Notre avis sur la version PS4 de Ys: Memories of Celceta
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Rédigé par Ludvig Auvens
A l’origine sorti en 2012, Ys : Memories of Celceta est revenu tout récemment sur PlayStation 4. A l’origine, le titre de Nihon Falcom était disponible sur PlayStation Vita, mais les développeurs du studio japonais ont jugé bon de porter cet excellent J-RPG sur la console de salon de Sony.
Pour rappel, Nihon Falcom est le genre de studio qui s’est investi dans la création de multiples titres, aux gens très variés, et sur à peu près toutes les plateformes qu’il est possible d’imaginer. Malgré tout, deux licences en particulier caractérisent le catalogue de ce studio : Ys et The Legend of Heroes. En gros, des RPG qui mettent l’accent sur les personnages, leur histoire et l’histoire du monde. Dans cette nouvelle version, le titre est supposé se présenter en 1080p, avec un framerate slide, tout en gardant les plaisantes sensation de l’époque. Pari réussi ?
Une mise au goût du jour ?
Déjà, replaçons un peu le contexte. Ce Ys : Memories of Celceta est une version alternative des événements présentés dans des autres opus de la série. Comme pour le reste de la licence nippone, il n’est pas du tout nécessaire d’avoir joué aux autres titres afin de comprendre celui-ci. Après, même le héros lui-même semble redécouvrir sa propre vie à mesure où les éléments lui son rappelés. Pratique pour celles et ceux qui prennent le train en marche.
Le jeu commence donc sur un cliché des J-RPG : l’amnésie héroïque. Adol ne se souvient de rien, pas même de qui il est. Rapidement, il rencontre Duren, qui décide de faire équipe avec lui afin de se lancer dans nombre d’aventures, dont dresser une carte complète de la mystérieuse forêt de Celceta et ses environs. Une tâche ardue qui se présente à eux, puisque personne n’a jamais cartographié la zone complète.
Malgré un postulat de départ qui peut sembler prometteur, le scénario de Ys : Memories of Celceta n’a pas été revu et ce dernier reste tout aussi prévisible que sa version VITA. Pour les personnages, ces derniers peinent à se développer et sont plutôt la représentation même d’une personnalité figée, n’évoluant que très peu au fil de l’aventure. Au final, Adol est le seul membre du casting quelque peu intrigant, notamment grâce à sa quête pour retrouver la mémoire.
Pour retrouver des bribes de sa mémoire, notre héros devra passer par certaines cinématiques de jeu, des discussions autour du feu ainsi que via l’exploration de la forêt de Celceta. Bien entendu, découvrir la forêt permet aussi d’obtenir de nouvelles compétences à utiliser au combat. Bref, nous sommes là face à un J-RPG tout ce qu’il y a de plus habituel. Mais, dans ce cas, en quoi cette version PS4 est différente de la version VITA ?
En fait, rien ! Dans le contenu, le jeu est identiquement le même. D’ailleurs, on sent très bien que le jeu n’a pas été au cœur de l’attention et que cette version n’a bénéficié que peu de travail de la part des développeurs. Les graphismes sont identiquement les mêmes que sur VITA, dans une résolution 1080p, et avec un bon framerate et une bande-son excellente.
Dès lors, nous pouvons dire que ce Ys : Memories of Celceta sur PS4 s’adresse à un public n’ayant pas pu le faire sur la console portable de Sony. Le jeu est bon, avec un gameplay plaisant à prendre en main et une histoire qui se parcourt agréablement. Malgré tout, ceux l’ayant déjà fait ne sentiront que peu de différence visuellement et dans la prise en main, tout étant exactement pareil. Bref, nous sommes là face à une version de « rattrapage » pour les retardataires.
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Date de sortie : 21/02/2014