Des jeux mélangeant espionnage et infiltration, il faut bien avouer que nous n’en avons véritablement pas eu des masses c’est un fait, et c’est là que Clandestine arrive à point nommé. Vous incarnez pour le coup Katya Kozlova et Martin Symborski, respectivement espionne et hacker, dans un scénario se déroulant cinq ans après la guerre froide, soit en 1996.
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ToggleMon nom est Kozlova… Katya Kozlova.
Une histoire, oui il y en a bien une. Dans Clandestine, vous incarnez comme dit plus haut l’espionne russe, Katya Kozlova et le hacker Américain, Martin Symborski. Nos deux compères travaillent pour une organisation d’espionnages, et leur mission (si vos personnages veulent bien l’accepter), sera justement de découvrir le responsable des assassinats d’anciens agents de la guerre froide, qui se multiplient à vitesse grand v.
Qu’on se le dise, le scénario est extrêmement classique, et est surtout un espèce de gros cliché via à vis des films d’espionnages tels que James Bond, Jason Bourne etc… Même les dialogues arrivent à tomber clairement dans le gros clichés, en plus du fait que la fin est au final plus que prévisible et surtout ridicule à souhait. En sus, il est à savoir qu’un système de choix de dialogue à été mis au point dans Clandestines mais hélas, il faut bien avouer que ce dernier ne modifie pas tellement le déroulement de l’histoire et est en définitive sous exploité.
Katya l’espionne, et Martin le hacker.
Car oui, en mode coopération, vous aurez le choix entre incarner la délicieuse espionne russe Katia, ou bien Martin, le fameux hacker Américain, en sachant que ces deux personnages proposent un gameplay radicalement différent. En effet, pour commencer par Katya, notre belle donzelle se promènera carrément dans les niveaux en vue TPS, et cette dernière, comme Martin, aura plusieurs séries d’objectif. Parmi eux, celui qui reviendra d’une manière général sera de vous rendre d’un point A à un point B.
Evidemment, en tant qu’espionne, Katya devra bien entendu se faire discrète dans chaque mission, et devra se la jouer donc infiltration. Du coup, vous serez dans l’obligation de traverser les niveaux avec une pléthore de gardes que vous pourrez éliminer soit d’un seul clic, ou en les assassinant avec votre pétoire, muni d’un silencieux, en plus de quelques gadgets bien utiles que votre coéquipier pourra activer. Le point qui fâche très clairement dans le gameplay de Katya, c’est qu’au final, le tout se révèle être trop classique voir même plus qu’archaïque. Pourquoi ? Eh bien, tout d’abord, vous n’aurez par exemple à aucun moment la possibilité de pouvoir bouger les corps pour les cacher aux yeux des gardes, voir même l’impossibilité d’attaquer vos adversaires au corps à corps une fois repérée !
En sus de cela, les objectifs nous donnent des sensations de déjà vu, et puis l’I.A. est clairement désuète et manque de réalisme. En effet, cette dernière vous repère parfois d’assez loin ou même quand vous êtes assez bien cachée… Ah oui, vous avez aussi un système d’inventaire avant chaque mission – pour choisir armes, types de munitions, mais aussi les gadgets -, mais malheureusement, ce dernier est malheureusement trop simpliste et manque cruellement d’intérêt. D’autant plus que vous ne pourrez porter qu’un seul pistolet silencieux et pas d’autres armes lors de vos missions…
Pour sa part, Martin se montre très particulier à contrôler. On se retrouve avec un écran divisé en quatre et sachez qu’il est possible de mettre en plein écran chacun d’entre eux mais pour être honnête, cela ne servira pas à grand chose. En effet, le Hackeur doit être réactif et gérer plusieurs taches à la fois. Il faudra donc sans cesse gérer les caméras sur la carte tactique afin que votre compagnon de jeu ne se fasse pas repérer, mais aussi faire attention, sur la représentation des nœuds de données, à ne pas se faire attraper par l’administrateur, sous peine de retour à la case départ, et de quelques précieuses secondes d’inactivité.
La représentation du piratage emprunte le système que l’on a pu voir dans Deus Ex : Human Revolution, tout en le rendant un peu plus complexe et utile. Si l’idée de départ est très bonne et donne un vrai sentiment de coopération, la partie réservée à Martin s’essouffle sur la durée. Les interactions possibles sont trop peu nombreuses, et les phases dans le QG laissent le joueur dans l’attente sans rien à faire, alors que Katya peut parler à la majorité de l’équipe ainsi qu’accéder à l’écran des missions.
Bugué et moche vous dites ?
Pour le moteur graphique de Clandestine, on est bien forcé de constater que ce n’est absolument pas son point fort. En effet, on l’avait déjà vu sur le trailer de lancement et pour ne pas se mentir, le moteur graphique employé par Logic Artists est tout simplement hideux – nous avons l’impression d’être en fin de PS2/début de PS3…-. Que ce soit au niveau de la modélisation en 3D tout simplement pas fini, des animations plus que vieillottes, des bugs de collisions en veux-tu en voilà, ou même d’une modélisation globalement ultra datée, Clandestine n’a rien pour lui. Et en plus de ce moteur graphique d’une mocheté sans nom,
Clandestine se paie également le luxe de se frapper des baisses de framerate lors de certaines missions, le soft n’arrivant pas à dépasser les 20/25 FPS ! Très franchement, on se demande si les développeurs ont testé leur jeu avant de le passer en version définitive, surtout que les zones que l’on traverse lors des diverses missions sont petites, en plus d’êtres vides, mais aussi se dotant d’un level design vraiment très peu inspiré et dénué d’intérêt.
Un contenu famélique et une bande-son ridicule
Alors ça, on peut dire que pour commencer, le contenu est bien famélique c’est plus qu’un fait. Car dans Clandestine, vous avez le mode histoire jouable en solo et coop et contenant seulement accrochez vous… seulement 6 missions ! Ces dernières se terminent en environ 6h de jeu à tout cas, et pourtant, les développeurs nous avaient promis 17 niveaux sur le soft. Mais en réalité, les 17 niveaux sont pour la plupart des zones à traverser dans une seule mission, dont pour le coup niveau communication, on repassera… Puis éventuellement, vous avez quatre lieux supplémentaires pour son mode défis – dont un faisant partie d’une zone déjà vue en mode histoire… -, mais une fois encore, c’est insuffisant et ce mode challenge reste affreusement classique.
Par la suite, on approche de la fin de ce test éprouvant avec la bande-son. En premier lieu, les doublages, en plus d’être clairement très très en deçà voir même assez ridicule par moment, arrive tout de même à louper sa synchro labiale, en plus de bénéficier de quelques bugs de dialogue, classe ! Enfin, concernant les bruitages et les musiques, c’est respectivement d’un autre âge, et n’arrivent véritablement pas à coller avec l’ambiance du jeu.
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