GRID Legends : Notre aperçu sur le début du mode scénarisé « Driven to Glory »
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Rédigé par PikaDocMaster78/PikaDoc42
Annoncé lors de l’EA Play 2021, GRID Legends sortira fin février sur PC et consoles. Présenté comme l’épisode le plus ambitieux de la saga, nous avions eu la possibilité d’y jouer quatre heures en décembre dernier afin de nous faire une première idée du potentiel de son gameplay, de son contenu et de ses performances techniques.
Il y a quelques jours, Codemasters et Electronic Arts nous ont offert une nouvelle opportunité d’approcher le titre avant son lancement par l’intermédiaire d’une build Preview qui a tourné en configuration Très Élevé sur un PC équipé d’un processeur Intel Core i5-9400F (2,9 GHz), d’une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 2060, d’une mémoire vive de 16 Go de RAM, d’un écran 1080p et d’une manette Xbox One.
Cette fois-ci, nous avons pu découvrir le prologue ainsi que les six premiers chapitres du mode scénarisé « Driven to Glory », ce qui représente environ une heure de jeu. Cet article a pour objectif de vous donner un bref avis sur ce que nous avons vu et pensé du début de cette campagne.
Sommaire
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Produit par Allen Leitch (Call of Duty: Cold War) et écrit par Brad Kane (Ghost of Tsushima), « Driven to Glory » puise énormément ses inspirations dans la production Formula 1 : Drive to Survive de Netflix. Si c’était déjà le cas dans la campagne « Point de Rupture » de F1 2021, notamment en matière de narration mais avec une approche plus cinématographique dans l’esprit, Codemasters souhaite se tourner pleinement vers le style du documentaire avec ce mode scénarisé de A à Z.
Le joueur ou la joueuse est invité(e) à incarner le Pilote 22, un rookie que nous devrions voir toujours casqué et dont on suivra les débuts au sein des GRID World Series. Cantonné au statut d’outsider, ce personnage devra rapidement faire ses preuves sur la piste afin d’intégrer Seneca Racing. Dirigée par Marcus Ado, cette écurie en grande difficulté peut compter sur le talent de Yume Tanaka pour survivre mais peine à trouver un second pilote digne de ce nom.
Il faudra donc montrer que vous méritez d’obtenir et de garder ce baquet maudit en accomplissant des objectifs durant divers événements (se contenter de franchir la ligne d’arrivée, finir à une position précise ou devant un concurrent spécifique…) jusqu’à pouvoir rivaliser avec la toute puissante équipe Ravenwest et vous hisser au sommet de la discipline.
Une expérience sympathique en perspective ?
Si le pitch de base est loin d’être révolutionnaire pour un jeu de course, cela ne signifie pas pour autant qu’il ne sera pas efficace le jour de la sortie. Lors de cette première heure de jeu, nous avons constaté que le studio britannique a fourni de réels efforts pour que « Driven to Glory » aient de solides atouts en sa possession.
Cela passe notamment par l’utilisation de méthodes de production virtuelle de pointe, similaires à celles utilisées dans la série The Mandalorian de Disney, et un bon équilibre entre les phases de gameplay et celles où l’illusion de regarder un documentaire est assez réussie. Autres points positifs, contrairement à ce que les différents trailers laissaient penser, l’écriture des personnages et des dialogues semble juste, sobre et cohérente et les séquences ne nous ont jamais paru trop surjoué.
Cependant, le degré de qualité d’une réalisation peut rapidement varier si on ne fait pas suffisamment attention à certains détails pouvant venir gêner le public au point de réduire parfois à néant tout le travail accompli par l’équipe de production. Et c’est malheureusement le cas ici.
Pour une raison que l’on ignore, Codemasters a pris la décision de retirer les vraies voix des acteurs et actrices afin de synchroniser parfaitement la VF avec les mouvements de leur bouche. Un choix de conception logique quand on réalise un film ou une série mais qui n’a aucun sens dans le cadre d’un documentaire.
Pour preuve, dans Formula 1 : Drive to Survive, la VF d’un pilote, d’un patron d’écurie ou d’un journaliste se superpose à sa voix originale qui reste en fond sans être supprimée. Dans GRID Legends, ce n’est pas le cas et cela a pour fâcheuse conséquence de rendre la mise en scène bancale. L’ensemble sonne faux et le sentiment de « réalisme » dans lequel le spectateur/la spectatrice est plongé(e) est brisé.
Vous nous direz, si cela ne nous convient pas, nous n’avons qu’à régler l’audio en anglais et activer les sous-titres en français. Problème, la build Preview ne nous offrait pas cette option. Soit on pouvait jouer entièrement en français, soit en anglais. C’est frustrant.
Autre souci, si les séquences filmées et les phases de gameplay offraient un rendu visuel très satisfaisant, les quelques cinématiques in-game présentes n’avaient pas encore toutes bénéficié du même soin. Espérons que ce sera différent dans un mois.
En conclusion
En complément de sa conduite arcade plaisante et de la richesse promise par son contenu, « Driven to Glory » semble avoir plusieurs arguments dans sa manche qui pourraient aider GRID Legends à être à la hauteur de ses ambitions tout en se faisant une place parmi les nombreuses sorties de ce début d’année 2022.
Toutefois, attention à la présence de plusieurs défauts qui risquent de nuire grandement à l’expérience proposée par ce mode scénarisé, surtout s’ils sont visibles et audibles sur le long terme. Croisons les doigts pour que les ajustements nécessaires soient effectués d’ici le 25 février prochain, jour de lancement du titre sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S.
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Date de sortie : 25/02/2022