Dixit – Cartes et imaginaire collectif
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Rédigé par antoinerp
Il y a de ces jeux de société qui font date et qui marquent toute une industrie. C’est en 2008 qu’arrive sur nos étals un certain Dixit, un jeu basé sur l’interprétation de cartes. Le jeu est créé par Jean-Louis Roubira aidé de Regis Bonnessé, mais on retiendra beaucoup plus le nom de Marie Cardouat pour les illustrations du titre. Si le jeu est un succès quasi immédiat, il a été le premier jeu entièrement français à remporter le fameux Spiel de Jarhes, l’une des récompenses de l’année les plus réputées, du côté de l’Allemagne.
A l’occasion de cette chronique, nous avons testé le jeu avec l’édition Odyssey de Dixit, permettant de jouer jusqu’à 12 joueurs, avec de plus l’extension Harmonies qui a été quant à elle illustrée par Paul Echegoyen. En terme de configuration, nous avons plusieurs années d’expérience sur Dixit, allant de petites à de grosses configurations, le jeu étant un véritable classique incontournable du jeu de société.
Sommaire
ToggleRêve, imaginaire et transcendance
Dixit est un jeu d’interprétation de cartes allant de 3 à 12 joueurs. Chaque tour, un joueur va donner un mot, une phrase, une expression ou même un vers, posant par la même occasion l’une de ses cartes, tandis que les autres joueurs devront à leur tour, poser une carte qui selon eux, s’approche le plus de ce qui a été dit par le premier joueur. Une fois que chacun a posé sa carte, elles sont toutes dévoilées aux joueurs et chacun devra voter laquelle d’entre toutes ces cartes est celle du premier joueur.
Si une personne ou plus trouve la bonne carte, il gagne 3 points. Cependant si tout le monde trouve la bonne carte, ou que personne ne la trouve, cela signifiera que le conteur n’obtiendra aucun point tandis que chaque joueur pourra gagner 2 points. A lui alors de devoir équilibrer l’ensemble. Les joueurs quant à eux doivent chercher à tromper les autres joueurs afin de récupérer des points bonus. La partie s’arrête dès que le premier joueur atteint les trente points ou qu’il n’y a plus de cartes dans la pioche.
Dixit : dix ans et pas une ride !
Arrivé tel un olni (objet ludique non identifié) en 2008, difficile aujourd’hui d’imaginer le monde ludique sans Dixit. Avec ses règles simples, son accessibilité, et sa volonté de mettre en avant au maximum l’imagination des joueurs, le titre de Libellud est devenu une véritable référence, un exemple et une source d’inspiration pour nombre de jeux actuels. Nous vous avons par exemple parlé de When I Dream qui traite également de l’imagination et du domaine du rêve, mais vous pourrez par exemple jouer à Mysterium, un jeu d’enquête basé sur la mécanique de Dixit.
Avec ses dix bougies, une nouvelle extension va voir le jour et arrivera très prochainement à l’occasion de l’Essen. Par ailleurs, si deux versions du jeu existent, dix extensions proposant de nouveaux sets de cartes sont disponibles. Il est d’ailleurs intéressant de voir que si chacune d’entre elles propose un thème principal, l’interprétation des joueurs permet cette différenciation des cartes, en plus des différents illustrateurs travaillant depuis dix ans sur ces cartes appelant à nos rêves et notre imaginaire.
Pour qui s’adresse Dixit ?
Avec ses règles simples et son principe appelant à l’imaginaire des joueurs, Dixit fait partie de ces jeux qui sont jouables à tout âge. C’est l’une des grandes forces du titre d’ailleurs car l’interprétation d’une carte changera totalement d’une partie à une autre. Il sera par contre difficile d’enchaîner les parties, l’ensemble le jeu de par son concept reste répétitif au bout de quelques tours de jeux.
- Nombre de joueurs : 3 à 12 joueurs
- Temps de partie : 30 minutes
- Auteur : Jean-Louis Roubira
- Illustrateur : Marie Cardouat
- Éditeur : Libellud
- Distributeur : Asmodée
- Prix : 30 €
Un jeu qui a fait date, qui a marqué son industrie, Dixit est tout cela ! Dix ans après, il reste encore un jeu riche et toujours d’actualité, qui pourra plaire véritablement à tout le monde. Un must-have de la ludothèque que l’on ressortira avec plaisir de temps à autre, le temps de rêver, le temps de quelques cartes oniriques.
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