obtenir des combos dans l’arbre de compétences, mais en soit on reste toujours à faire des affrontements basiques et totalement bateaux comme dans l’ancien opus. De plus, lors de nos explorations on a la possibilité de tomber sur une autre feature présente dans Portia. En effet, les ruines abandonnées font leur retour et permettent toujours de récupérer un maximum de ressources, ainsi que des artéfacts, mais préparez vous de bons petits plats pour ne pas tomber à court d’endurance lors de vos recherches souterraines.
La carte en elle même semble moins vivante et surtout moins détaillée actuellement, mais rappelons que le jeu sort en accès anticipé, et donc, cette dernière aura le temps d’être peaufinée. De même pour les FPS qui ont tendance à chuter régulièrement en extérieur. Cela dit, afin de finir sur une note positive, les graphismes et la direction artistique du titre sont vraiment très jolis et agréables pour les yeux, sans être phénoménaux non plus. C’est de même pour les visages des personnages qui sont plus travaillés avec plus de personnalisation que sur Portia, mais sans être du même calibre qu’un MMORPG où on passerait trois heures pour la création de notre personnage.
Nous sommes ressortis satisfaits de nos premières sessions sur My Time at Sandrock, même si le gameplay reste similaire à Portia et que le soft donne l’impression de n’être qu’un simple DLC de l’opus précédent. En effet, nous sommes sur la même base que l’épisode précédent avec juste un changement d’environnement pour différencier les deux jeux. Cela dit, le soft arrive tout de même à nous faire rester pendant des heures, et à nous donner l’envie d’y revenir car nous avons toujours une petite chose à faire dans ce monde post-apocalyptique désertique. Ainsi, nous sommes confiants sur la qualité et l’évolution du jeu pour les prochains mois/années, mais on espère qu’il arrivera à se démarquer de son grand frère.
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Date de sortie : 02/11/2023