La GDC revient sur la distribution des prix après des accusations faites contre le fondateur d’Atari
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Alison
La Game Developers Conference, ou GDC, est une cérémonie qui a lieu tous les ans et remet des prix aux acteurs majeurs du secteur vidéoludique. Les invités ont aussi droit à de nombreuses conférences où les développeurs présentent leurs métiers en plus amples détails. Seulement cette année, tout ne s’est pas passé comme prévue.
Quel est le problème ?
Pour la 18ème année consécutive, les organisateurs de la cérémonie ont donc annoncé trois vainqueurs : Rami Ismail, co-fondateur du studio Vlambeer, a reçu le Ambassador Award ; Tim Schafer, le fondateur de Double Fine, a obtenu le Lifetime Award ; et le fondateur d’Atari, Nolan Bushnell, a reçu le Pioneer Award pour avoir guidé l’entreprise à devenir une force majeur dans le monde du jeu vidéo.
Oui mais voilà, Nolan Bushnell a eu son linge sale d’étalé sur le net, suite aux campagnes de #MeToo et Time Is Up. Différents professionnels de l’industrie ont pointé du doigt les nombreuses accusations faites contre le papa d’Atari pour son comportement inapproprié et ses commentaires sexistes dans les années 80.
Le hashtag #NotNolan a d’ailleurs été créé pour l’occasion sur Twitter. Brianna Wu, une développeuse et candidate au congrès Américain, explique avoir lu le livre “Ultimate history of video games” écrit par Bushnell, dans lequel il confesse avoir organisé des meetings avec les grand pontes d’Atari dans des jacuzzis. “Atari a tenu des réunions de conseil dans un jacuzzi. Là, le conseil invitait les femmes avec qui ils voulaient avoir des rapports sexuels dans leurs suites, et les pressaient de se déshabiller,” raconte-t-elle sur son Twitter.
Les fortes accusations de sa part et de d’autres personnes ont réussi à faire changer d’avis le comité de la GDC. Bushnell n’aura finalement pas son prix car la GDC estime que le monde videoludique doit refléter les valeurs de l’industrie d’aujourd’hui.
Quand à Bushnell, il a tout simplement partagé son ressenti sur Twitter via un court texte. Il dit soutenir la décision de la GDC pour le bien être de tous et s’excuse si son comportement, ou celui de ses employés, a pu blesser des gens autour de lui.
Cet article peut contenir des liens affiliés