Aperçu Revita – Un Roguelite qui sort le grand jeu ?
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Mathieu Corso
De plus en plus de Roguelite sortent ces temps-ci, et Revita ne déroge pas à la règle. Développé par BenStar, un studio dirigé par une seule personne, le titre est disponible pour l’heure en accès anticipé sur Steam depuis le 3 mars dernier. Pas encore totalement terminé au niveau des stations à parcourir d’une traite, cette première mise en bouche de Revita nous a-t-il donné le sentiment de jouer à un rogue-lite différent de d’habitude ?
Conditions de test : Nous avons joué à Revita durant 6 heures afin de découvrir les trois différentes stations de la tour de l’horloge que propose le soft, et en effectuant un peu plus d’une trentaine de run. Cela nous a suffi pour découvrir toutes les mécaniques de jeu. Revita a été testé sur PC à la manette avec 16 Go de Ram, une GTX 1070 et un i5 cadencé à 3.8 GHz.
Bienvenue dans le métro des réminiscences
Comme tous rogue-lite qui se respecte, Revita nous entraine dans une narration assez légère. Nous y incarnons un petit garçon se retrouvant au début du jeu dans dans la tour de l’horloge. Notre héros monte d’étage en étage sous forme d’un didacticiel, jusqu’à arriver à un boss. Seulement voilà, notre petit garçon se fait dézinguer par ce dernier, et se retrouve plongé dans une station de métro nommé la station des réminiscences.
On attend de voir la teneur de la narration et sa finalité même si comme la plupart des rogue-like, cette dernière fera certainement corps avec le gameplay et tout le système de jeu. Notez que pour le moment, Revita ne s’offre que seulement trois petites stations à parcourir sur cet accès anticipé, mais on se doute qu’il y en aura beaucoup plus dans sa version 1.0. Ceci dit, ces trois stations à parcourir sont bien suffisantes pour voir toutes les mécaniques de jeu, et les boss restent pour le moins assez agréables à combattre.
Il y a déjà de la qualité sur le contenu et la narration en somme, même s’il y a encore des points à éclaircir sur le jeu final. En revanche, la direction artistique de Revita est au passage une réussite sur ces trois premiers mondes à parcourir. Ces trois biomes restent variés en matière de décors, et le style graphique coloré façon 16 bits est complètement adorable. Rien qu’avec ça, la production de BenStar est d’ores et déjà accrocheuse.
C’est le Roguelite de votre vie !
Pour ce qui est du gameplay, Revita est un Roguelite des plus classiques à première vue. Nous partons sur un roguelite en 2D où il s’agit de monter chaque étage de la tour de l’horloge générés procéduralement en tuant des monstres, jusqu’à arriver à la salle finale contenant le boss du monde en question. Une fois ce dernier vaincu, vous passez à la station suivante en prenant un métro, et rebelotte. La progression est ainsi traditionnelle d’un Roguelite, avec ceci dit une verticalité dans la progression qui n’est pas pour autant déplaisante.
Eléments de Roguelite oblige, notre personnage peut lors de ses nombreuses parties dégoter une palanquée de reliques, de clés déverrouillant des portes quand elles apparaissent dans les salles voire des boost d’attaques sur les monstres, mais pas que. En effet, notre héros peut également acheter tout cela avec de la vie. Du coup, vous pourrez donner un peu de votre vie contre l’ouverture d’un coffre, via un sacrifice, ou bien l’achat de reliques et boost via le marchand lors de votre partie.
Voilà en somme une mécanique de jeu qui permet à Revita de se démarquer des autres Roguelite. Cela donne quelque chose d’aussi original que fourbe dans la pratique, forçant ainsi le joueur à réfléchir à deux fois avant d’acheter quoi que ce soit. Bienheureusement, il y a toujours moyen de se soigner si votre jauge d’âme bleue se remplit en tuant les diverses créatures. Mais parfois, cela ne suffit pas car la moindre erreur de timing de votre part peut être fatale, que ce soit face à un bête mob comme un boss.
Revita demande ainsi d’être précautionneux, mais notez que vous pouvez quand même bénéficier d’autres bonus comme des armes secondaires. Toutefois, ces pièces en question n’apparaissent qu’aléatoirement dans chaque salle que vous visitez. Il en va d’ailleurs de même pour la libération de certaines âmes sur vos premières run qui vous permettront ensuite d’avoir de débloquer d’autres personnages, et donc d’autres pièces spéciales. Preuve là encore que le génération procédurale est bien ficelée, car chaque run sera complètement différente.
Pour vous aider aussi dans la quête de finir ces mondes d’une seule traite, il y a la station des réminiscences. Ici, les achats se font via des pièces d’âmes, récoltés à la fin de vos runs. Cette monnaie servira à acheter des reliques pour une seule et unique run – ces dernières sont perdues à chaque trépas -, et ainsi nous donner d’office des avantages non-négligeables.
Vous pourrez aussi acheter quelques éléments de décors cosmétique dans cette fameuse station, comme des bonus pour vos futures runs. Clairement, ce système est vu et revu, tout en restant quand même efficace dans la pratique. On appréciera également la difficulté du titre, pour l’heure assez équilibrée mais où chaque faute d’inattention peut vous mettre mal en point et vous faire recommencer du tout début.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 21/04/2022