Hero Festival : Retour sur cette septième édition
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Rédigé par Mathieu Corso
Après plus de deux ans de disette avec cette crise sanitaire toujours d’actualité, le Hero Festival renait de ses cendres tel un phénix en cette année 2021. La mythique convention basée principalement à Marseille – même si elle a été déclinée jadis à Grenoble voire Saint-Etienne -, revient donc dans une septième saison sous le signe des restrictions. Retour sur cette nouvelle édition toujours aussi magique et conviviale, mais hélas restrictive.
Une édition plus petite que les précédentes
En dehors d’une organisation qui nous a parue un poil chaotique, le Hero Festival a vu cette année non pas les choses en grand, mais en petit. Doté de deux halls les années précédentes, la convention repart sur une base d’un seul hall, avec l’extérieur accueillant ainsi la grande scène et le village médiéval, toujours aussi sympathique. On ne sait pas pourquoi un deuxième hall n’a pas été ouvert, mais c’est sans doute à cause de la pandémie, d’un manque de budget voire de la peur des organisateurs de ne pas avoir autant de monde, et ce n’était absolument pas le cas.
Les personnes ont en effet répondu présentes largement avec pas moins de 26600 entrées, ce qui reste un beau chiffre sur seulement deux jours. Côté disposition, on reste sur la même chose que les années passées, mais en plus concentré. Ainsi, les quatre univers avec Konoha, Brocéliande, Krypton ou Ludopolis sont tous réunis en un seul hall, dont on fait vite le tour. Il y aura de quoi être assez déçu, manque d’espace oblige, de ne pas assez voir de stands proposant du comics à la vente, ce qui est vraiment regrettable quand on est le Hero Festival.
Néanmoins, nous avons pas mal apprécié la diversité des stands dans chaque univers que ce soit dans les mangas en vente, les goodies, les accessoires, les t-shirts, ou encore les diverses décorations en pixel et autre joyeusetés intéressantes. Du jeu vidéo était forcément en vente, avec par contre trois petits stands seulement. D’ailleurs, le côté Ludopolis était quant à lui tristounet. Outre les consoles rétro disponibles à l’essai ou encore un espace de VR appréciable, nous avons pu hélas noter la disparition une fois de plus de l’espace jeux indépendants, qui permettait autrefois de découvrir quelques pépites vidéoludiques.
Il y aura de quoi être assez déçu en somme, et ce n’est pas les tournois de FIFA 22 ou les animations Just Dance qui relèvent le niveau hélas. Toutefois, quelques stands médiévaux/steampunk peuplés d’accessoires de toute beauté étaient présents du côté de Brocéliande, mais on regrettera une fois encore que le hall soit trop petit pour accueillir beaucoup plus d’exposants. Car qu’on se le dise, même si la diversité des stands est toujours là, il y a cette sensation d’avoir moins de chances de trouver la perle rare sur les différents stands.
Enfin, au-delà des espaces Krypton voire Konoha qui regroupaient quelques créateurs en herbe et une exposition sympathique de figurines et de dioramas de Batman, le Joker, The Last of Us ou encore Saint Seiya par exemple, il y avait aussi l’extérieur. La grande scène accueillait une assez belle programmation – nous y reviendrons un peu plus loin -, tandis qu’un village médiéval était encore exposé comme les années passées. C’est toujours aussi plaisant, mais le fait de ne pas avoir ouvert le second hall est bougrement regrettable pour le coup.
Pas vraiment de gros guest mais des conférences et une programmation sympathiques
On s’en doutait largement, cette nouvelle édition du Hero Festival ne pouvait pas avoir de gros invités avec les restrictions imposées par la crise sanitaire. Cependant, nous avons eu quelques invités pas piqués des hannetons avec Jean-Paul Cesari, le chanteur notamment du générique de Nicky Larson et ayant fait un caméo très appréciable dans le film de Philippe Lacheau, la voix française d’Harry Potter avec Kelyan blanc, ou encore divers youtubeurs avec Skyyart et SerialZPro.
Au niveau des conférences, nous avons pu assister aussi à une présentation de VisualNovel.fr. A mi-chemin entre Netflix et Steam, cette plateforme lancée depuis à peine une quinzaine de jours vous permet comme son nom l’indique d’accéder à une tripotée de Visual Novel. S’ils sont bien évidemment payants, sachez que chacun de ces visual novel sont jouables via une démo de 30 minutes pour vous faire un avis, et décider de passer à la caisse ou non. Le concept est très intéressant, et devrait sûrement plaire aux mordus de du genre.
Du côté des autres programmations, nous avons pu retrouver évidemment du concours cosplay traditionnel une fois de plus impressionnant – avec forcément beaucoup de Squid Game mais ça on s’en doutait vu la popularité de la série Netflix -, tout comme un petit showcase de Jean-Paul Cesari. Un spectacle d’hypnose était également de la partie – chose assez étrange dans un Hero Festival quand même -, et restait tout de même assez marrant à voir. Au-delà de ça, c’est globalement tout ce que l’on a retenu de ce Hero Festival.
Finalement, cette nouvelle édition du Hero Festival nous a un poil déçu. Néanmoins et nous tenons à le souligner fortement, il est toujours appréciable d’y revenir enfin après deux ans sans la moindre convention. Effectivement les invités étaient sympas, la programmation pas vraiment déplaisante et les cosplays de qualité étaient de sortie… Toutefois, on regrette d’en faire vite le tour à cause de sa taille plus petites que les fois précédentes, et les restrictions liées à la pandémie n’ont pas aidé à voir une convention plus grande et avec beaucoup plus de choses variées. Dommage donc, mais le plaisir d’y retourner était quand même de mise, et nous avons déjà hâte d’être l’année prochaine avec une huitième édition on l’espère encore plus fournie et folle !
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