Aperçu Fire Emblem: Three Houses – Une bonne transition sur Switch pour la licence ?
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Rédigé par Quentin
Fire Emblem: Three Houses marque les débuts de la série de Tactical RPG mythique sur la Switch après des années à occuper cette bonne vielle 3DS, aujourd’hui à l’agonie. Est-ce que la transition sur la prolifique Switch s’est faite en douceur ? Est-ce que les nouveautés sont assez convaincantes pour un début ? Nous vous donnons nos premières impressions après quelques heures sur le titre.
10 points pour la maison de…
L’équipe de développement a d’ailleurs reçu l’aide de Koei Tecmo pour ce passage sur la nouvelle machine de Nintendo. Si le résultat s’avère assez satisfaisant, on sent tout de même que la Switch est capable de bien mieux. On a ainsi l’impression d’avoir le cul entre deux chaises avec un rendu « 3DS + », en particulier au niveau des combats. On comprend l’idée de vouloir rester authentique et fidèle à la saga, mais pour l’instant on ne note aucune révolution visuelle. Exception faite pour le monastère, sorte de HUB que l’on explore dans une vue en trois dimensions et qui se dévoile à nous petit à petit, au fur et à mesure que l’on progresse.
Sans rentrer dans les détails du scénario, dont l’intrigue se dessine à peine au début du jeu, on peut d’ores et déjà dire que l’ambiance est particulière, mais assez originale. Car ce lieu de culte fait aussi office d’académie militaire, puisque l’établissement entraîne tous les guerriers du continent, à commencer par les nobles. Certains sont même des héritiers des trois nations qui composent le continent.
Notre rôle dans tout ça n’est pas d’être leur camarade de classe comme on pourrait le penser, mais plutôt d’être un professeur bien que nous soyons du même âge que les élèves. L’un des premiers choix du jeu, en plus du sexe de votre personnage, est celui de la maison que vous voulez prendre en charge en tant que professeur. Chacun des futurs dirigeants possède son propre caractère ce qui permet de se baser sur les philosophies et leur façon de gouverner. Pour notre part, nous avons opté pour les aigles de jais avec la charmante et pragmatique Eldegarde à sa tête.
Cela permet également de choisir son style en combat, bien que les différents membres de la maison possèdent différents rôles afin d’équilibrer un minimum les formations, il y a un style dominant (mêlée, magie, et distance) dans chacune d’elle. La licence, fidèle à elle-même, propose une tonne de personnages avec qui l’on peut tisser des liens. Bien évidemment chacun aura ses préférés, le choix de la maison ne limite pas celui des recrues puisque l’on peut transférer des élèves d’autres maisons dans notre classe en remplissant certaines conditions spécifiques.
Pour résumer, on fait encore un bon en avant dans les relations sociales avec un tas d’activités présentes dans le monastère permettant de renforcer les affinités. Chanter dans une chorale, partager un thé ou un bon repas, les moments conviviaux ne manquent pour passer du temps avec vos élèves.
« Fire ya un blem ? »
Malgré quelques clichés habituels des J-RPG médiévaux, l’intrigue de Three Houses est particulièrement intéressante. On est très loin de l’aspect binaire de Fates, le background historique et politique semble être aussi beaucoup développé. Une bonne histoire médiévale-fantastique comme on l’aime en somme. Votre avatar a également sa part de mystère puisqu’il possède une sorte d’esprit à la « Yami Yugi » ayant perdu la mémoire, et qui lui parle de temps à autre bien qu’elle possède un caractère de cochon. En outre, nous sommes le porteur d’un emblème non identifié nous accordant un pouvoir particulier, toutefois le titre du jeu vous aura sûrement mis la puce à l’oreille.
Au niveau des combats, on reste globalement en terrain connu sauf que de nouvelles mécaniques viennent s’ajouter histoire de corser un peu les choses. Tout d’abord, vous avez de nouveaux effets de terrain comme le brouillard où il faut avancer prudemment car si l’on tombe sur un ennemi en avançant comme un dératé, cela nous met dans de beaux draps.
On note aussi un système d’escouade qui nous octroie une sorte de petite armée qui, une fois utilisée, permet d’infliger des effets spéciaux aux ennemis (repousser d’une case, empêcher l’ennemi de bouger…). Les escouades semblent assez puissantes mais on imagine que les choses se corseront bien plus tard puisque les différentes capacités doivent impérativement s’utiliser avec parcimonie sous peine de baisser le moral de vos alliés ou de détruire trop vite leurs armes. Sans oublier que nos ennemis peuvent aussi s’en servir.
Les premières heures s’enchaînent assez facilement, on découvre énormément de nouvelles choses tout en apprenant à connaître l’univers qui entoure l’académie. Les débuts sont donc assez satisfaisants. Cette fonction de professeur offre aussi un point de vue très original puisque l’on doit gérer son temps astucieusement en dirigeant les activités en rapport avec les élèves (avec un calendrier qui défile un peu à la Persona). Reste à voir ce que cela va donner par la suite puisque, comme annoncé dans moult trailers, la guerre fera indubitablement rage. Enfin, rassurez-vous, vous pourrez profiter de vos « waifu » et « husbando » avec un doublage japonais ou anglais.
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Date de sortie : 26/07/2019