Les graphismes dans un jeu, le critère, doit-il être punitif ?
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Rédigé par Alexandre Mistral
Sur la toile, ce ne sont pas les tests de jeux vidéo qui manquent. Nous avons tous notre manière d’écrire, d’évaluer et de noter les différents jeux. Néanmoins, nous ne sommes pas toujours d’accord et cela se ressent d’autant plus dans les jeux développés par les studios japonais, dans ceux développés par des studios de taille moyenne voire, par les indépendants. La question reste de savoir : Comment tester un jeu pour que cela contente tout le monde et comment tenir compte des vrais valeurs ? Cela sera le topo de cette analyse même si elle tournera énormément autour du J-RPG, forcément, c’est le principal secteur visé.
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ToggleLes graphismes, c’est de la PS2 ou de la PS1 ? AH NON, c’est de la PS4
Pour rentrer dans le vif du sujet et là où ça fait mal : Les graphismes ! Combien (et j’insiste bien sur « combien ») de messages ai-je lu affichant ce genre de chose pour un J-RPG :
Des graphismes horribles ! Il aurait dû sortir sur PS1 plutôt que sur PS4… C’est moche et vos yeux vont pleurer
Et ce n’est pas tout, on trouve aussi des J-RPG – ou jeux japonais, de manière générale, qui ont été plus ou moins et intentionnellement notés seulement sur leur apparence graphique et ils se sont parfois même vue attribuer des notes tout juste à la moyenne voire même en dessous. On pense notamment à des titres tels que la licence Suikoden et son second épisode. C’est certainement l’un des exemples les plus marquants.
Au final, il faut savoir que dans le cas des J-RPG, c’est un milieu où l’on ne se concentre pas forcément sur les graphismes et les développeurs l’assument à 100%. Effectivement, ce qui fait la qualité d’un jeu du genre, c’est son histoire, le développement des personnages et la qualité de la narration. Ce sont les trois facteurs sur lesquels les studios japonais vont se concentrer.
Si les graphismes passent au second plan, c’est aussi par un manque évident de budget. Faire un jeu triple A, cela coûte cher et ce ne sont pas tous les studios qui sont capables de sortir des sommes d’argent conséquentes. Ainsi, les développeurs japonais préfèrent accentuer leur travail sur la qualité du contenu plutôt que sur l’aspect extérieur… En somme, c’est un peu ce que l’on appelle la beauté intérieure.
Attention tout de même, en aucun cas nous ne déclarons que les J-RPG sont tous moches et qu’ils doivent leurs qualités à leurs personnages et leurs histoires. En effet, derrière des décors vides, des environnements parfois pixelisés ou des donjons souvent en couloir, on retrouve généralement des art works de toute beauté et des chara-design capables de rivaliser aisément avec des jeux à gros budget qui sont pourtant et malheureusement parfois dotés d’un héros qui a laissé son charisme au fond d’un placard.
Evidemment, on échappe rarement à des caractères originaux mais là où le J-RPG excelle, ce sera dans le développement de ces derniers. Les histoires sont généralement passionnantes et on sent qu’il y a une véritable recherche derrière les lignes de dialogue. Bien évidemment, on trouvera notre lot de fan service ou de scènes un peu perverses sur les bords qui ne plairont pas à tous. Mais là-aussi, c’est généralement habilement introduit au scénario à l’image d’un The Legend Of Heroes: Trails Of Cold Steel ou alors, il y en a à outrance comme dans Criminal Girls 2: Party Flavors et ce sont seulement les plus ouverts d’esprit qui pourront prendre du plaisir sur ce genre de jeu.
Cela étant dit, pourquoi s’acharner sur les J-RPG et leurs graphismes ? La recette fonctionne, les clients sont-là et le public y trouve son compte. Même s’il faut signaler que les graphismes datés peuvent repousser, il ne faut pas non plus oublier que c’est aussi une force. Effectivement, la 2D, l’apparence manga ou encore, ce côté parfois un peu oldschool séduit.
