Devil May Cry 5 Special Edition : Notre avis sur la version next-gen
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Rédigé par Jordan
En faisant revenir Dante et compagnie avec Devil May Cry 5, Capcom n’a pas seulement fait plaisir aux fans du chasseur de démons et de sa clique, mais a aussi prouvé une nouvelle fois que le moteur RE Engine faisait des merveilles, et qu’il s’imposait comme l’un des plus performants du marché. L’annonce de Devil May Cry 5 Special Edition sur les consoles de nouvelle génération avait donc de quoi rendre curieux pour tous ceux qui se demandaient comment le moteur se débrouillait sur PS5 et Xbox Series. N’y allons pas par quatre chemins, le résultat est simplement bluffant.
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ToggleLes chasseurs de démons se réunissent
Pourtant, à première vue, on retrouve bien le Devil May Cry 5 que l’on connaît. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, cet épisode se concentre sur une histoire de vengeance pour Nero, qui cherche à retrouver le démon qui lui a coupé son bras, aujourd’hui remplacé par les Devil Breakers, des prothèses qu’il peut changer à la volée pour différents effets. Dante, Lady et Trish sont également de la partie, accompagnés par le mystérieux V qui cherche aussi à résoudre la situation en cours à Red Grave City, la ville servant de théâtre à une invasion démoniaque depuis qu’un arbre géant y a poussé.
Bien que sa deuxième partie soit considérée par beaucoup comme étant légèrement plus poussive et moins inventive, Devil May Cry 5 avait impressionné grâce à sa mise en scène complètement folle et à son gameplay maîtrisé de bout en bout. Les trois personnages jouables que sont Nero, Dante et V jouissent tous d’une approche différente lors des combats, notamment V qui offre des mécaniques que l’on avait encore jamais vues dans la série avec des affrontements à gérer à distance.
Le titre avait été salué pour sa direction artistique impeccable diablement bien mise en valeur par le RE Engine, qui faisait déjà des prouesses sur des PS4 et Xbox One standards. Les effets de lumière et de particules étaient déjà très réussis à l’époque, notamment lorsque l’on vagabonde dans les rues détruites de Red Grave City. Alors, qu’en est-il sur la nouvelle génération ?
Des options techniques complètes
Comme bon nombre de titres à mi-chemin entre la précédente et la nouvelle génération, Devil May Cry 5 Special Edition supprime presque totalement ses écrans de chargement et propose plusieurs types de rendus. Le premier affiche de la 4K native et un framerate locké à 30 fps tandis qu’un autre donne accès à du 60 fps et du 1080 avec ray-tracing.
Le meilleur compromis reste la 4K couplée à du 60 fps sans ray-tracing, mais chacun choisira ce qu’il préfère. Notons que le ray-tracing n’est pour l’instant disponible que sur PS5, et qu’il arrivera prochainement sur Xbox Series X (la Xbox Series S étant lockée à une résolution de 1 440p).
Autant dire que pour le confort, surtout pour un Devil May Cry, il est recommandé de jouer en 60 fps. La fluidité apporte un vrai plus à l’expérience globale et rend les combats encore plus dynamiques, lisibles et plaisants qu’autrefois. Ça, c’est si vous jouez sur une télé 4k basique, mais les plus chanceux pourront profiter du support HDMI 2.1 pour jouer jusqu’en 120 fps (sans ray-tracing), de quoi améliorer grandement le plaisir de jeu. On vous rassure, le 60 fps est déjà assez bénéfique pour que l’on n’en demande pas plus, mais on appréciera le fait que Capcom ait pensé à pousser le curseur de la fluidité à fond.
Pour les amoureux du ray-tracing, Devil May Cry 5 Special Edition offre un rendu plutôt satisfaisant avec des flaques d’eau et des reflets de miroirs plus réalistes, qui se voit surtout lorsque l’action n’est pas frénétique à l’écran. Autant dire qu’il ne s’agit pas là d’un indispensable pour un jeu tel que celui-ci.
Vergil vole le show
Au-delà d’améliorer la forme, Devil May Cry 5 Special Edition en profite aussi pour enrichir le fond avec l’arrivée tant attendue de Vergil en tant que personnages jouable. Le frère de Dante est enfin disponible pour parcourir l’aventure en sa compagnie, et dispose naturellement de son propre gameplay lié à l’utilisation de son sabre Yamato.
Tout aussi technique que les autres, Vergil est probablement le personnage le plus agréable à contrôler, aussi bien pour les habitués que pour les débutants, tant il impressionne par ses coups rapides et sa palette étendue de mouvements. Si vous avez aimé l’aventure proposée par Devil May Cry 5, la redécouvrir dans les bottes de Vergil devrait vous satisfaire et vous donner un léger sentiment de renouveau, surtout si vous appliquez le mode Chevalier Sombre Légendaire.
Ce dernier ajoute de nombreux ennemis à l’écran (parfois un peu trop), et pas seulement pour augmenter la difficulté, mais simplement pour le plaisir de trancher à tout-va. On prendra alors autant de plaisir à retrouver V, Dante et Nero dans ce mode pour se défouler un bon coup, tout en oubliant pas de réaliser les plus beaux combos, surtout lorsque le mode Turbo sera activé, qui accélère le tout à 20% de plus de sa vitesse initiale.
Accordons enfin une mention spéciale au thème de Vergil, « Bury the Light« , qui s’inscrit comme un nouveau classique dans la bande-son de la série, déjà remplie de pistes mémorables. Une raison de plus pour enchaîner les combos SSS avec Vergil, s’il en fallait une.
Autant dire que même si le contenu lié à Vergil est payant (relativement peu cher), on ne peut que conseiller à ceux qui ont adoré le jeu de retenter l’expérience sur nouvelle génération. Entre ses options d’affichage complètes, ses nouveaux modes et le fait de pouvoir jouer Vergil, Devil May Cry 5 Special Edition est encore plus indispensable que l’original, et reste l’un des meilleurs jeux d’action de ces derniers mois.
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Date de sortie : 08/03/2019