Gamescom 2018 : On a joué à Devil May Cry V, nos impressions
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Rédigé par Jordan
La plus grosse sensation de cette Gamescom, hormis la présence de Cyberpunk 2077, était sans nul doute la démo de Devil May Cry V. Le titre était jouable pour la première fois aussi bien pour la presse que pour le public, du moins pour ceux ayant eu la patience de faire la queue durant de nombreuses heures tant les bornes étaient prisées. Nous avons donc pu nous aussi mettre la main sur ce cinquième épisode tant attendu, avec un Nero plus survolté que jamais. Vous pouvez également retrouver nos impressions en vidéo à cette adresse.
Bang Bang Bang
Cette démo nous laissait entrevoir une partie du scénario de ce nouvel opus, dans lequel un arbre géant démoniaque semble ravager la ville de Red Grave City et consumer ses habitants. Nero part alors sur le terrain à la recherche d’un certain Morrison (celui de la série animée Devil May Cry, qui est aussi apparu dans le trailer de l’E3) après une courte discussion avec sa partenaire Nico, et rencontre rapidement le nouveau bestiaire de cet épisode, dont un boss à la taille impressionnante.
Autant le dire tout de suite, Devil May Cry V est un poids lourd dans la qualité graphique, puisque le RE Engine fait ici des merveilles. Sans atteindre la claque visuelle, notamment à cause de quelques textures plus faiblardes ici et là, ce cinquième épisode est totalement époustouflant lorsqu’il est en action, et les promesses de photo-réalisme sont ici bien confirmées. Les détails fourmillent de partout et les effets visuels comme les flammes et les éclairs en mettent plein la vue, sans parler des animations qui sont bien plus crédibles que par le passé. On retiendra surtout le soin apporté à la modélisation des personnages, en particulier Nero.
Le gameplay de ce dernier a d’ailleurs été totalement repensé, car il est maintenant privé de son puissant Devil Bringer. Heureusement pour lui, il a toujours sa fameuse Red Queen, qu’il est possible d’enflammer en la chargeant plusieurs fois, mais il peut surtout faire appel au Devil Breaker, un dispositif qui lui permet de porter plusieurs bras mécaniques aux propriétés différentes et d’agripper ses ennemis au loin. Ces bras sont en réalité des armes consommables, qui se briseront après trop d’utilisations. Il faut donc bien gérer son stock afin de ne pas les gâcher inutilement, car ces derniers modifient clairement le cours des combats.
Pull my Devil Trigger
Dans la démo que nous avons pu essayer, Nero avait accès à deux bras différents, à savoir l’Overture et le Gerbera. Le premier d’entre eux nous permettait de donner quelques mandales électrifiées pour faire plus de dégâts. Mais c’est surtout le second qui nous a tapé dans l’oeil, puisqu’il offrait la possibilité de générer des vagues d’énergie, ce qui offrait à Nero une mobilité encore plus grande, notamment dans les airs. En maintenant une attaque chargée, Nero pouvait également concentrer le Gerbera pour relâcher ensuite un canon laser que l’on pouvait diriger sur tous les ennemis, afin de faire un peu le ménage. Cependant, cette attaque était à utiliser intelligemment, car une fois effectuée, le bras s’autodétruisait. Les possibilités de combos nous ont alors parues encore plus grande qu’auparavant, et le dynamisme des combats est toujours au rendez-vous.
Et puisque l’on parle des combats, il convient d’ajouter un mot aux musiques de ce Devil May Cry V, qui prennent ici une place encore plus grande qu’avant. Selon votre score et votre niveau de style durant les affrontements, la musique va s’adapter et s’intensifier en cas d’excellente note. Une idée finalement tout bête mais qui fonctionne excellemment bien, nous poussant ainsi à garder le rythme et viser le plus haut score pour mieux s’ambiancer grâce à la bande-son du titre.
Le combat contre le boss Goliath nous a permis de nous assurer que la mise en scène loufoque et classieuse de Devil May Cry était toujours présente, avec un Nero qui ne se prend plus autant au sérieux que dans le quatrième épisode. L’affrontement donnait lieu à une grande destruction qui montrait que le moteur gérait efficacement la destruction des décors, même avec un boss qui fracasse littéralement toutes les arènes et les zones de combat au cours du duel et qui laissait dans son sillage des centaines de débris.
Difficile de ne pas se réjouir quand on voit tout ce qu’a à offrir ce Devil May Cry V, même à travers une si courte démo d’à peine quinze minutes. Le seul souci notable est la gestion de la caméra dans les espaces clos, ce qui n’est pas une première pour la saga. On note tout de même un effort pour que l’action soit tout de même lisible sous n’importe quel angle, mais les changements de perspectives peuvent finir par donner le tournis. Malgré cela, la série revient en force avec un opus qui semble garder toutes les forces et l’esprit des anciens opus, tout en y ajoutant de jolies trouvailles qui changent vraiment la donne, à l’image du Devil Breaker. Manette en main, on retrouve instantanément le feeling Devil May Cry, avec la joie de découvrir une meilleure version de Nero, plus confiant et plus proche du caractère de Dante qu’auparavant. Tout comme lui, la série a grandi et affiche maintenant de nouvelles ambitions, et on ne prend pas de risques en affirmant que Devil May Cry V sera probablement le jeu avec le plus de style lorsqu’il sortira le 8 mars 2019.
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Date de sortie : 08/03/2019