On va vous donner un contre exemple récent qui fait comprendre pourquoi il vaut mieux des graphismes datés qu’un jeu tout beau qui se finit en une vingtaine d’heures… Vous avez compris de qui l’on parle ? Et bien oui, Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness a voulu proposer quelque chose de beau, avec de magnifiques environnements et tout ce qui va avec. Bien que perfectible, on comprend que Square a dû demander un jeu plus beau que les autres Star Ocean mais l’ennui, c’est que le géant nippon avait très certainement oublié de donner une enveloppe bien garnie et du temps pour financer un projet d’une telle ampleur…
De ce fait, on se retrouve avec un jeu beau mais perfectible sur bien des points… En plus d’un temps de développement ridicule, Star Ocean 5 n’a pas réussi à tenir ses engagements et l’ampleur du travail que cela comportait. Il n’est pas mauvais, bien évidemment, mais il n’est pas à la hauteur de ce qu’arrivait à faire la licence avant. Pourquoi ? Car les développeurs ont fourni trop d’efforts sur les graphismes et ils en ont délaissé le reste à savoir : l’exploration de planètes, la longueur de la trame principale et le développement des personnages bien que ce dernier point soit loin d’être dramatique, au contraire. Au final, l’équipe de Tri-Ace s’est plantée là où ils sont normalement excellents et c’est le problème fréquent que l’on constate chez les J-RPG tentant de s’occidentaliser.
Si on regarde la trilogie Final Fantasy XIII, le premier est fantastique, Lightning est badass, les personnages sont excellents mais seulement, le budget open world et sans couloir a été complètement mangé par les éléments réussis… Ainsi, Final Fantasy XIII-2 a essayé de rectifier le tir mais cela a été compliqué et il ne parvient pas à nous faire profiter d’un véritable open-world. Enfin, Lighting Returns arrivera a proposer du volume en terme d’environnement mais ce, au dépit d’être obligé de produire un jeu « d’action » où l’on contrôle seulement une héroïne… Lightning. Le trilogie avait les moyens de bien faire, elle a d’ailleurs bien fait et je suis un gros fan de ces trois jeux, néanmoins, ils n’ont pas réussi à avoir le temps et les moyens de produire des jeux avec une carte du monde comme à l’époque des bon vieux FF. Néanmoins, Square Enix et Hajime Tabata semble avoir compris avec Final Fantasy XV puisqu’il aura fallu plus de dix ans de développement pour avoir un J-RPG de ce genre… Ceci dit, on aura la réponse pour ce dernier le 29 Novembre.
A contrario, un Fairy Fencer F: Advent Dark Force, Tears To Tiara 2, Disgaea 5 ou encore, Agarest Generation Of War va afficher des graphismes loin de vendre du rêve et pourtant, ce sont tous des perles vidéoludiques où, pour ma part, j’ai pris énormément de plaisir à retourner dans tous les sens. Ces trois-là brillent pour leur contenu, gameplay, personnages et une durée de vie forçant à squatter notre canapé pendant plusieurs jours.
Pour conclure sur le point des graphismes, il faut savoir juger un jeu dans sa circonstance de développement. Par exemple, va-t-on incendier un studio indépendant sur l’apparence graphique de son jeu sortant sur PlayStation 4 ? La réponse est non et dans le domaine du J-RPG, c’est la même chose ! Ce ne sont peut-être pas des studios indépendants mais les moyens financiers ne sont pas toujours présents pour autant. Même les studios de taille moyenne ne possèdent pas l’enveloppe d’Electronic Arts ou de Square Enix ! On va prendre l’exemple très récent d’un jeu qui n’est pas un J-RPG.
On parle bien évidemment de WRC 6 qui a été généralisé par ses graphismes plutôt que pour son gameplay, son contenu et ses sensations. C’était la seconde expérience pour Kylotonn Games avec ce second opus et la marge de progression entre WRC 5 et WRC 6 est énorme et les sensations le sont tout autant. Pourtant, le verdict a été incroyablement violent et nous as laissé un constat plutôt amer chez certains de nos confrères. Nous jouons personnellement à WRC 6 et il s’avère être tout simplement excellent sur tous les points sauf… les graphismes, c’est vrai.
Quand le J-RPG prend modèle sur The Witcher III ou encore Skyrim
Cela existe et vous ne l’avez peut-être pas remarqué mais il est sorti en Décembre dernier. Effectivement, l’exemple le plus concret n’est autre que Xenoblade Chronicles X.
