Aperçu Tales of Arise – Nous avons joué aux premières heures du JRPG tant attendu
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Rédigé par Quentin
Après une première approche très convaincante, nous avons remis les mains sur le très attendu Tales of Arise. Cette fois-ci, nous avons pu lancer une nouvelle partie afin de commencer à l’appréhender dans des conditions plus authentiques par rapport à la dernière fois. Alors que les mécaniques de jeu et le casting nous avaient conquis, qu’en est-il de la narration et de nos premiers pas ?
Conditions de l’aperçu : La preview a été effectué via le cloud sur une version PC encore en développement. Nous avons pu jouer plusieurs heures et prendre notre temps sur cette introduction.
Sommaire
ToggleUn contexte sérieux et crédible, et un duo immédiatement attachant
Après une brève introduction de l’univers nous expliquant la dualité entre les Dhaniens et les Reniens, à savoir que la planète des premiers exploite celle des seconds, on rentre dans le vif du sujet . Le tout premier chapitre du jeu nous place directement dans la peau d’Alphen en tant qu’esclave dans la région aride et désertique de Calaglia. Le jeune homme a perdu la mémoire et ne sait pas du tout qui il est en plus d’être affublé d’un masque intégral qu’il ne peut pas enlever, et qui lui vaudra le surnom de Masque de Fer.
Révolté par cette situation, il tente sa chance lorsque les Corbeaux Rouges, la résistance Renienne, attaque un convoi ferré. A l’intérieur, ils découvrent une mystérieuse jeune femme emprisonnée du nom de Shionne. Tous deux partagent des objectifs communs et une même rancœur envers les Dhaniens bien que pour la jeune femme, nous ne savons pas exactement pourquoi elle se retourne contre son propre peuple. En outre, étant insensible à la douleur, Alphen est le seul à pouvoir manier l’épée enflammée de Shionne sans compter qu’elle est la seule à pouvoir activer son pouvoir. Liés par cette interdépendance, ils vont alors rejoindre la résistante pour défaire les différents seigneurs qui se disputent dans une compétition pour le trône de la planète Dhana.
Ces premiers moments avec les protagonistes confirment que la série a réellement gagné en maturité et elle n’hésite pas à assumer son climat assez dur bien que l’on garde tout de même bon nombre de codes du shonen. Ce ton amorcé par Berseria est ici bien mieux maitrisé et surtout plus crédible. Alphen ne se démarque pas tellement durant nos premiers pas mais la sauce prend immédiatement lorsqu’il rencontre Shionne. Cet opus, qui semble mettre les duos en avant, arrive pour le moment à s’écarter des clichés habituels en offrant une belle alchimie entre les deux héros. Alphen n’est pas vraiment le jeune homme naïf empli de justice auquel on imagine, de même que Shionne qui n’est pas qu’une « Tsundere » un peu hautaine.
La narration est particulièrement agréable grâce aux personnages mais aussi dans ses contours. L’intrigue nous donne envie d’en savoir plus sur l’univers et l’histoire des deux planètes. Une des premières questions que l’on se pose par exemple est : « Pourquoi les dhaniens utilisent des esclaves pour travailler dans des mines alors qu’ils disposent d’une technologie très avancée« . Très vite, le titre répond à cette question.
Un gros tutoriel
Ce premier chapitre est surtout l’occasion d’introduire l’essentiel des mécaniques de jeu comme, la récolte de ressources, la cuisine, le craft, les quêtes annexes ou encore les combats. Pour ces derniers, nous vous revoyons à notre précédente preview où nous avions accès à une démo avec tout le casting et un niveau plus avancé. Bandai Namco nous a précisé que le gameplay pouvait encore subir des équilibrages, mais globalement on ressent un peu plus le rehaussage du challenge avec des débuts qui nous laissent uniquement contrôler deux personnages sur le champ de bataille.
Sachant que nous avons joué avec la difficulté modéré (de base, dans l’ordre croissant nous avions : histoire, normal, modéré, et difficile), le gameplay nous oblige à bien utiliser nos combos, des attaques doubles, et les esquives aux bons timings. Impossible de bourriner n’importe comment ou de trop abuser des esquives puisque cela laisse votre coéquipier trop longtemps seul face aux ennemis. A voir cependant avec une équipe complète.
Par contre nous avons pu affronter le premier gros boss du jeu qui nous a permis d’être témoin d’un gros changement pour la série. Ici, nous affrontions Balseph, un homme assez imposant maniant une énorme hache. C’est dans ce genre de situation que l’on remarque l’importance des esquives puisqu’il pouvait littéralement nous mettre KO en deux coups de hache (en difficulté modéré encore une fois). Pour en revenir au plus important, sachez désormais que ces affrontements sont découpés en plusieurs phases vraiment distinctes, le tout entrecoupé d’actions impressionnantes qui améliorent grandement la mise en scène. Même l’Arte mystique ennemi peut-être contrecarré si l’on tape assez fort avant qu’il ait fini de concentrer sa puissance. Là encore, on accueille avec plaisir cette évolution.
Un Tales of trop moderne ou pas assez ?
Indéniablement, certains changements ne seront pas reçus de la même façon. Les amateurs de JRPG devraient grandement l’apprécier dans son ensemble, de même que les fans de toujours qui ont enfin droit à un opus digne de la génération actuelle. Toutefois, certaines modifications pourront diviser comme les fameux « skits » (ou dialogues optionnels que l’on déclenche pour en apprendre plus sur les personnages) qui se transforment ici en roman-photo tournant avec le moteur du jeu ou encore le manque de volume des environnements qui restent sur une construction assez similaire aux précédents. Précisons également que Tales of Arise est bien mieux optimisé (par rapport à la dernière fois) mais il subsiste encore quelques soucis au niveau de la distance d’affichage avec un peu de clipping (encore une fois il s’agissait d’une version encore en développement).
Cependant, ils gagnent bien plus en détails et en verticalité, et l’on a toujours ce sentiment de liberté (pas de mur invisible ou d’obstacles impossible à franchir). A voir avec le jeu complet, mais nous avions déjà cette sensation la fois précédente. Nous mettons également une réserve sur les donjons qui sont rarement le point fort de la franchise, mais là encore il faudra attendre le jeu complet pour en avoir le cœur net.
Dans un autre sujet, nous avons enfin pu toucher au nouveau système de titres. Via un menu dédié, chaque titre vous permet de dépenser vos points de combat pour gagner de nouveaux Artes ou de booster vos statistiques. Comme pour les anciens Tales of, l’acquisition de nouveaux titres se fera en exécutant des actions bien précises. Rien de bien révolutionnaire ici mais cela nous permet de privilégier certains styles de combats et d’avoir une interface à la Final Fantasy.
Terminons sur une bonne nouvelle avec des séquence animées assez régulièrement qui viendront appuyer les moments forts du scénario en profitant du savoir-faire du studio Ufotable. On ne s’attendait pas à en avoir autant durant cette courte introduction, mais la surprise n’en est que plus belle, sans oublier l’opening qui est placer pile au bon moment.
Si le gameplay et le casting nous avaient déjà convaincu, ces débuts avec le jeu nous ont conforté dans nos impressions d’il y a un mois. A savoir un duo attachant dès le départ et une narration plus mature et cohérente qui tombe moins dans les clichés du JRPG sauce shonen. On reste dans un Tales of, et certaines choses peuvent être discutables (comme les skits ou le volume des environnements), mais nous avons enfin droit à un opus qui se modernise correctement, sans pour autant perdre son identité.
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Date de sortie : 10/09/2021