Granblue Fantasy Relink : On a joué à cet action-RPG qui pourrait créer la surprise en 2024
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Rédigé par Jordan
La licence Granblue Fantasy n’est pas encore très populaire chez nous à cause de l’absence assez inexpliquée du jeu mobile sur notre territoire. On ne la connait ainsi que pour le très bon Granblue Fantasy Versus, qui profite de l’expertise d’Arc System Works dans le domaine des jeux de combat, ou encore pour ses différentes adaptations dont son anime disponible chez Crunchyroll. Autant dire que voir Granblue Fantasy Relink être présenté à la Paris Games Week en avant-première est une surprise, et une bonne puisque le public a pu s’essayer à une démo qui devrait en convaincre plus d’un de s’intéresser à cette licence.
Dans le cadre de notre passage à la Paris Games Week, nous avons pu nous essayer à la démo du jeu présent sur le salon parisien, et ce à deux reprises avec deux personnages différents.
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Si l’on devait résumer Granblue Fantasy Relink dans les grandes lignes, on le présenterait avant tout comme un action-RPG qui met l’emphase sur son système de combat, ce dernier étant un vrai fourre-tout entre un Tales of, un Monster Hunter, et même un Final Fantasy XIV. S’il nous tarde d’explorer l’intrigue principale du jeu et de voir comment son mode solo est découpé, le titre présente aussi une dimension multijoueur moins libre, qui nous demande de parcourir des donjons plus courts jusqu’à 4, principalement pour abattre des bestioles de plus en plus féroces. Et c’est justement ce genre de passage qui nous a été proposé ici, le multijoueur en moins. Seul un rapide couloir rempli d’ennemi nous permettait de nous familiariser avec les bases du gameplay avant de sauter dans le grand bain pour faire face au boss.
Granblue Fantasy Relink : Action-RPG, sortie proche, histoire… Tout savoir en vidéo
Dans Granblue Fantasy Relink, on contrôle une équipe de 4 personnages, ou plutôt un seul héros sur les quatre qui constituent notre groupe. Car oui, il est impossible de modifier votre protagoniste après être parti à l’aventure, tout comme vous ne pourrez pas switcher d’un personnage à l’autre durant les combats. Tout comme il n’est pas possible de donner des ordres très précis à ses coéquipiers en pleine bataille. Des choix perturbants pour un jeu qui compte pourtant plus d’une dizaine de héros jouables, qui ne demandent qu’à être pris en main pour mieux évaluer leurs différences. Et ces différences sont nombreuses.
Chacun son main
Pour notre premier essai, nous avons fait le choix de la sûreté en sélectionnant Lancelot, décrit comme l’un des personnages les plus faciles à manier pour cette démo. Ce qui était effectivement le cas : il possède des combos rapides et simples à déclencher en tambourinant sur Carré avant de les terminer avec Triangle (façon Muso) ; des attaques spéciales aisées à placer et un rôle de DPS qui le rend plus agile et moins sujet à être pris pour cible. Ce qui n’était pas du tout le cas de Siegfried, nettement plus lent mais aussi plus fort, avec des combos qui demandaient d’appuyer sur les mêmes touches mais avec un sens du timing légèrement plus précis (il fallait appuyer au bon moment sur Carré et Triangle, plutôt que de marteler les touches). Un personnage aux allures de Tank, plus lourd mais pas pour autant désagréable à manier, grâce à une sensation de puissance décuplée par ses attaques spéciales.
Chacun des deux personnages dispose de quatre raccourcis donnant accès à des capacités uniques. Lancelot pouvait déclencher une stance qui lui facilitait l’esquive, ou encore d’une compétence à charger pour geler une zone, tandis que Siegfried pouvait améliorer sa résistance à l’interruption ou bien effectuer un grand dash en avant. De quoi renforcer l’impression que chaque personnage est unique et se joue de manière singulière. Le même boss nous aura donné beaucoup plus de fil à retordre avec un personnage complexe comme Siegfried qu’avec un Lancelot et son gameplay aux allures de défouloir.
Riche, mais chaotique
En une vingtaine de minutes, il nous a été difficile de décortiquer chaque couche du gameplay, qui semblaient être nombreuses. On note que chaque compétence dispose d’un type bien particulier (eau, feu…) renvoyant aux faiblesses des ennemis ; que les boss disposent d’une jauge de « choc » qui, une fois brisée, permet d’enchaîner plus efficacement les attaques en chaîne des personnages pour effectuer un combo dévastateur ; qu’il y a aussi un système de « link attack » qui permet d’enchaîner une attaque supplémentaire lorsque l’ennemi est déboussolé ; que les affrontements de boss lorgnent sur le genre du MMO avec des marquages au sol ; ou encore que les roulades sont limitées à trois avant que le personnage s’immobilise un moment pour récupérer. Tout cela semble très prometteur, et a priori bien équilibré, mais il faudra s’y pencher davantage pour réellement voir ce système de combat est aussi riche qu’il n’y paraît. Mais sur le papier, c’est très prometteur, surtout à haut niveau et en compagnie d’amis. Et c’est sans doute pour cela que deux modes assistés ont été ajoutés au jeu, qui permettent de marteler un seul bouton pour donner lieu à un résultat aussi spectaculaire que simple à déclencher.
Le seul grand problème qui s’est présenté à nous durant cette démo concernait la lisibilité, parfois chaotique. S’il existe bien un lock pour permettre de plus facilement s’y retrouver, celui-ci n’est pas des plus pratiques et demande de rester appuyé en continu sur L2. Cela est couplé à un déluge d’effets (aussi bien visuels et sonores) qui rappelle celui que l’on retrouve dans les derniers jeux Tales of, mais en plus prononcé. Tous les personnages du groupe déclenchent des capacités qui sont visuellement impressionnantes, mais qui s’ajoutent à un brouhaha visuel parfois difficile à déchiffrer, surtout lorsque le boss se met lui aussi à effectuer des attaques de zone qui occupent une bonne partie de l’écran. On pourra au moins s’estimer heureux de n’avoir constaté aucune chute de framerate même lorsqu’un véritable feu d’artifice se produisait sous nos yeux.
Ce premier contact avec Granblue Fantasy Relink fut bien trop court mais aussi très réjouissant. Si l’on émet certaines réserves sur certains choix, force est de constater que le gameplay s’avère être bien plus riche que ce à quoi nous nous attendions. Nerveux et dynamique, le titre de Cygames offre de bonnes sensations manettes en main qui ne demandent qu’à être vérifiées dès le 1er février 2024, date de sortie du jeu sur PC, PS4 et PS5.
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Date de sortie : 01/02/2024