On peut faire toutes les éloges du monde au jeu, il est beau, en open world et le gameplay est tout simplement excellent. Déjà, vous remarquerez que les trois critères évoqués sont ceux qui, généralement, font fureurs dans le monde du RPG occidental. Pour en revenir à nous moutons, Xenoblade Chronicles X possède UN défaut ! Un défaut qui n’a pas échappé aux japonais et il s’agit de sa narration et du développement des personnages.
Effectivement, ces critères sont d’habitudes l’élément clé des anciens Xenoblade et ici, pour produire un jeu se rapprochant de ce qui se fait de mieux en Occident, l’histoire et les persos ont été un peu mis de coté. Forcément, le public japonais l’a tout de suite fait remarquer aux développeurs et ces derniers ne s’en sont pas cachés. Dans tous les cas, le jeu était tout de même une sacrée réussite même si l’on pouvait rester avec un goût amer en bouche sur ce niveau-là que seulement une infime partie de joueurs remarqueront vraiment, les fans et les habitués de la licence… En tout cas, c’était un parti pris et cela peut plaire comme déplaire et de notre côté, on a quand même beaucoup aimé.
Et pourtant, même par le passé, on a pu ressentir la volonté des développeurs de J-RPG de passer de la 2D vers la 3D. Encore une fois, on va prendre pour exemple une grande et mythique licence : Suikoden. Si les deux premiers se déroulaient en 2D, le troisième opus a marqué un tournant, celui du passage vers la 3D.
On a pu remarquer un manque de maîtrise au niveau de la modélisation des personnages et des graphismes qui… choquaient presque moins que lorsque le studio de développement utilisait la 2D. Pourtant, la qualité scénaristique était tout de même toujours présente et il en était de même au niveau du chara-design des personnages sur les illustrations. Vient ensuite l’épisode IV qui semblait déjà mieux maîtrisé et enfin, l’opus final, Suikoden V, qui était sublimé sur bien des points. Evidemment, il n’y avait pas de claque graphique mais le soft était tout bonnement excellent.
PS : Oui, on ne considère pas Tierkreis comme un véritable épisode ni même celui sorti sur PSP et exclusif au pays du soleil levant.
Pourquoi un J-RPG ne doit pas être jugé sur son apparence ?
Les efforts effectués par les développeurs sur les J-RPG ne se comptent plus. Bon nombre de gameuses et gamers se sont réfractés au premier coup d’œil et passent à côté d’œuvres vidéoludiques capables de partager plus d’émotions, de suspenses et de plaisir que certaines licences triple-A. C’est le cas des jeux Suikoden, The Legend Of Heroes ou encore, Star Ocean.
Effectivement, premier point commun entre les trois : Ils se déroulent tous dans le même univers mais à des périodes différentes. Ainsi, on retrouve personnages, références et autres clins d’œils lorsque l’on passe d’un épisode à un autre. D’un point de vue fan service, c’est un peu l’équivalent des films Star Wars où vous vivez une histoire de plusieurs points de vue différents et que vous retrouvez d’une oeuvre à l’autre, vos personnages favoris. En plus de cela, il y aura des opus qui vous feront carrément affronter des personnages qui, dans le jeu précédent, étaient vos alliés. Le tout, avec parfois quelques incohérences pas forcément méchantes, un gameplay généralement à la hauteur et des heures de jeu en perspective.
C’est dans cette force scénaristique que le J-RPG puise ses forces et il y parvient même sur des licences qui ne se suivent pas ou qui n’ont aucun rapport. Quelques exemples ? Dark Chronicles ou encore Dark Cloud qui ne payent pas forcément de mine graphiquement et qui, pourtant, proposent un gameplay de folie avec des possibilités de gestion et de construction… Le tout, très bien équilibré avec des heures et des heures de jeu en perspective.
Moins connu et qui, pourtant, est un J-RPG atypique vraiment qualitatif : Steambot Chronicles. Le jeu propose un gameplay atypique avec des touches de contrôles bizarroïdes et pas intuitives pour un sous avec en plus de cela, l’award du jeu le plus graphiquement manqué au monde… Pourtant, sa liberté, ses choix et son univers sont accrocheurs et propulsent le joueur dans une expérience où l’on ressort… avec un grand sourire.
