Aperçu : Resident Evil 2 Remake – Quatre heures de jeu horriblement jouissives
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Rédigé par Quentin
Lors d’une visite chez Capcom France, nous avons eu la chance de jouer près de quatre heure à Resident Evil 2 Remake. Si vous avez suivi les différentes vidéos de gameplay depuis son annonce, nous étions transportés juste après le boss qu’avait affronté Claire Redfield. On précise que le jeu tournait sur PS4 Pro.
Snack Bar chez Léon
Très attendu par les fans de la licence, Resident Evil 2 Remake ne montre que des bonnes choses depuis son annonce. Il nous avait déjà fait une forte impression lors de la Gamescom 2018 même s’il ne s’agissait que d’un combat de boss. Désormais, nous avons une vision beaucoup plus grande du déroulement et du gameplay grâce à ses quatre heures en plein cœur de l’aventure. Nous avons commencé en prenant le contrôle de Leon. Accompagné d’Ada Wong, nous devions trouver un moyen de rentrer dans le département de police de Racoon City. On profite de l’occasion pour dire que nous resterons relativement vague sur le scénario histoire d’être prudent avec tout le monde (même si on se doute que bon nombre de fans connaissent déjà le fin mot de l’histoire).
Pour résumer, le but de nos deux protagonistes dans cette séquence était de trouver des informations sur le « Virus G » transformant les gens en mort-vivants. Cette première partie avec l’officier de police était principalement contemplative. L’occasion pour nous d’admirer ce que peut offrir le « RE Engine » dans ce remake, que ce soit en extérieur ou dans dans des lieux plus exigus en ayant tout de même comme point commun cette ambiance sombre, admirablement bien rendu grâce à des effets d’ombres et de lumières d’excellente facture. Cet aspect photo-réaliste couplé à l’essence des premiers Resident Evil fait mouche, et on a plaisir de retrouver cette vue à la troisième personne, caméra à l’épaule.
Capcom a su prendre le meilleur de l’époque pour que les anciens savourent la nostalgie tout en ajoutant le confort de la modernité. En jouant à cet opus, on retrouve surtout les sensations de Resident Evil 4 (l’un des meilleurs opus de la saga selon moi) sans la grande rigidité que l’on pouvait ressentir auparavant. Nous sommes également devant un pur survival horror, et non un shooter qui lui emprunte quelques éléments. On prend conscience de cet état de fait en prenant, par la suite, le contrôle de Ada Wong habillée de sa magnifique robe rouge. A partir de là, on expérimente les phases d’énigmes grâce à l’un de ses gadgets permettant d’activer des interrupteurs pour rediriger l’alimentation électrique vers une porte par exemple. C’est aussi là où l’on croise nos premiers zombies dans les allées sombres donnant sentiments d’insécurité de stress permanent. Bien entendu, ce sont les ingrédients que l’on recherche dans un bon survival horror. Le paroxysme de ces sentiments est atteint avec le T-00 qui nous pourchasse sans relâche. Et n’espérez pas le mettre K.O avec des simples armes.
« Under my Umbrella »
On ne tarit pas d’éloges sur ce remake qui s’annonce vraiment réussi. L’ambiance, le gameplay, la nostalgie… Tout est là pour combler le fan de la première heure, mais aussi celui qui découvrira la saga et ses racines qui lui ont donné ses lettres de noblesse. On fait le point sur ce que l’on a vu avec Léon et Ada : l’aspect contemplatif, l’exploration sous une ambiance inquiétante et pesante, les énigmes, et de l’action. Nous avons le condensé de tous ces éléments lorsque l’on incarne Claire Redfield bien après. Le périple de la jeune se joue en parallèle de celui de Léon et Ada. Elle doit donc emprunter des chemins différents et explorer de nouveaux endroits. C’est avec elle que l’on a eu le plus de plaisir manette en main.
L’aspect Metroidvania du titre s’exhibait pleinement, le commissariat étant un dédale très tortueux à parcourir. Les zombies qui sortent de nulle part, les pièces cachant parfois un « licker », sans oublier le T-00 qui venait mettre quelques coups de pression comme si ça ne suffisait pas, sont quelques uns des dangers qu’il faut gérer en permanence afin de résoudre les différents puzzles et progresser. Sans oublier qu’il est parfois nécessaire pour un objectif annexe. C’est le cas lorsque l’on a voulu récupérer une arme cachée. Si l’on s’y prend mal, cela peut nous mettre dans la panade plus qu’autre chose car la gestion de l’inventaire est l’un des points névralgiques du soft. Nous sommes limités et parfois faibles, on ne peut pas tout exploser sans discernement, et c’est un autre point fort de la licence. Même s’il est possible de laisser le surplus dans un coffre disponible aux points de sauvegarde, il est tout de même nécessaire de faire des choix sur son arsenal ou les éléments de craft que l’on veut garder sur soi. Les couteaux, et les grenades sont de magnifiques garde-fous qui nous donnent la faculté de se sortir de situations délicates comme lorsque qu’un licker est sur le point de nous éviscérer.
C’est exactement ce qui nous est arrivée avec l’une de ces créatures, un QTE s’est alors déclenché et l’on lui a gentiment déposé une petite grenade dans sa gueule avant de lui tirer dessus pour qu’il explose. Toutefois, ils ne nous sauvent pas toujours de certaines mauvaises décisions comme lorsque l’on évalue mal les déplacements et que l’on se retrouve dans un cul de sac avec tous les dangers évoqués précédemment aux fesses. Capcom a également profité du remake pour rajouter quelques passages nouveaux qui n’étaient pas présents dans le jeu de base, mais nous n’en diront pas plus pour vous laisser la surprise.
Le dernier point que l’on abordera est l’aspect sonore qui est, lui aussi, assez réussi pour l’instant. Si le sound-design semble irréprochable, on ne peut pas encore se prononcer sur la totalité de la bande-son, bien que la musique très inquiétante qui se déclenche à l’approche du T-00 donne un bon avant-goût. En revanche, on pourra regretter que le casting français des précédents opus n’ait pas été repris ici (en tout cas pour Léon et Claire). Certes, les personnages sont plus jeunes, mais il est dommage de ne pas avoir une certaine continuité. Au-delà de ça, le doublage français reste de très bonne qualité.
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Date de sortie : 25/01/2019