Goeland : Nous avons pu essayer en avance la démo de ce jeu francophone dans lequel mettre la pagaille devient un malin plaisir
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Rédigé par Florian
Vous le savez, dès que nous le pouvons, nous aimons mettre en avant des productions indépendantes françaises et francophones, comme lors de chacune de nos conférences AG French Direct. Pour honorer cet engagement au quotidien, nous vous présentons Goeland, un jeu développé par un seul homme, Bryan Martinet, un montréalais anciennement salarié chez Eidos Montréal. La crise post-COVID et les vagues de licenciements l’ayant touché de plein fouet, Bryan s’est mis à développer à son compte Goeland, un bac-à-sable sympathique à explorer, bien qu’il n’est pas sans rappeler un certain Untitled Goose Game. Nous avons pu essayer en avance la démo disponible dès ce 27 septembre sur Steam, voici nos premières impressions.
Espiègle, gentil ou tout simplement mesquin, à vous de voir
Dans Goeland, vous incarnez un… goéland sur la paisible île de… Goeland. Véritable petit monde ouvert prenant plutôt la forme d’un gigantesque bac à sable d’expérimentations en tous genres, vous allez devoir choisir entre aider la population dans leurs actes quotidiens, les observer pour trouver de nouvelles opportunités, ou tout simplement devenir leur pire cauchemar en provoquant peurs, contretemps et autres désordres dans toute une multitude de lieux, le tout en volant grâce à une mécanique vraiment très agréable à manipuler et offrant un certain sentiment de liberté.
Défini comme cela, le jeu créé par Bryan Martinet (pour son studio Maarti Games) semble assez proche du concept du loufoque Untitled Goose Game, et il est vrai qu’il sera difficile pour la plupart d’entre nous de s’en défaire, mais ici la particularité réside dans le fait que vous avez le choix de faire le bien ou le mal, dans la plupart des situations. Ramener des œufs égarés dans leurs nids respectifs, retrouver un marteau perdu pour le rendre à son propriétaire (quitte à le voler à un autre si vous décidez d’user la manière moins conventionnelle) etc…, sont autant de façons d’aborder le monde ouvert dynamique et vivant de Goeland, qui demeure tout de même assez simple au niveau des animations et du game design, mais agréable à l’œil grâce à la colorimétrie et aux patterns utilisés.
D’autant plus que la manière sournoise et donc « négative » d’agir ne sera pas forcément la meilleure puisque vous pourrez vous faire courser voire attraper par les forces de l’ordre qui n’hésiteront pas à vous mettre en prison, vous forçant à vous évader par les murs friables de celle-ci. En même temps, ils n’ont qu’à mieux vous surveiller, non ?
Dans le cadre de cette démo qui sera disponible très prochainement, nous avons pu, durant une petite heure nous rendre compte des possibilités offertes par la carte qui sera davantage étendue dans la version finale, avec de multiples objectifs secondaires cachés, qu’il vous faudra découvrir par vous-même, comme réaliser une partie de morpion de manière… originale vous le verrez, ou encore ramasser des déchets, faire peur à des nageurs façon Les Dents de la mer ou encore acheter des améliorations à un vendeur à la sauvette aux plumes noires.
Difficile pour l’instant d’être catégorique sur la répétitivité ni même l’intérêt des différents objectifs rencontrés, mais il ne nous a pas semblé y avoir de fil conducteur pour progresser, ce qui pourra être un frein chez une certaine frange des joueurs et joueuses intéressée.
Goeland ne dispose pas de date de sortie pour l’instant et n’est prévu que pour PC à date, mais il pourrait être assurément ce genre de jeu sans prise de tête pour de petites sessions, et à surveiller au fil de son évolution, à condition de ne pas trop déborder vers de l’inspiration trop forcée ou trop évidente envers des jeux similaires.
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Date de sortie : N/C