Tout cela pour dire qu’un jeu ne doit pas être assommé pour ce qu’il montre en extérieur mais plutôt, sur ce qu’il possède en lui. Cet argument est également valable pour certains jeux occidentaux qui nous proposent des expériences uniques et inoubliables bien que démunies de graphismes de qualité. Ceci dit, cela se remarquera davantage dans les jeux nés des studios indépendants.
Do you speak english ?
La localisation avec des sous-titres en français… Un rêve utopique ? Peu de studios se tentent à sortir des J-RPG traduits dans la langue de Molière dans nos contrées européennes. Si bien souvent, on a droit à des voix japonaises, il faut généralement compter seulement sur des sous-titres en anglais.
Lorsque ce n’est pas le cas, on a parfois droit à des traductions françaises bâclées et parfois incompréhensibles (coucou Final Fantasy VII/Suikoden II) mais bon, vous me direz, c’est mieux que rien (coucou Keiji Inafune). Cela étant dit et désolé pour les deux petits tacles, on trouve Star Ocean 5, dont on parlait précédemment, qui a été traduit dans la langue de Molière. Problème ? Et bien cela a dû très certainement faire exploser le budget et forcément, cela n’a pas arrangé les choses. Pourtant, on souligne la prise d’initiative mais on déplore la stratégie Square Enix pour la pression et l’enveloppe budgétaire qui a dû mettre les larmes aux yeux des développeurs de chez Tri-Ace.
Ainsi, on voit très souvent les J-RPG s’invitant sur le sol européen qui s’adressent à un public restreint qui se doive de pratiquer la langue de Shakespeare et… c’est un véritable fléau. Effectivement, cela empêche au marché d’exploser en France tandis que du côté des développeurs, cela les force à faire des jeux moins réussis pour pouvoir se payer le luxe d’une traduction française. C’est un peu le chat qui se mord la queue.
Il faut espérer qu’à l’avenir, nous aurons de plus en plus de jeux en français et de ce côté-là, on peut souligner le geste de Square Enix avec Final Fantasy XV. Et bien oui, ce dernier, en plus des lignes de textes en français, va avoir droit à un doublage dans la langue de Molière. Evidemment, la comparaison budgétaire ne se fait pas et on ne parle pas non plus de la pression qui pèse sur les développeurs… On le rappelle ? Dix ans de développement et une enveloppe triple-A pour un Final Fantasy. Autant le dire, si Hajime Tabata et son équipe manque le coche, la licence Final Fantasy aura du mal à s’en remettre pour le coup !
Au final, tout est toujours question d’argent et mis à part les gros studios, le verdict sera toujours le même : Avoir un jeu de qualité mais en anglais ou bien alors, se contenter d’un jeu en anglais mais qui n’est pas amputé en terme de réussite. Néanmoins, on trouve quelques exemples comme la licence Disgaea et plus précisément, le cinquième opus qui est intégralement en français.
Bashing, une pratique courante ?
C’est un sujet très compliqué et pourtant, il est bel et bien présent dans le milieu. Vous trouverez souvent des tests qui respirent le bashing à plein nez. Bien évidemment, on ne critique et vise personne, on fait seulement un constat.
Le dernier petit jeu à en avoir subi les conséquences à cause de sa patte graphique, c’est Pankapu, un petit jeu de plateforme au format épisodique créé par un tout petit studio indépendant français. Difficile de rentrer dans les détails sans citer de nom, forcément ! Mais ce qui est sûr, c’est que pour un jeu vendu à moins de cinq euros et qui se trouve être très qualitatif sur beaucoup de points, il a parfois reçu des critiques qui vont au-delà de ce qu’est notre travail et ce, essentiellement sur le plan graphique. Alors que pourtant et à nos yeux, ce plan-là est à la hauteur d’une production de ce niveau même si l’on peut tous avoir une appréciation plus ou moins différente.
Effectivement, on voit tous les jeux d’un œil différent et nos attentes ne sont pas toujours les mêmes. Exemple très simple, Lost Odyssey ! Doté d’un chara-design qu’on aime ou que l’on déteste, il est arrivé au point d’être détruit par la presse car justement, le fameux chara-design n’était pas au goût du joueur. Pourtant, on considère ici Lost Odyssey comme l’un des meilleurs J-RPG sorti à ce jour et qui, en plus, se paie le luxe de proposer des graphismes réalistes avec une formule au tour par tour et… des voix françaises.
