Aperçu : On a découvert Steel Division 2, nos impressions
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Rédigé par Mathieu Corso
Après le plutôt sympathique Steel Division : Normandy 44, les p’tits gars de Eugen Systems ont voulu continuer avec sa suite, Steel Division 2. Cette fois-ci, on reste certes dans le même contexte de la Seconde Guerre mondiale, mais pour s’attarder sur le fameux projet Bagration, qui retrace la débâcle allemande contre l’armée russe après le fameux débarquement de Normandie. Du coup, le soft nous a-t-il séduit, et apporte-t-il avec lui quelques nouveautés intéressantes ?
Un jeu dans le jeu
Tout d’abord, sachez que nous n’avons pas pu réellement jouer au titre, c’était le développeur présent sur place qui y jouait tout en nous expliquant les diverses nouveautés notamment. D’ores et déjà, et l’une des grosses nouveautés de Steel Division 2, c’est que l’on aura l’occasion de switcher en mode stratégie en temps réel, comme en stratégie dynamique au tour par tour. Comme on nous l’a expliqué, les développeurs voulaient littéralement intégrer un jeu dans le jeu.
En somme, pour faire simple, si cette mécanique a été ajoutée, c’est tout simplement pour les joueurs qui ne veulent pas se prendre la tête avec le côté stratégie en temps réel. Le tout prendra la forme d’une immense carte comme l’aspect stratégie en temps réel sauf que là, c’est un peu comme si vous jouiez tout bonnement à un jeu d’échec. On peut voir les stats de nos fameuses divisions, et notez que l’on retrouvera les trois fameuses phases du premier opus, à savoir les phases A, B et C. Pour rappel, la phase A sera tout simplement les unités qui passeront à l’attaque. Quant à la phase B, ce seront les unités qui rejoindront celles déjà sur place, et ainsi de suite.
Très honnêtement, la mécanique déjà mise en place dans le premier opus semblait plutôt bien fonctionner, et marche toujours du feu de dieu sur ce nouvel opus. L’ajout du fait de switcher entre la stratégie en temps réel ou dynamique au tour par tour est une vraie bonne idée, et on espère que cela sera du même acabit sur le mode multijoueur à 10 contre 10. Pour sa date de sortie, on rappelle évidemment que le tout sortira sur PC à une date inconnue, mais on espère que le soft sortira en 2019.
Un aspect stratégique ultra poussé, avec un contexte historique fidèle
Dans Steel Division 2, un mode solo sera d’ailleurs également présent comme son prédécesseur. Au passage, on nous a expliqué que le contexte historique placé dans le soft, à savoir l’opération Bagration qui était donc la fameuse percée soviétique contre l’armée allemande, sera ultra fidèle. Effectivement, un membre de l’équipe du studio extrêmement pointilleux sur l’histoire a participé au développement, donc il y a très peu de chance qu’il y ait des incohérences sur les différentes unités, chars ou infanteries, qui ont bel et bien existées.
Le jeu final se dotera par conséquent de tout un aspect historique solide et cohérent. Sachez par ailleurs qu’il sera possible de jouer les Allemands comme l’armée russe dans le soft. Bien évidemment et c’est logique, vous aurez une unité bien moindre côté germanique comparée aux unités soviétiques, bien trop nombreuses. Il sera possible de changer le cours de l’histoire dans le soft, mais à condition d’être extrêmement bon car vos unités allemandes seront assez maigres qu’on se le dise.
Niveau combats sinon, sachez que ces derniers étaient proches du réalisme comme chez son aîné. Il y a un paquet d’informations et statistiques à gober au niveau des différentes infanteries, et le côté tactique devrait certainement plaire aux mordus de jeu de stratégie. De plus, il est même possible d’aller dans un mode garage, pour observer de plus près les différents chars, avions et j’en passe. Le tout est d’ailleurs fidèlement reproduit. Dans ce nouvel opus, vous aurez pas moins de 600 unités à gérer, avec plus de 18 nouvelles divisions, rien que ça. Au programme, vous aurez même pas moins de 25 cartes différentes sur lesquelles jouer, ce qui laisse penser que le contenu sera colossal tant le terrain de jeu que nous avons vu était plutôt immense.
En soi, le soft repart sur les bases du premier volet, et a aussi changé de moteur graphique. Notez que le soft est encore en version pré-alpha, mais restait en somme plutôt joli visuellement parlant. Alors certes, en regardant de plus près, on peut voir quelques imperfections comme des textures pas encore au top ou une modélisation des soldats assez limite mais dans l’ensemble, c’était acceptable, du moins d’assez loin. Il faudra voir de quoi il en retourne sur la version finale mais actuellement, le jeu tient la route graphiquement parlant avec le moteur maison du studio.
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Date de sortie : 20/06/2019