Ballistic Moon, le studio britannique derrière le remake d’Until Dawn, aurait « fermé ses portes » selon Insider Gaming

La conséquence d’une seconde vague de licenciements fin 2024 ?

D’après les sources anonymes sur lesquelles s’appuient le média fondé par l’insider Tom Henderson, une quarantaine d’employé(e)s étaient concerné(e)s par la première phase de restructuration annoncée il y a quelques mois. Cependant, le reste du personnel qui a été conservé afin d’assurer le suivi du lancement et post-lancement d’Until Dawn Remake, soit environ une vingtaine de personnes, aurait été la cible d’une seconde vague de licenciements très discrète peu de temps après, en décembre 2024. Résultats, bien que, à priori, quelques membres du staff, dont les fondateurs de Ballistic Moon, soient toujours présents pour faire « tourner la boîte », il n’y aurait plus aucun développeur au sein de la société :

« Les gens partagent les bugs qu’ils ont trouvés pour en informer l’équipe mais il n’y a plus personne qui travaille sur les correctifs du jeu. Le studio a effectivement fermé maintenant. »

Toujours selon ces mêmes sources, les propriétaires de l’entreprise britannique auraient réellement tenté d’empêcher que cette situation n’arrive, en cherchant notamment des financements et proposant divers projets à droite et à gauche. Malheureusement, aucun éditeur ou investisseur n’aurait répondu favorablement à leurs demandes. Des discussions auraient également eu lieu avec Sony, sans pour autant que ça n’aboutisse sur une aide concrète dans le cadre d’un suivi plus assidu de la production horrifique :

« Après la sortie du jeu, les dirigeants de Sony ont dit qu’ils pourraient donner leur feu vert à plus de financement pour les mises à jour mais ce n’est visiblement pas le cas. »

En conclusion, la plupart de ces sources ont tenu à préciser qu’ils avaient apprécié travailler chez Ballistic Moon. Des propos que nous n’entendons pas forcément tous les jours de la bouche d’anciens et anciennes salarié(e)s touché(e)s par des licenciements. Toutefois, certains et certaines ont critiqué le fait que leurs heures supplémentaires n’auraient pas été rémunérées. Des « heures » qui seraient même davantage des « semaines » d’après un ex-employé. A suivre…