Pour constater que le jeu est réellement bon et qu’il a été considérablement sous-estimé par la critique. Il n’y a qu’à voir son succès depuis l’annonce de sa rétro-compatibilité sur Xbox One. On pouvait remarquer à cette adresse les ventes s’envoler sur Amazon. S’il n’en valait pas le détour, personne ne l’achèterait et personnellement, si un jeu est mauvais, je ne l’achète pas, pas vous ?
Comme on en parlait un peu plus haut, il y a aussi le cas WRC 6 qui a été tout simplement bashé pour ses graphismes. Pourtant, le soft s’avère excellent mais il a été mis à pieds par beaucoup de sites à cause de DiRT Rally. Bien évidemment que DiRT est excellent mais ce n’est pas à proprement parlé le même genre de jeu. Ce que j’entends par-là, c’est que DiRT Rally vise une simulation exigeante où l’erreur est punitive. Quant à WRC 6 et son aspect simulation/arcade, il est tout simplement fun et agréable. En somme, le premier vise un public pour les fanas de simulation tandis que le deuxième se veut accessible pour tout type de joueur.
Sujet plus délicat encore, Criminal Girls. On en parlait tout à l’heure et pourtant, cette licence se fait basher non seulement par rapport à ses graphismes, mais aussi, par rapport à sa perversité. Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit-là d’une fiction et qu’il n’y a rien de choquant et surtout, la licence a un véritable public ! Sinon, vous pouvez me croire, l’épisode deux Criminal Girls: Party Flavors ne serait jamais arrivé ici.
Ainsi, on crie au scandale pour de jeunes filles dénudées mais par contre, on ne criera pas au scandale pour des jeux affichant une violence extrême qui est, à mon sens, bien plus choquante qu’une fille en maillot de bain. Des exemples simples : GTA V, Gears Of War ou encore plus récemment Mafia III qui n’hésitait pas à montrer à des images avec des personnages criblés de balles où le sang coulait à foison. Mais bon, là n’est pas le sujet aujourd’hui et nous avons déjà fait le tour de tout ce qu’il fallait voir au niveau des graphismes.
Par contre, il n’en reste pas moins que le bashing est devenu pratique courante… Des envies de buzz ? Un besoin de se démarquer ou d’accrocher ? Ou bien alors, est-il présent pour une autre raison ? On ne sait pas vraiment mais une chose est certaine, il se remarque de plus en plus et il vous fait très certainement bien souvent passer à côté de petites perles vidéoludiques.
Verdict
Je pense personnellement qu’il ne faut pas blâmer un jeu pour ses graphismes et encore, cela dépend des cas. Le monde du jeu vidéo est un milieu où il faut faire du cas par cas. Nous en sommes conscient, en terme d’apparence, un petit studio ne pourra jamais rivaliser avec un grand. Néanmoins, en terme de contenu, il peut le surpasser.
Ainsi, on pense incontestablement que certains J-RPG sont maltraités à tort et que leur potentiel s’en voit entaché. Effectivement, voir un Suikoden II noté 10 ou 11 sur 20 à cause de ses graphismes, cela ne risque pas de vous encourager à vous essayer à l’aventure. Ainsi, vous passez à côté d’expériences vidéoludiques marquantes et inoubliables tout cela à cause d’une note s’arrêtant sur UN critère : L’apparence. De ce fait, on peut parfois voir des licences s’échouer et finissant sur un échec commercial alors que bon nombre de joueurs auraient très certainement appréciés les expériences proposées.
On ne parle bien évidemment pas de surnoter… Bien loin de là, mais plus dans le choix des critères utilisés pour une notation. Il est très difficile de rester objectif dans le domaine du jeu vidéo et même dans tous les milieux où la critique fait loi. Et bien oui, si l’on vous sert un plat au restaurant avec une présentation tout bonnement horrible, vous n’y goûterez peut-être pas… Pourtant, ceux qui le feront auront peut-être en bouche un goût exquis pourtant insoupçonné… en apparence.
Et vous ? Que pensez-vous de ce débat très compliqué et assez ambiguë ? Êtes-vous d’accord avec nos arguments ?
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Date de sortie : 29/01/2016