Aperçu Triangle Strategy – Un Fire Emblem plus accessible avec de bonnes idées
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Rédigé par Quentin
Annoncé il y a pratiquement un an et accompagné d’une démo jouable, Triangle Strategy est l’un de ces jeux qui veulent prendre le moins de risques possibles. En effet, le studio Artdink et Square Enix ont communiqué sur les améliorations apportées selon les retours des joueurs. Une initiative louable mais a-t-elle porté ses fruits ? On vous donne un élément de réponse grâce à notre aperçu du jeu après avoir complété les 3 premiers chapitres.
Nintendo vient d’ailleurs d’annoncer une démo jouable qui couvre justement les 3 chapitres évoqués ici.
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A bien y regarder, Triangle Strategy semble faire partie des projets « on verra bien » de Square Enix dans la lignée des titres du studio Tokyo RPG Factory. Sachant qu’en plus, on peut penser que l’éditeur pourrait aussi bien se contenter de faire revivre Final Fantasy Tactics (ce qui serait apparemment le cas selon les rumeurs) qui est toujours considéré comme l’une des meilleures licences du genre Tactical RPG.
Il faut tout de même savoir que nous avons Tomoya Asano en tant que producteur sur le titre, l’homme a déjà officié au même poste sur Octopath Traveler ou encore Bravely Default. Chose qui se voit d’abord par les graphismes qui reprennent le même style « 2D-HD » que les jeux que nous venons de citer. Rien à dire sur le rendu qui reste vraiment très bon, mais cela manque tout de même d’identité visuelle forte à force de l’utiliser sur des franchises différentes.
La musique n’est pas non plus en reste, et de ce que l’on a écoute jusque-là, la bande-son semble largement à la hauteur. Concernant l’histoire, nous n’avons pas encore assez avancé pour pleinement la jauger, mais elle se veut assez mature. Sur le continent de Norzélia, trois grandes contrées se sont autrefois affrontées dans la Grande Guerre du sel et du fer. Aujourd’hui, ces trois blocs tentent de coexister malgré des intérêts divergents. L’ouverture d’une nouvelle mine à Glenbrook, issue de la coopération entre tous les camps, doit être un des piliers de cette paix.
La mécanique du sandwich
Serenor, l’héritier de la maison Wolffort (un vassal de la royauté de Glennbrook) est le protagoniste avec lequel vous allez approcher toute cette politique médiévale-fantastique. Cela passe par un système de choix de dialogues qui détermine votre alignement, et même parfois le déroulement du scénario. L’un des premiers concerne par exemple le royaume à visiter en tant qu’ambassadeur. Par ailleurs, il propose un système démocratique assez original où il faut convaincre ses alliés de voter pour son propre choix. En cas d’échec, vous devez vous plier aux lois de la démocratie. Même si le titre nous explique que cela aura un impact sur le gameplay, nous n’avons pas avancé assez pour le constater.
Triangle Strategy veut clairement faire du Fire Emblem sans pour autant repomper à 100% la formule. Le recrutement d’unité avec un background unique et les classes (moins versatiles certes) font énormément penser à la licence d’Intelligent System en dehors du genre Tactical. Même si la mort en combat peut être fréquente sans un minimum de « Strategy », elle est bien moins punitive. Le challenge est présent, mais rien que le système d’EXP que l’on gagne après chaque action (et non pas en tuant un ennemi), ou encore l’absence de mort permanente, nous montre que l’on n’aura pas à recharger son jeu régulièrement.
Pour le moment, le gameplay est assez classique même si les premières bribes de possibilités sont très intéressantes comme une partie du terrain que l’on peut geler avec une magie de glace ce qui réduit les mouvements si l’on passe dessus. Cette même couche de glace peut aussi fondre avec une magie de feu et devenir une flaque d’eau qui augmentera les dégâts de foudre si des personnes se trouvent dessus. En bref, Triangle Strategy nous laisse entrevoir son potentiel, mais reste à voir si l’on pourra pleinement en faire usage par la suite.
A côté de ça, il ne manque pas de bonnes idées avec la spécificité de certaines classes ou encore l’encerclement qui offre des attaques bonus si l’on prend un ennemi en tenaille. Chaque classe dispose de compétences usant des PT qui se rechargent avec le temps (même en plein combat). En bref, le gameplay de Triangle Strategy devrait plaire à ceux voulant quelque chose se rapprochant d’un Fire Emblem avec beaucoup d’éléments en moins à gérer comme les compétences, l’équipement ou encore l’évolution de classe.
Un casting japonais 5 étoiles
Bien que l’on nous laisse explorer quelques bourgades à plusieurs occasions, il s’agit surtout de combattre entre des morceaux d’histoire avec différents choix de dialogue. L’intrigue est pour le moment assez prenante, mais sachez que Triangle Strategy est ce genre de jeu qui parle beaucoup. Le doublage anglais semble assez correct dans l’ensemble, mais il serait dommage de passer à côté du casting japonais qui compte de grosses pointures.
Serenor est interprété par Kensho Ono (Giorno dans JoJo ou encore Diluc dans Genshin Impact), mais on peut aussi entendre Yuichi Nakamura (Bruno Buccellatti dans JoJo ou encore Satoru Gojo dans Jujutsu Kaisen) sous les traits de son meilleur ami Roland. Que des voix que vous entendez régulièrement si vous êtes amateur d’anime.
Triangle Strategy est bien parti pour être un Fire Emblem plus accessible avec un soupçon de Final Fantasy Tactics si l’on devait le résumer grossièrement. Ces 3 premiers chapitres nous introduisent des mécaniques intéressantes même s’il faut encore voir si le jeu pourra les faire briller sur la longueur. L’histoire semble en tout cas très travaillée en plus de bénéficier d’excellents doublages. Les retours de la communauté semblent avoir été bénéfiques pour les développeurs étant donné que rien ne vient vraiment nous mettre en alerte pour le moment. Un bon T-RPG en somme pour le moment, mais nous y reviendrons plus en profondeur lors du test final.
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