Développé par Vil Monarch et édité par Gambitious Digital Entertainment, Crush Your Ennemies vous propose de diriger un groupe de Barbares sanguinaires. On peut préciser que le titre a reçu de nombreux prix lors du Pixel Heaven 2016.
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ToggleLes Barbares, synonyme de savoir-vivre et de politesse !
Généria est un monde fantastique rempli d’êtres aux bons sentiments. Cette tranquillité et cette paix ne sont pas au goût de tout le monde et surtout des barbares qui ont décidé de tout piller et de se saouler pour le plaisir. Et vous incarnez justement le chef des Barbares qui n’a pas sa langue dans sa poche et aucune bonne manière. En effet, la vulgarité gratuite est de mise dans ce titre. Si elle sied parfaitement à ce genre d’individu, toutefois les dialogues ne sont ni drôles ni amusants. En tout cas, la version française des textes rend la lecture fastidieuse avec une grossièreté qui ne passe pas du tout. De même que les personnages qui ne sont pas du tout marquants et ce, même les plus récurrents comme le fils du chef qui est un peu benêt.
Ce n’est clairement pas pour son univers ou son humour que vous jouerez à Crush Your Ennemies. Il compense toutefois cela grâce à un gameplay très riche pour un jeu de ce calibre. On rappelle qu’il est disponible sur plusieurs supports : PC, mobiles, et tablettes. On préférera toutefois, les deux derniers même si la version PC reste tout à fait honorable.
Stratégique mais pas trop !
Nous nous retrouvons vite sur une mini-carte avec plusieurs villes et villages à dépouiller jusqu’à la moelle, chacun est synonyme de combats où vous devez écraser vos ennemis avec quelques objectifs bonus à remplir. Le principe de ce jeu de stratégie en temps réel est très simple, même trop simple au premier abord, mais au fur et à mesure de la progression, de nouvelles mécaniques de jeu s’ajoutent pour enrichir le système.
Au niveau de la prise en main, la seule chose que vous contrôlez est le déplacement de vos troupes. La premier paramètre à prendre en compte est la gestion de votre territoire. En effet, vous ne pouvez-vous déplacer que sur des cases de votre couleur. Pour vous mouvoir, vous devez convertir les cases neutres ou ennemies, mais cette action prend un peu de temps. Bien évidemment, le camp adverse doit faire de même et c’est souvent le moment idéal pour attaquer. Si la supériorité numérique vous donne souvent la victoire, tout se complique au fur et à mesure avec l’arrivée de nouveaux bâtiments. En effet, en plus de multiplier vos effectifs dans la garnison, il est possible de convertir un groupe de barbares en archers ou soldats pour leur donner des caractéristiques spéciales. Le gameplay est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait mais reste très fun surtout pour des batailles courtes.
De plus, de nombreux objectifs annexes peuvent être remplis comme finir une mission avant un certain temps ou décimer tous les ennemis avec un seul groupe. Quand vous les réussissez, vous gagnez des têtes sur des piques qui font office de trophées mais qui doivent également être récoltées car certains villages en demandent un certain nombre avant de pouvoir être engagés. Pour chaque village pillé, vous recevrez de la bière comme paiement de « l’impôt barbare ». La bière qui fait office de monnaie dans le jeu sert pour acheter des objets afin de vous aider pendant vos pillages.
Look retro !
Pour un peu moins de 10€, la durée de vie est plus que correcte surtout que les missions se ressemblent rarement. Sachez également qu’un mode multijoueur est de la partie mais toutefois, on constate vite que ce n’est pas un titre qui donne envie de s’essayer à plusieurs étant donné que le multi de Crush Your Ennemies est tout simplement vide.
La plupart aimeront quand même l’aspect graphique rétro du titre même si il n’y a pas de quoi d’extasier, le tout passe parfaitement sous nos yeux. En revanche, les dialogues ont de quoi nous énerver à la longue. Déjà que les discutions ont souvent un humour relatif, les sons des personnages ,digne des hommes des cavernes, n’aident vraiment pas. Nous avons droit à des « beuh beuh beuh » ou « bla bla bla » à la chaîne alors on vous laisse imaginer le seuil de tolérance quand on joue avec ça. Pour finir, même si la traduction n’est pas parfaite, les textes sont tous en français.
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