Aperçu Riders Republic – Une bêta pleine de bonnes sensations
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Rédigé par Quentin
Malgré un récent petit report de 2 mois, Riders Republic est en assez bon état pour proposer une bêta fermée qui s’est déroulée du 23 au 25 août 2021. Nous avons justement pu prendre en main le titre par ce biais lors d’un évènement organisé par Ubisoft. Une première approche qui nous permet de savoir s’il roule vers le succès où s’il pédale déjà dans la semoule.
Tu connais Steep toi ?
Ubisoft Annecy tenait de bonnes idées sur Steep, malgré une réception mitigée. Un concept que le studio pousse ici plus loin en ne se limitant plus aux paysages enneigés avec Riders Republic, un jeu en monde ouvert combinant plusieurs sports extrêmes : Vélo tout terrain, ski, snowboard, wingsuit, et rocketsuit. Concrètement, le titre vous offre un énorme terrain de jeu pour pratiquer tous ces sports. Il se compose de 7 parc nationaux américains modelés fidèlement à partir de données satellites, ce qui nous offre ainsi une énorme variété de parcours. Bien que nous n’ayons évidemment pas pu expérimenter toute la carte dans ses moindres recoins, on peut d’ores et déjà dire qu’il s’agit de la plus grande prouesse du titre héritée de Steep, mais qui atteint ici un niveau supérieur.
Il suffit d’ouvrir la carte pour s’en rendre compte grâce à une option très sympathique qui nous permet de la passer en 3D et de faire du repérage assez facilement ou bien d’observer les performances des fantômes de joueurs qui pullulent et qui donnent beaucoup de vie au cadre. Avec un terrain de jeu de pareil, on lui pardonne aisément l’aspect technique qui reste correct mais sans plus.
Après quelques heures d’introduction aux courses, et aux modes, on peut littéralement parcourir l’espace à sa guise en changeant d’équipement à la volée. Un petit saut en vélo avant d’atterrir dans la neige ? Une simple touche suffit pour mettre le titre en pause et prendre son snowboard pour glisser tranquillement après. Certes, on aimerait plus de fluidité dans les transitions (avec un changement en temps réel), mais la formule passe assez bien. Bien que le titre en fasse un peu trop sur le côté « yo, c’est cool de rider comme un fou« , il a au moins le mérite de donner un fil conducteur à celles et ceux n’aimant pas être livrés à eux même. Votre but est ainsi de participer au plus prestigieux évènement : Le Riders Ridge Invitational.
Malgré tout, le système de progression se traduit par l’acquisition d’étoiles qui permettent de débloquer du nouveau contenu comme des courses. Toutes les activités du jeu vous en procurent, et celles-ci nous semblent en plus assez nombreuses et variées pour éviter ce sentiment d’avoir vite fait le tour des possibilités. Il y a fort à parier que l’on soit addict à au moins quelques modes bien huilés. Les autres carottes sont bien entendu les différents cosmétiques que l’on peut obtenir via la monnaie du jeu ou bien avec l’argent réel sur la boutique avec une monnaie premium (uniquement des cosmétiques donc aucun élément de « pay2win »).
Simarcade ?
On peut se casser les dents à vouloir jouer sur les deux tableaux en matière de gameplay, mais Riders Republic s’en tire plutôt bien en proposant quelque chose d’équilibré à mi-chemin entre de la simulation et de l’arcade. On le remarque surtout à vélo où l’on ressent la rudesse des contrôles et la physique qui ne permet pas de faire des choses inhumaines. Cela demande un temps d’adaptation, mais ça marche plutôt bien dans l’ensemble d’autant plus que le soft nous laisse d’abord choisir entre deux profils de jeu, notamment pour effectuer les figures. Soit avec les boutons (pilote), soit avec le stick droit (trickster).
Il est aussi possible de passer les atterrissages et les grinds en mode manuel ou en mode automatique selon le niveau de chacun. La bonne idée étant de récompenser ceux activant les contrôles manuels avec des gains de points supplémentaires lors des figures. Notons également que l’on nous permet de passer en vue FPS. Cela reste moins pratique niveau performances (avec le passage automatique en TPS pour les figures), mais on ne crache pas sur un peu plus d’immersion de temps en temps.
D’ailleurs l’un des bons points de cette ode aux sports extrêmes est de pouvoir réaliser un tas de figures assez impressionnantes sans trop de difficulté. Encore une fois, on retrouve cette ambivalence puisque le jeu demandera tout de même un peu de maitrise, en particulier pour le snowboard et le ski qui proposent de nombreux tricks.
Pour sentir une montée en puissance, que ce soit en vitesse ou en maniabilité, il faudra compter sur les nombreux équipements que l’on gagne au fil des circuits complétés. Dans tous les cas, si l’on se viande lors d’une course ou d’un match de tricks, on peut rembobiner à tout moment quelques mètres avant la débandade même si ce n’est parfois pas toujours intuitif et peut prendre un temps fou pour bien se remette en selle. On revient également sur les transitions qui sont parfois trop brutales et nous envoient sans dessus-dessous pendant une figure. On imagine que des peaufinages seront effectués d’ici la sortie.
La bêta était assez généreuse en contenu, ce qui a permis d’essayer un tas de choses et ce qui en découle c’est finalement un bon équilibre entre les sports. On a tout de même un petit podium de ce que l’on a préféré lors de cette bêta :
- Les tricks battle : Le gros mode PVP du titre qui dispose d’un système de rang. Deux équipes s’affrontent sur une zone restreinte en tentant de faire le maximum de points. En capturant des modules et/ou en réalisant des figures avec partenaires à portée (représenté par un fil lumineux), il est possible de multiplier les points que l’on fait.
- Les descentes à vélo : Les courses à vélo demandent une bonne maitrise des virages mais certaines courses sortent du lot avec des descentes à toute vitesse sur des pentes très raides ou encore les circuits de situant des crêtes très fines.
- La cerise sur le gâteau étant les Mass Races : Des courses endiablés et multisports jusqu’à 64 joueurs en simultané. En résumé, c’est un joyeux bordel plus fun qu’il n’y parait. Clairement le mode à faire si vous voulez une course où tout peut arriver avec des collisions à gogo.
La découverte de la carte en explorant librement, et en solitaire, est un plaisir non négligeable mais que l’on imagine de courte durée. Il y a bien des points de vue à débloquer (qui nous donnent en plus des informations sur les parcs naturels), des ballons à éclater et des reliques à trouver, mais il faut garder en tête que la pratique des sports extrêmes reste au centre de tout, le monde ouvert en lui-même, un peu moins. On constate rapidement que Riders Republic s’apprécie bien plus entre amis ou tout du moins en ligne (et en plus c’est crossplay). En parlant de ça d’ailleurs, les fonctionnalités de groupe sont plutôt propres. Nous n’avons aucun mal à rejoindre nos coéquipiers en un claquement de doigts et la motoneige permet d’atteindre des zones plus facilement sans la téléportation rapide. Au niveau du confort de jeu, on est bon pour le moment.
Ubisoft Annecy tenait un bon filon avec Steep, et il semble que Riders Republic soit un aboutissement plutôt convainquant pour le moment. On salue en particulier la modélisation de la carte entière qui force le respect avec des terrains de jeux variés très nombreux. Le gameplay mélangeant simulation et arcade fonctionne bien et le contenu offre un panel d’activités relativement fun. Il y a encore quelques peaufinages nécessaires mais la bêta qu’Ubisoft a lancée était assez solide pour que l’on ait un bon pressentiment pour la sortie du 28 octobre.
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Date de sortie : 28/10/2021