Aperçu : Rage 2 – Un monde ouvert perfectible mais de bonnes mécaniques de FPS
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Rédigé par Quentin
A l’occasion d’une visite chez Bethesda, nous avons pu nous essayer pendant près de trois heures une démo du prochain FPS de ID Software en collaboration avec Avalanche Studios (Just Cause), le fameux Rage 2. L’occasion pour nous de vous donner un avis plus prononcé qu’à la Gamescom 2018.
Walker Ranger sans le Texas
Lors de cette démo, nous incarnions un jeune ranger du nom de Walker (la version finale vous donnera la possibilité d’incarner également une femme) chargé de rencontrer la maire de Loosum Hagar à propos d’un mystérieux projet. On ne s’étalera pas sur le scénario étant donné que nous avions peu d’éléments, en revanche nous avons pu profiter d’une grande partie du monde ouvert que propose ce titre aux allures d’un Mad Max coloré. On passe également rapidement sur l’aspect technique du jeu puisque nous avons joué à une démo de pre-alpha créée au mois de novembre. Toutefois malgré un peu d’aliasing et quelques soucis de luminosité, nous n’avons constaté aucun bug.
Une fois notre mission en poche, nous avons pu déambuler dans les rues pour embêter des PNJ. Quelques-uns proposaient des quêtes annexes, mais elles n’étaient pas disponibles lors de cette démo. Nous devions voir un gros bonnet du coin nommé Klegg Clayton mais le videur à l’entrée du bar où il se trouvait ne laissait entrer que les célébrités. Qu’à cela ne tienne, c’était l’occasion de partir en vadrouille pour se faire un nom dans le milieu des différents divertissements, et observer ce que ce monde ouvert avait à nous offrir.
Nous avons essentiellement évolué dans la partie désertique de la carte, mais nous avons pu observer d’autres environnements via des trailers montrés par Bethesda, mais également par nous-même en nous baladant après avoir terminé les objectifs. Malgré quelques zones un peu vides à première vue, nous avons pu admirer quelques décors qui tapaient dans l’œil comme des grands canyons ou des lotissements immaculés par les ravages d’un autre temps. De ce que l’on a pu voir, l’ambiance post-apocalyptique semble bien retranscrite visuellement.
La direction artistique assume parfaitement ce côté loufoque mis en avant dans la communication autour du soft, surtout à travers les personnages que l’on a pu rencontrer. Desdemonia par exemple, une femme d’un certain âge au look de pin-up avec qui l’on a échangé pour participer au « Mutan Bash Tv », une émission de télé où le participant doit survivre à plusieurs vagues d’ennemis. On est très loin de Motus ou Question pour un champion, vous l’aurez compris.
« Pan Pan Vroom Vroom »
Entre tous les objectifs, il fallait bien évidemment prendre la route à bord de véhicules, et là on entre dans le point noir de cette démo selon nous. En plus des sensations de conduite qui ne sont pas trop au point, il était presque impossible de dévier de la route pour rouler où l’on voulait ce qui est plutôt dérangeant dans un monde ouvert. Il faut dire que nous n’avons pas testé tous les véhicules du jeu, mais aucun de ceux que l’on a piloté (dont une moto) n’ont offert de bonnes sensations.
L’univers du jeu donnait aussi quelques signes de vie. Lors de notre virée, nous sommes passés à côté de courses-poursuites, d’agressions sur le bord de la route, et d’autres félonies en tout genre. En cherchant bien, on pouvait également trouver des petits repaires de bandits cachant de grosses caisses de matériaux, et des billets verts. Certains, un peu plus élaborés, cachaient des armes annexes comme le lance-roquette que l’on a pu récupérer. On en vient ainsi à la meilleure partie du jeu : les gunfights. Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de structure, le design laisse un minimum de place à la verticalité.
En effet, le gameplay se veut dynamique grâce aux nombreux pouvoirs que l’on peut activer. On peut entrer en scène avec un écrasement pour créer une onde de choc puissante puis lancer un vortex qui attire les ennemis en les faisant virevolter pour ensuite canarder dans le tas. Les combinaisons entre les pouvoirs et les armes, qui offrent de bonnes sensations il faut l’avouer, représentent la partie la plus fun de Rage 2. On a vraiment apprécié cet aspect tout en sachant que nous n’avions pas accès à toutes les armes et tous les pouvoirs. L’unique boss que l’on a pu combattre nous rassure aussi sur le challenge que proposera le titre (sans parler des robots sur un pont qui nous ont littéralement détruits pour un rien à un moment). Grâce au passage dans « Mutan Bash Tv », on sait que l’on a affaire à une grande variété d’ennemis tout au long de l’aventure.
Il y a encore énormément de choses à voir et à confirmer lors de sa sortie, mais nous avons survolé quelques petites choses qui ont piqué notre curiosité comme le menu où l’on peut élargir les villes et le garage. Car certains bonus passifs s’activent uniquement dans des zones que l’on a développées, ce qui nous rend parfois plus faible à l’extérieur. On salue enfin la bande-son qui profite d’excellents morceaux donnant un peu plus de peps à l’action. Le rendez-vous est pris le 14 mai sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.
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Date de sortie : 14/05/2019