Embracer Group : Le deal à 2 milliards qui a échoué était prévu avec Savvy Games, le groupe du gouvernement saoudien
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Rédigé par Jordan
Embracer Group a souvent été présenté comme un ogre à l’appétit sans fin, qui rachetait des studios à ne plus savoir quoi en faire et qui se présentait donc comme l’un des acteurs les plus puissants du marché. Une croissance qui avait une limite évidente, et l’entreprise l’a appris à ses dépends tout récemment avec des pertes importantes et des tas de projets annulés. L’une des raisons liées à ce mauvais résultat concerne un mystérieux partenariat échoué à hauteur de 2 milliards de dollars, qui devait être conclu avec une entité dont le nom n’avait pas été révélé jusqu’à aujourd’hui.
Un échec qui fait mal à Embracer
C’est le site Axios qui nous révèle l’identité de ce fameux partenaire, qui devait être Savvy Games. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il s’agit aussi d’un organisme qui commence à grignoter beaucoup de parts dans l’industrie, en rachetant notamment Scopely (spécialisé sur les jeux mobiles à grosses licences type Marvel Strike Force) ou en obtenant des parts minoritaires chez de grands éditeurs comme Embracer donc, Electronic Arts, Take-Two et même Nintendo. Il s’agit là d’un groupe financé par le gouvernement saoudien, sous la coupelle du prince Mohammed Bin Salman, dont la réputation est pour le moins controversée.
Savvy Games avait prévu d’investir plus de 38 milliards de dollars dans l’industrie du jeu vidéo pour que celle-ci devienne l’un des moteurs économiques de l’Arabie Saoudite, dont 2 milliards qui devaient donc être injectés chez Embracer Group. Un deal qui devait s’étendre sur 6 ans mais qui n’est pas parvenu à son terme malgré un précédent accord verbal de la part des deux entités, forçant alors Embracer à revoir totalement ses plans et à annuler des projets.
On ignore encore les raisons liées à cet échec mais les conséquences ont été assez immédiates pour Embracer. Il reste aussi à voir ce que Savvy Group compte faire de tout cet argent, qui devra être réinvesti chez d’autres acteurs du jeu vidéo.
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