Aperçu Superfuse – Le diablo-like sauce super héros qui fait envie
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Rédigé par Mathieu Corso
Avant de partir sur Superfuse, le studio Slitch Heads Entertainment, basé aux Pays-Bas-bas, était totalement inconnu au bataillon. Mis à part avoir développé un certain Kabounce, un jeu de flipper multijoueur en 2018, il s’agit là seulement du deuxième jeu du studio. Et l’ambition semble assez grande, car le titre part sur un diablo-like à la sauce The Boys voire Invincible, avec une esthétique cel-shading façon comics. Autant dire que le mélange fait diablement envie, et cette présentation du soft nous a pour l’heure convaincus.
Conditions de l’aperçu: Nous avons assisté à une démo de la version alpha de Superfuse d’une trentaine de minutes en compagnie des développeurs. Nous avons pu voir en globalité l’un des niveaux du soft, mais également toute sa partie QG et customisation. Seul le Berserker, l’un des trois héros jouables, a été présenté au cours de cette session de jeu.
Des Enforcers contre la corruption
Bien avant de voir du gameplay, les développeurs nous ont montré une petite cinématique d’intro. Le soft nous entrainera dans un monde où des enforcers luttent contre la corruption, et sous la houlette des « dieux », qui semblent être plus ou moins à l’origine de la création des fameux enforcers. Si nous n’en savons vraiment pas plus sur la narration en elle-même via cette première cinématique d’introduction, force est d’admettre que le studio Slitch Heads Entertainment semble s’être fortement inspiré de l’excellente série The Boys. En effet, on retrouve ce fond où justement, les dieux ne semblent pas tremper dans des intentions louables.
Rien qu’avec un postulat de départ pareil, il se pourrait bien que Superfuse attire l’œil instantanément du point de vue de sa narration, mais pas que. Effectivement, l’esthétique comics sera aussi l’un des points véritablement accrocheurs du soft. Les développeurs se sont majoritairement inspirés des divers comics, et notamment des travaux de Jason Gonzalez ou encore de Moebius. Concrètement, l’habillage graphique de Superfuse devrait être également un aspect qui devrait plaire instantanément.
La démo présentée nous a donné la possibilité de découvrir Eros, votre QG. Dans ce dernier, et un peu à la manière d’un Diabo, vous pourrez ici y acheter notamment des armes, potions, mais également rencontrer quelques PNJ. Ceux-ci pourront ainsi vous donner des quêtes et bien entendu, vous pourrez parler à d’autres personnages divers et variés. Concrètement, difficile de juger pour l’heure ce hub central, mais il nous a paru globalement efficace, bien qu’assez simpliste. Notez qu’un système de saisons à la Diablo pourrait probablement voir le jour plus tard après sa sortie finale l’année prochaine, ce qui pourrait être relativement intéressant pour la rejouabilité.
Du Diablo-like efficace ?
Durant la présentation, il était forcément assez compliqué de ne pas voir du Diablo dans le gameplay de Superfuse. Concrètement, le soft reposera sur du hack’n’slash, et avec diverses compétences à utiliser afin d’éliminer les nombreux ennemis de la corruption arriver sur le Berserker. D’ailleurs, il faut savoir que le soft proposera de la génération procédurale sur chaque donjon visité. Ceci permettra une rejouabilité totale car les ennemis ne seront pas au même endroit, et le loot ne sera systématiquement pas le même. Voilà des choses que l’on aime entendre, et on attend maintenant de voir si cela sera bien équilibré sur la durée.
Tout ce que nous avons pu voir dans ce niveau présenté nous a donc bien plu, et le gameplay de Superfuse sera clairement assez nerveux et bien ficelé. Effectivement, le corps à corps comme les compétences à utiliser étaient franchement fluides à souhait. Nous avons peut-être un peu tiqué sur la mollesse de certaines actions par moments, mais on se doute que les autres enforcers devraient être plus véloces. Soit dit en passant, l’interface paraissait également assez claire avec un inventaire du personnage à la Diablo III pour lui assigner diverses armures, armes, modules et bien d’autres joyeusetés. Tout cela n’est pas non plus révolutionnaire, mais la formule semble faire le café pour le moment.
Côté compétences, ce sera du grand classique à signaler, excepté le côté bien modulable des compétences à utiliser. Si nous retrouvons bel et bien un arbre de talents pour affiner votre personnage et avoir votre propre style de jeu, il est possible via certains modules, de personnaliser certaines attaques via un arbre à compétences. Nous avons pu voir que le Berserker, et en fonction de l’arme ou compétence choisie, pouvait y ajouter des modules supplémentaires sur ces dernières afin de changer littéralement la direction de l’attaque, voire les dégâts de zone. Il s’agit là d’une feature qui pourrait être bougrement jouissive, et ouvrir un panel de possibilités très intéressant sur les compétences afin notamment d’encourager à l’expérimentation.
Concernant également la progression du soft, le titre devrait avoir pas mal de choses à offrir. Si le mode campagne devrait se terminer probablement dans les 10 heures de jeu en y allant en ligne droite, le titre proposera néanmoins une bonne rejouabilité. En effet, du new game + serait de la partie, et des quêtes annexes seront bien présentes. En somme, Superfuse semble assez solide sur la durée de vie selon les dires des développeurs, et cela restera à confirmer comme le nombre de planètes à explorer au fil du jeu, qui n’a visiblement pas encore été défini pour le moment.
On termine avec sa patte graphique. Comme évoqué plus haut, Superfuse s’inspire largement des comics. Et force est de constater que la direction artistique est globalement une claque, et propose ici un univers assez cohérent. Si bien évidemment, le titre ne sera pas non plus super beau à proprement parler, l’esthétique devrait faire toute la différence.
Pour l’heure, Superfuse nous a globalement convaincus. Si logiquement, le soft emprunte pas mal de mécaniques de gameplay à la licence Diablo, il pourrait bien se démarquer de par son histoire voire sa direction artistique type comics. Le gameplay nous a paru malgré tout suffisamment nerveux pour y passer un bon moment dessus, et le côté modulable des compétences pourrait bien être l’une des features intéressante du jeu, en sus de son côté procédural à chaque donjon. Désormais, nous attendons de voir ce que le soft aura à offrir du côté de son contenu, et si le soft ne sera pas trop répétitif sur la durée. Rendez-vous cette année pour sa sortie en accès anticipé sur Steam, et sûrement l’année prochaine pour sa sortie finale, on l’espère sur consoles.
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Date de sortie : 31/01/2023