DeathSprint 66 : nous avons joué à ce jeu de course à pied futuriste et sanglant, premier avis
Rédigé par Quentin
Deathsprint 66 est probablement ce à quoi ressemblerait un jeu de Vought autour de A-Train. Annoncé lors du dernier Futur Game Show, il s’agit d’un jeu de course à pieds mortel à grande vitesse dans un cadre futuriste où le divertissement prend un tout autre sens. Le titre est développé par Sumo Newcastle, une des nombreuses équipes de développement interne de l’éditeur Secret Mode, une filiale de Sumo Group Ltd (Sumo Digital).
Grâce à un évènement en ligne organisé pour la presse, nous avons pu le prendre en main durant un peu plus d’une heure sur PC pour vous fournir un premier avis.
Les Jeux olympiques de 2066
Situé dans un futur dystopique, plus précisément en 2066, DeathSprint 66 propose un monde où le clonage est devenu monnaie courante. Les humains créent des avatars clonés pour participer à des courses mortelles, ravivant l’attrait pour la brutalité des jeux de gladiateurs de l’Empire Romain. Cette époque moderne voit le retour des divertissements violents comme principale source d’amusement pour une population lassée des distractions traditionnelles.
Sous l’égide du Bachman Media Network, prêt à reconquérir le sommet du divertissement avec sa nouvelle série, DeathSprint 66 plonge les joueurs dans le rôle de « Clone Jockeys », équipés d’une réserve infinie de clones pour ces courses impitoyables. D’abord pensé comme un jeu d’Escape Room par les développeurs, DeathSprint 66 est finalement devenu un jeu se focalisant sur la course en PVP à la manière d’un Mario Kart. Vous concourez contre 7 autres joueurs dans un circuit endiablé en évitants des tas de pièges et en ramassant des objets pour gêner vos concurrents.
Dans DeathSprint 66, l’objectif principal n’est pas simplement de franchir la ligne d’arrivée en premier. Le jeu valorise avant tout l’acquisition de popularité auprès du public. Vos actions durant les courses sont évaluées selon trois critères distincts : la « Mort », qui comptabilise les façons variées de mourir; la « Gloire », qui prend en compte les adversaires que vous éliminez, ainsi que votre rang à l’arrivée; et le « Style », qui évalue l’élégance de vos manœuvres, comme les sauts spectaculaires et les dérapages maîtrisés
Une course prometteuse ?
Précisons que DeathSprint 66 ne sera pas un free to play mais bien un jeu payant. Les développeurs ont confirmé que toutes les fonctionnalités, y compris les éléments cosmétiques, seront disponibles dès le début, excluant toute forme de monétisation ultérieure ou de mécaniques de jeu-service. Le titre met l’accent sur le PVP, mais comprendra également des modes PVE aux règles originales, dont les détails n’ont pas été entièrement révélés lors de notre session de jeu, qui se limitait à des courses contre d’autres journalistes et créateurs de contenu.
Nous étions sur une version du jeu en pré-alpha, mais DeathSprint 66 utilise brillamment Unreal Engine 5 pour offrir une esthétique futuriste. Il manquait quelques voix, notamment celle du commentateur, ou encore les effets gores, toutefois l’atmosphère visuelle de DeathSpint 66 nous a mis immédiatement dans l’ambiance. Le gameplay est souvent présenté comme un mélange entre Mario Kart et Mirror’s Edge. Les « clones athlètes » ont des capacités surhumaines et sont capables de courir presque aussi vite que Flash, mais également d’effectuer de grands sauts, de glisser sur les rampes ou encore courir sur les murs. Une dimension Parkour assez dynamique sachant qu’il faut aussi esquiver bon nombre de pièges présents sur le circuit.
Tout cela en prenant en compte les autres participants qui n’hésitent pas à vous pousser en dehors des clous pour vous envoyer à la mort. On note tout de même des soucis de visibilité lors des collisions, mais cette bataille permanente entre joueurs est assez amusante. Les moments d’ennui se font sentir uniquement lorsqu’on prend une large avance, en posant des pièges sporadiquement. Les habitudes ont la vie dure, mais la recherche de « Hype » peut vous inciter à gagner des points en ralentissant délibérément pour attendre vos adversaires ou bien rester en dernière position pour faire un massacre avec les meilleurs objets.
Car certains peuvent être très satisfaisants en vous permettant d’enchainer les kills comme la charge de taureau ou encore la scie circulaire géante qui balaye tout le circuit. C’est une bonne idée de nous permettre de profiter du concept sans avoir cette pression du podium car tout peut littéralement arriver, et particulièrement les actions malchanceuses. On apprécie également cette approche stratégique qui nous incite à mieux connaître les circuits et en utilisant au mieux les raccourcis ou les différentes routes. Il est aussi nécessaire de bien maîtriser le système de dérapage ainsi que les boost de vitesse que l’on peut déclencher à tout moment si l’on a ramassé assez d’énergie sur la piste.
Même si le concept semble solide, le principe se révèle néanmoins assez répétitif. A l’instar de Mario Kart, il s’agit du type de jeu que l’on sortira de temps en temps pour jouer entre amis ou se détendre en ligne. Il est difficile d’imaginer y jouer pendant des heures d’affilée sans interruption. Néanmoins, nous espérons que le jeu proposera assez de variété et de contenu pour ne pas lasser les joueurs.
DeathSprint 66 sortira sur PC via Steam en 2024, sans plus de précisions.
