Aperçu The Dark Pictures: House of Ashes – Premier contact avec le troisième épisode
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Rédigé par Jordan
L’anthologie The Dark Pictures repose sur un concept attrayant pour les fans d’histoires horrifiques, dans la mesure où elle peut explorer plusieurs sous-genres du domaine de la peur tout en n’ayant aucune barrière sur les mythes et légendes qu’elle met en avant. Man of Medan et Little Hope avaient ainsi proposé des histoires à l’ambiance totalement séparées, en dehors du fait qu’elles avaient pour but de nous coller une peur bleue, et c’est ici la même la chose avec House of Ashes, qui avait été dévoilé dans l’épilogue de Little Hope. Ce troisième opus s’est enfin laissé approcher, ce qui est l’occasion de voir si la formule n’a pas atteint ses limites.
Conditions d’aperçu : Nous avons pu assister à une présentation vidéo d’une vingtaine de minutes en compagnie de Will Doyle, réalisateur du jeu, qui nous a présenté l’histoire de ce nouvel épisode ainsi que ses nouveautés, avec des séquences de gameplay à l’appui. Tout cela est maintenant disponible publiquement, et la vidéo est à retrouver en fin d’article.
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ToggleUn récit mêlant guerre et mythologie
Si vous avez déjà joué à un épisode de The Dark Pictures, House of Ashes ne va naturellement pas vous dépayser. Ce premier contact nous laisse entrevoir un schéma vu et revu par les précédents épisodes, avec cinq personnages à contrôler qui vont devoir faire face à une menace inconnue, et qui pourront tous mourir selon vos choix. On se retrouve alors à nouveau devant un titre hautement narratif, où vos décisions vont influer sur la fin et où les morts de vos personnages n’entraîneront pas de Game Over, mais un simple rebondissement dans le récit.
House of Ashes change cependant d’ambiance et nous place cette fois-ci au coeur du conflit entre les Etats-Unis et l’Irak, en 2003. Notre groupe de futures victimes se trouve être composé en partie d’une troupe d’élite formée par des membres de diverses agences américaines, qui vont se retrouver piégés sous terre suite à une terrible bataille après avoir recherché des armes biologiques. Un soldat irakien sera également intégré au groupe, étant donné que les deux camps devront collaborer pour faire face à une menace bien plus dangereuse.
Le titre promet ainsi de nous présenter le monstre le plus vieux et ancien de l’anthologie, sur fond de mythe sumérien avec une malédiction qui aurait touché Naram-Sin, qui était le roi d’Akkad il y a des milliers d’années. Après avoir provoqué les dieux, il aurait construit le temple, dont on découvre les ruines, comme une offrande aux divinités, et vous vous en doutez, tout ne s’est pas passé comme prévu, et nos soldats vont vite se retrouver face aux conséquences.
Des influences différentes pour une atmosphère plus fermée
Parlons justement de notre troupe de protagonistes, menée par l’actrice Ashley Tisdale dans le rôle de Rachel King. House of Ashes diffère des autres épisodes dans la mesure où l’on incarne des soldats, qui ne sont donc pas sans défense contre les menaces qui les observent, contrairement aux deux précédents opus.
Cela change la donne, même s’il n’est pas question de basculer dans le TPS, ne vous inquiétez pas. C’est plutôt l’atmosphère qui est différente, avec des inspirations évidentes du côté d’Alien et de Predator, voire même un peu de Lovecraft comme le précise le réalisateur, notamment avec le roman Les Montagnes hallucinées.
House of Ashes choisit de rendre sa menace invisible et nous plonge des des environnements très sombres et étriqués. Avis aux claustrophobes donc, car tout ce que l’on a pu voir était baigné dans l’obscurité, et ce malgré des zones plus ouvertes qui ne sont là que pour accentuer l’idée d’avoir quelque chose qui nous observe.
Le tout semble fonctionner, même si on est clairement dans les poncifs du genre, qui ne surprendront pas les amateurs d’horreur. On reste d’ailleurs dans le domaine du cliché lorsqu’il est question des dialogues, avec un flot des personnages qui sont à première vue des caricatures typiques des soldats américains, et qui ne peuvent s’empêcher de lâcher des jurons entre chaque mot prononcé.
De maigres nouveautés
Le problème de l’anthologie est qu’elle ne parvient jamais à réellement surprendre, et c’est d’autant plus le cas ici. Ce n’est visiblement pas ce troisième opus qui va changer les choses, car les seules nouveautés présentées semblent un peu maigres. On notera une caméra qui a été revue, pour qu’elle soit un peu plus libre lors de certains passages nécessitant d’explorer, avec l’intégration d’une lampe torche pour se repérer dans le noir. Les QTE n’ont pas bougé, mais il existe désormais plusieurs modes de difficulté pour les ajuster à chacun. Un pas vers l’accessibilité qui est toujours bon à prendre, même si l’intérêt des QTE reste ce qu’il est.
En dehors de cela, les choix ont l’air de fonctionner sur la même manière et House of Ashes ne bousculera pas les habitudes. La version next-gen fera certainement du bien au titre même si les modèles de personnages sont déjà satisfaisants, et les différents modes de jeu pour vivre l’expérience à plusieurs (jusqu’à 5 joueurs) seront toujours présents.
La version Curator’s Cut sera ici disponible en bonus de précommande, et on ne peut qu’espérer qu’elle finira pas être offerte à tous à l’avenir étant donné qu’elle offre une rejouabilité non négligeable, en changeant de perspective.
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Date de sortie : 22/10/2021