Gamescom 2018 : On a joué à Rage 2, nos impressions
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Rédigé par Mathieu Corso
Lors de notre déplacement à la gamescom, nous avons enfin eu la possibilité de toucher à Rage 2. Trouvons-nous là un futur grand cru de la part de id Software et d’Avalanche Studios ?
Rage 2 en roue libre
On avait déjà pu être plus qu’étonné par le teaser d’annonce jadis, et même par les trailers qui ont suivi. Le soft ne se prend à aucun moment au sérieux, et on retrouve carrément cette petite touche id Software qui fait plaisir. C’est globalement ce que l’on a ressenti durant toute cette démo, qui se dote qu’on se le dise d’une ambiance complètement timbrée, et on adore clairement.
Côté chronologie dans Rage qui adoptait une approche quand même légèrement plus sérieuse dans le premier volet, le soft prendra place plus de 30 ans après le premier opus. Et comme le premier volet, et ça on nous l’a confirmé, Rage 2 restera bel et bien un open world à part entière.
En tout cas, tout part assez bien, mais il faut savoir que malheureusement, on aurait aimé en voir plus sur l’aspect monde ouvert du soft. Effectivement, la démo en question ne nous faisait voir uniquement qu’un tutoriel complètement barré de bout en bout, mais aussi toute une séquence de gunfights, qui introduisait les pouvoirs de nanotrites, et également ce bon vieux wingstick des familles.
Ça dépote clairement !
Côté gameplay, cette session nous apprenait les bases du jeu, ainsi que la séquence de gameplay où l’on devait trouver une sorte d’écopod. On devait notamment traverser les couloirs d’un bâtiment dévasté en plein désert, où rôdent quelques punks et pillards complètement tarés. Nous n’avions dans la démo qu’un fusil d’assaut et un fusil à pompe relativement basique pour nous défendre, au niveau des pétoires.
Egalement, on pouvait aussi utiliser le légendaire wingstick, déjà présent chez son prédécesseur. Ce dernier se révélait plus dynamique que sur le premier opus, et il faut savoir qu’il sera totalement améliorable, comme le reste de notre équipement. A noter que ce dernier paraissait plus dynamique que chez son prédécesseur, et donc forcément plus jouissif à utiliser.
D’ailleurs, la grosse nouveauté de Rage 2, ce sera ces fameux pouvoirs nanotrites. Dans ladite démo, on avait la possibilité de dasher, de se balancer dans les airs et frapper violemment le sol, repousser et tuer les ennemis à base de pouvoirs télékinétiques, et un mode overdrive. Ce dernier permettait, en tuant des ennemis, d’activer ce mode, et faire un maximum de dégâts pendant un petit moment.
Qu’on se le dise, cette nouvelle spécificité est intéressante, et on espère que ces pouvoirs seront plus nombreux, et améliorables. Car clairement, cela pourrait bien varier le gameplay, bien dynamique, mais pas trop. En effet, même si le soft est d’un dynamisme plus prononcé que le premier opus, on émettra quelques réserves sur le fait que le soft reste dynamique, tout en étant parfois un peu mou du genou.
Bref, cela devrait être corrigé puisque qu’il ne s’agit que d’une pré-alpha, mais les sensations de tirs restent convaincantes. C’est bourrin à souhait, et le démembrement sur les ennemis est un pur plaisir. Concrètement, les fans de FPS bien bourrins devraient être aux anges, et il ne manque plus qu’à voir l’aspect monde ouvert et les divers upgrades à greffer à notre protagoniste.
Techniquement, et si on sait que c’est encore en pré-alpha, Rage 2 reste relativement joli. Le soft parvient à proposer quelques textures de bonne qualité, et le moteur maison d’Avalanche Studios semble encore tenir la baraque, et propose des environnements post apocalyptiques agréables pour notre plus grand bonheur. On a hâte de voir les nombreux panoramas à sa sortie, qui devraient être variés par rapport au premier opus.
C’était en somme bien cool même si on veut en voir plus. Soit dit en passant le comportement de l’I.A., en sus de la bande-son, restent également agréables. Il nous est même arrivé de voir que les ennemis sont complètement dans le ton de ce que veulent proposer les développeurs, soit une ambiance totalement décomplexée et aussi déjantée. Il nous est même arrivé de voir des ennemis nous provoquer, et nous faire des f**k alors que l’on était sur le point de les éviscérer à coup de fusil à pompe. La bande-son est également aussi bourrine que ce qu’il semble se passer à l’écran. En même temps c’est normal, c’est id Software qui est aussi aux commandes en sus d’Avalanche Studios.
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Date de sortie : 14/05/2019