Codex Aléra – La Furie du Premier Duc : Présentation et avis sur le livre de Bragelonne
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Rédigé par JoeJohns
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Sixième et dernier tome de la série Aléra, Codex Aléra : La Furie du Premier Duc est sorti en grand format en mars 2018 dans la maison d’édition de Bragelonne avant de ressortir en novembre dernier en format de poche.
Écrit par Jim Butcher, on vous avait déjà fait part de notre avis sur les premiers tomes en faisant d’abord un bref résumé de l’univers et de l’histoire décrit dans Codex Aléra. On revient aujourd’hui vous parler de cette série afin de vous donner notre avis sur cet ultime tome de la saga.
Bien évidemment, une courte introduction servant de synopsis s’impose avant de pouvoir donner notre avis. La suite de l’article contient donc des spoilers majeurs sur la série puisqu’elle retrace l’avancée faite durant les cinq tomes précédents.
Sommaire
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Après son court séjour à Canea, Tavi revient en Aléra aux commandes de ses hommes et en compagnie du reste des Canims ayant déserté leur grand continent. Malheureusement, à Aléra, la situation est au plus grave avec Gaius Sextus désormais décédé et l’armée Vordes qui ne cesse de gagner du terrain. On retrouve alors les personnages principaux du titre tels que Amara, Isana et Ehren en proie à un conflit violent et meurtrier qui décidera de l’avenir du continent tout entier.
Durant notre précédent article sur cette série, nous avions énoncé nos craintes quant à une possible fin précipitée dans ce dernier tome. En effet, beaucoup restait à régler entre un protagoniste qui n’est toujours pas revenu sur son continent d’origine ainsi que différentes questions cruciales qui doivent encore trouver des réponses. De ce côté, nous sommes maintenant rassurés.
Certes, énormément d’événements ont lieu dans ce tome mais rien n’est précipité et ce livre met en place la dernière partie de cette histoire avec brio. Entre scènes de bataille, conflits politiques et quelques chapitres plus introspectifs, ce sixième tome arrive à mettre tout ceci en place sans pour autant rendre la lecture indigeste car trop rapide ou trop axée sur son contexte de guerre. Ce contexte reste tout de même bien plus au centre de l’intrigue que précédemment puisque, désormais, tous les protagonistes sont mêlés directement à ce conflit.
Un final à la hauteur ?
Évidemment, il ne faut pas s’attendre à ce que ce dernier ouvrage développe les protagonistes déjà bien présents puisque chacun, ou presque, a déjà trouvé son rôle et sa voie dans les ouvrages précédents. Certes, un ou deux personnages évolueront encore, on peut citer par exemple le personnage de Fidélias, mais la lecture se consacre plus aux différents conflits qui prennent place dans le Royaume d’Aléra et au déroulement de cette guerre de grande envergure.
Dire toutefois qu’il y ait une absence totale de moments un peu plus introspectifs seraient erronés. Tavi concrétise son ascension prenant place dans toute la série en acceptant petit à petit les responsabilités qu’il va devoir affronter s’il sort vivant de cette guerre. De jeune berger à héritier légitime du Premier Duc, celui-ci va finalement devoir adopter l’attitude propre à son rang, bien qu’il ait déjà prouvé avoir la stature et le charisme nécessaire pour être un dirigeant. On éprouve un certain plaisir à être témoin de cette conclusion quelque peu évidente.
On aurait toutefois aimé que les autres personnages trouvent également une conclusion qui leur est propre lors de ces dernières pages. Certes, Tavi est le protagoniste central qui doit encore être sujet à un essor important, mais on regrette que certaines rencontres n’aient finalement pas eu lieu ou que les autres personnages n’aient pas également un mot de fin.
Faut-il craquer pour Codex Aléra – La Furie du Premier Duc ?
Encore une fois, il est compliqué de ne pas conseiller le dernier tome d’une série de six livres pour les personnes qui auraient déjà craqué sur les cinq premiers. Bien que l’on avait énoncé quelques critiques lors de notre avis sur le tome précédent, cette dernière entrée offre un final à la hauteur. La seule déception que l’on peut en tirer et le fait de ne pas avoir pu explorer plus en profondeur la culture et le territoire des races étrangères comme les Marats, les Canims et les Hommes des Glaces.
Acheter Codex Aléra : La Furie du Premier Duc sur AmazonCodex Aléra n’est donc pas une hexalogie qui déçoit par son dénouement. Au fur et à mesure de la lecture, on se sent de plus en plus familier avec le Royaume d’Aléra. Il aurait certainement été de trop de continuer à dévoiler des intrigues sur ce territoire désormais si familier. Une série qui s’achève au bon moment et d’une bonne façon.
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