Gamescom 2018 : On a joué à Metro Exodus, nos impressions
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Rédigé par Mathieu Corso
Depuis son annonce à l’E3 2017, Metro Exodus est l’un des FPS les plus attendus par les joueurs pour le début de l’année 2019, plus précisément le 22 février sur PC, PS4 et Xbox One.
Des zones assez ouvertes, et du crafting
Avant toute chose, c’est qu’il faut savoir que nous avons pu nous balader dans une Russie totalement en ruines, radioactive et déserte pendant plus de 45 minutes. Nous avons pu voir pratiquement tous les aspect du soft, dont le système de crafting. Mais pour commencer, nous avons eu droit à une cinématique. On se faisait repêcher par une demoiselle, faisant vraisemblablement partie d’une espèce de tribu. Car oui, on se doute que depuis l’attaque nucléaire, certaines personnes ont dû retourner à la surface, et y vivre un peu à l’âge de pierre.
Au programme de cette démo, nous avons pu découvrir un immense terrain de jeu après avoir été sauvé par ladite demoiselle, et traverser notamment une assez grande zone. On devait passer également dans une sorte de camp d’une tribu, et nous avons pu apercevoir notamment qu’au niveau des ennemis, on pourra affronter quelques loups pas très amicaux, comme des créatures assez immenses et effrayantes pour le coup. Niveau arsenal, nous étions doté d’un petit fusil d’assaut doté d’un silencieux, une arbalète, ainsi qu’une sorte de canon scié assez efficace. Cela nous a permis de voir dans un premier temps la fameuse personnalisation d’armes. On pouvait tout personnaliser entre le chargeur, le viseur, la crosse, ou encore la possibilité d’y ajouter un silencieux ou non. Cela augmentait d’ailleurs plus ou moins les stats de l’arme entre les dégâts, la précision, le recul, et j’en passe. L’aspect personnalisation nous a semblé bien amené, et nous avons grande hâte de voir quelles seront les nombreuses possibilités sur le titre final.
Egalement, nous avons pu apercevoir le système de crafting, classique mais efficace. En ramassant diverses ressources dans les environnements semi-ouverts de Metro Exodus et notamment dans les maisons en ruines, on pouvait crafter une panoplie d’objets. Cela allait des couteaux de lancée, en passant par des munitions d’arbalète, ou encore des kits de soin pour se soigner et des filtres pour notre masque à gaz. On n’a pas vraiment vu s’il fallait concrètement récupérer des plans pour pouvoir ensuite crafter de nouveaux éléments, mais cela sera à vérifier sur le jeu final.
Et la chose qui a pu globalement nous frapper et nous enthousiasmer, c’est la grand liberté laissée aux joueurs. L’environnement que nous avons testé pour le coup était relativement assez ouvert, et il y avait pas mal d’embranchements lors de notre progression dans la démo. Le tout profitait d’ailleurs d’un cycle jour/nuit dynamique particulièrement réussi. Des infos que nous avons pu également récolter auprès d’un des développeurs du jeu et dont vous retrouverez l’interview bientôt, c’est que les différentes quêtes secondaires seront plutôt organiques, et ce sera des événements secondaires qui seront à réaliser dans le jeu.
La technologie Ray-Tracing, et gameplay qui nous met aux anges ?
Avant d’aborder la partie purement graphique de Metro Exodus que nous avons abordé, il est temps de voir si le gameplay à su nous satisfaire. Hormis quelques bugs de collision que nous avons pu noter, le titre s’en sort affreusement bien en matière de gameplay. Les éliminations discrètes qu’il nous a été donné de voir sont particulièrement efficaces, et cette sensation de liberté d’y aller en mode infiltration ou bourrin, est plus que plaisant. On pourra reprocher sur cette session de jeu néanmoins, de voir que l’I.A. ne nous permettait pas d’y aller forcément en douceur, car les ennemis avaient parfois la fâcheuse tendance de nous repérer un peu trop facilement. On espère que dans un autre environnement par exemple, les ennemis seront bien plus équilibrés pour s’y approcher en mode infiltration.
Les feelings des armes est de plus quelque chose qui nous a relativement surpris par sa qualité, en sus de son côté une fois encore immersif. En effet, les pétoires sont un peu plus pêchus que les précédents opus, et les sensations de tirs relativement bonnes pour le coup. En ce qui concerne tout le côté immersif, nous avons de nouveau l’utilisation du masque à gaz, afin de traverser les zones irradiées de manière extrême. En revanche, si on se fait attaquer par des mutants en l’occurrence, on verra notre masque à gaz se fissurer à l’écran progressivement. Egalement, on retrouve notre bonne vieille lampe torche, et bien évidemment ce calepin qui nous indique les objectifs, mais aussi la map pour nous y retrouver.
Côté technique, il faut bien avouer que Metro Exodus est une claque. En soi, ce n’est pas véritablement une surprise, dans la mesure où les différents trailers que nous avons vus nous en mettait à la base plein la vue. On a pu voir notamment que la technologie du Ray-Tracing nous proposait des effets de lumière particulièrement crédibles, qui subliment carrément le cycle jour/nuit. Et concernant les textures et animations, le tout semblait de très bonne facture. Le tout était carrément propre sur la version PC de la démo, et on a plus que hâte de parcourir ce background post apocalyptique qui risque d’être une claque technique lors de la sortie de Metro Exodus le 22 février prochain sur PC, PS4 et Xbox One.
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Date de sortie : 15/02/2019