Gearbox préparerait également son départ de chez Embracer Group selon Kotaku
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Rédigé par Doodz
Décidément, c’est une journée spéciale Embracer Group sur notre site avec des choses qui se préciseraient à propos de Gearbox. Si cela vous intéresse vous pouvez consulter notre dossier sur la situation de l’entreprise la plus symbolique de la crise actuelle, dossier qui a déjà pris un petit coup de vieux suite aux rumeurs de revente de Saber Interactive sorties par Bloomberg.
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ToggleLe point sur Gearbox
Gearbox a toujours été l’une des plus belles prises de guerre d’Embracer Group et donc quand les signaux ont viré au rouge, il n’a pas été étonnant de constater toutes les rumeurs qui évoquaient une revente du studio-éditeur derrière Borderlands. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait qu’Embracer avait déboursé pas moins d’1,3 milliard de dollars pour cette acquisition.
Avec des caisses aussi vides, il serait totalement absurde de ne pas tenter de se refaire une santé avec le studio le plus facile à revendre, mais aussi celui qui colle le moins à la stratégie du groupe. En effet, Embracer est plus dans une logique de remasters et de portages quand Gearbox veut continuer de faire preuve d’ambition. Avec un film Borderlands bientôt au cinéma, ça serait dommage de ne pas réussir à financer un épisode numéro 4.
Et Gearbox est loin d’avoir été épargné par les coupes jusqu’à présent puisque sa division The Lost Boys Interactive qui avait servi d’équipe de soutien au développement de Tiny Tina’s Wonderlands a été victime d’un plan de licenciements en janvier, sans nombre, même approximatif, dévoilé.
Le magicien a une nouvelle carte dans sa manche ?
Le premier signal aujourd’hui a été une réponse du journaliste Jason Schreier sur les réseaux sociaux, après le partage de son article sur Bloomberg à propos de Saber Interactive. Quand un internaute lui a demandé si une telle situation était possible pour Gearbox, Schreier s’est fendu d’un simple « Stay tuned » (Restez à l’écoute). Et effectivement, il n’a pas fallu attendre très longtemps puisque Kotaku a immédiatement dégainé ses propres informations.
Stay tuned
— Jason Schreier (@jasonschreier) February 29, 2024
Selon leurs sources, le patron de Gearbox, le fameux magicien Randy Pitchford a tenu une assemblée générale auprès de ses employés pour les prévenir qu’une décision avait enfin été prise concernant l’avenir du groupe après des mois de réflexions durant lesquels Pitchford aurait présenté les trois options possibles, à savoir rester avec Embracer, se faire racheter par quelqu’un d’autre ou payer Embracer pour redevenir indépendant.
They actually were but it fell through
— Jason Schreier (@jasonschreier) February 29, 2024
D’après Kotaku, c’est la piste du rachat par quelqu’un d’autre qui aurait finalement été choisie. On ne connait pas encore le nouvel acquéreur mais l’accord serait en phase de finalisation avec Pitchford qui promettrait plus d’informations le mois prochain. Donc pas de quoi se réjouir puisque selon Schreier, avant sa fermeture, Volition était dans une situation similaire mais que les discussions auraient fini par échouer.
Adieu Hyperion mais bonjour Maliwan ?
L’autre raison de ne pas se réjouir trop vite, c’est aussi parce que même si le rachat se fait, on ne sait pas si le groupe va atterrir dans une situation si meilleure que ça vu l’état actuel de l’industrie (demandez à Activision–Blizzard). Et d’ailleurs, il faut aussi voir si le rachat ne va pas se faire avec une fameuse « restructuration » souvent synonyme de suppressions de postes.
Le site Kotaku a contacté Embracer et Gearbox pour en savoir plus mais seul Randy Pitchford a répondu :
Je suis enchanté que notre sort soit assez intéressant pour le public au point de vous pousser à faire un article sur nous pour vos lecteurs. Je suis honoré et touché que notre entreprise soit l’objet de rumeurs, spéculations et discussion. Comme toujours, nous serons ravis de communiquer quand nous aurons des projets à annoncer ou des informations à partager tandis que nous travaillons dur dans notre mission de divertir le monde.
Forcément, si l’homme n’a pas voulu trop en dire à ses employés, il n’allait pas s’épandre dans la presse, surtout si ce n’est pas fait à 100%. Parmi la liste des suspects, on pense évidemment à Microsoft, PlayStation et Tencent, les autres sociétés adaptes des rachats (même si l’ambiance des constructeurs est plutôt à l’austérité). Et on met aussi une petite pièce sur 2K, l’éditeur de Borderlands qui ne dirait probablement pas non à plus de contrôle sur la licence.
Quoiqu’il en soit entre l’apparente promesse d’en dire plus le mois prochain et l’année fiscale qui se termine le 31 mars, on sera forcément fixés très vite, à défaut d’en savoir plus sur les jeux si jamais les rumeurs de problèmes de financements sont infondées.
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