Assassin’s Creed : Guide complet sur l’univers (ordre des jeux, spin-off, romans, timeline…)
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Rédigé par PikaDocMaster78/PikaDoc42
Lancé il y a environ 17 ans par Ubisoft, Assassin’s Creed est un véritable monument de l’histoire du jeu vidéo. En autant de temps d’existence, les différents titres de la saga se sont écoulés à plus de 200 millions d’exemplaires à travers le monde. Ce n’est pas rien et ces chiffres de ventes élevés devraient logiquement continuer d’augmenter avec la sortie d’Assassin’s Creed Shadows, désormais attendu le 14 février 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series. En amont de sa commercialisation, nous avons créé pour vous un dossier répertoriant et récapitulant ce qu’il faut savoir sur la licence axée action-aventure, action-RPG et/ou infiltration en monde ouvert, le tout garanti sans spoilers majeurs. Si nous nous sommes essentiellement focalisés sur les épisodes principaux, nous avons également décidé d’inclure dans cet article des spin-off, compilations et adaptations dérivées susceptibles de vous intéresser dans la découverte ou redécouverte de la franchise.
Inauguré en novembre 2007, Assassin’s Creed souhaite nous immerger à une période historique spécifique et différente, ou presque, à chaque épisode. Pour cela, dans quasiment chacun d’eux, nous incarnons un personnage vivant à notre époque qui se connecte à l’Animus, une machine fictive capable de lire la mémoire génétique d’un sujet précis, ce qui nous permet de (re)vivre les souvenirs passés de ses ancêtres. Toutefois, ces derniers ont une particularité commune puisqu’ils appartiennent pour la plupart à la mystérieuse Confrérie des Assassins dont l’objectif est de protéger les faibles et les innocents de la menace représentée notamment par l’Ordre des Templiers, leur ennemi juré.
Concrètement, la saga se découpe en deux chronologies bien distinctes : celle du présent, progressant dans l’ordre dans lequel les titres ont été commercialisés par l’éditeur français, et celle du passé, déterminée par les époques retracées dans les opus en question. Afin de vous proposer la lecture la plus cohérente et compréhensible possible, les listes de jeux élaborées ci-dessous ont toutes été hiérarchisées en suivant la trame du présent.
Sommaire
ToggleLes jeux principaux de la licence
Assassin’s Creed (2007)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – Mac – PlayStation 3 – Xbox 360
Sorti initialement sur PS3 et Xbox 360 avant d’arriver quelques mois plus tard sur PC, dans une version « Director’s Cut », Assassin’s Creed s’ouvre sur la chronologie du présent mettant en scène un certain Desmond Miles. Enlevé par la société Abstergo Industries en 2012, ce barman est forcé de se connecter à l’Animus dans le but d’explorer la mémoire de son ancêtre Altaïr Ibn-La’Ahad, jusqu’à obtenir de précieuses informations à son sujet. Le jeune homme plonge alors dans ses souvenirs et découvre qu’il a été un Assassin vivant en Terre Sainte, à la fin du 12ème siècle, une période marquée par la troisième croisade menée entre autres par le roi d’Angleterre, Richard Cœur de Lion.
C’est donc dans ce contexte que nous devons arpenter des lieux immersifs et plus ou moins ouverts, de Jérusalem à Damas en passant par Acre et Masyaf, le quartier général de la Confrérie, avec pour objectif de traquer et éliminer neuf cibles Templiers. Pour arriver à nos fins, le gameplay nous incite à faire preuve d’observation et de discrétion, en usant de notre « vision d’aigle » (une sorte de sixième sens propre aux Assassins), en sautant de toits en toits, ou en se fondant dans la foule sans bousculer les passants par exemple.
Cet épisode pose aussi les bases de la fameuse mécanique de notoriété de notre personnage qui, si elle est trop élevée, rend la population et les gardes plus méfiants à notre encontre. De plus, chaque zone explorable intègre des tours au sommet desquelles grimper pour se « synchroniser » et, ainsi, dévoiler la carte de la région où nous nous trouvons au fur et à mesure. Un système qui sera réutilisé jusqu’à l’excès par Ubisoft et de nombreuses productions concurrentes par la suite.
Notez que cet épisode dispose également d’une très jolie bande-son composée par Jesper Kyd. Un nom à retenir si vous ne le connaissez pas car, si le Danois avait déjà commencé à se forger une réputation en contribuant aux musiques de la franchise Hitman, c’est clairement ses créations dans le cadre d’Assassin’s Creed qui lui valent d’être reconnu au sein de l’industrie vidéoludique aujourd’hui. Pour preuve, après avoir continué de plancher sur les bandes originales de plusieurs suites de la licence, il a eu l’occasion de montrer ses talents ailleurs en travaillant sur les Borderlands et Darksiders II.
Assassin’s Creed II (2009)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – Mac – PlayStation 3 – Xbox 360
Poursuivant l’arc Desmond dans le présent, Assassin’s Creed II nous plonge cette fois-ci dans le passé d’Ezio Auditore da Firenze, un autre de ses ancêtres, au cœur de la Renaissance italienne du 15ème siècle. Voyant la majorité de sa famille être trahie et exécutée suite à un complot fomenté par les Templiers, il embrasse la voie de la Confrérie sous l’impulsion de son oncle Mario dans le but premier de se venger. Une quête semée d’embûches qui nous fait voyager à travers Florence, Venise, la Romagne ou encore Monteriggioni, ainsi que côtoyer le célèbre artiste Leonard de Vinci.
Les développeurs profitent aussi de cet épisode pour améliorer le gameplay de manière globale. Ainsi, notre protagoniste est plus agile dans ses déplacements, plus fort en combat qu’Altaïr et peut faire appel à de nouvelles techniques d’assassinat. Les médecins sont également en mesure de nous soigner et nous vendre des remèdes à consommer en cours de partie. Les marchands et tisserands peuvent changer et modifier l’apparence des morceaux de notre armure. Les courtisanes, voleurs et mercenaires sont prêts à se mettre temporairement à notre service contre un peu d’argent. Quant à la ville de Monteriggioni, la rénover nous assure des revenus de florins réguliers.
En plus du contenu de base, Ubisoft Montréal a commercialisé deux DLC après la sortie : La Bataille de Forlì et Le Bucher des Vanités. Dans le premier, Caterina Sforza, une alliée des Assassins, nous demande de l’aider à reprendre sa ville qui est tombée entre les mains des frères Orsi, des Templiers. Quant au second, il nous confie pour tâche de récupérer la Pomme d’Éden d’Ezio, un étrange artefact désormais entre les mains d’un moine dominicain qui profite de sa puissance pour régner en maître sur Florence.
Assassin’s Creed: Brotherhood (2010)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – Mac – PlayStation 3 – Xbox 360
Voulant continuer de capitaliser sur le succès rencontré par la franchise auprès du public, l’éditeur français décide de poursuivre les récits de Desmond et d’Ezio dans Assassin’s Creed: Brotherhood. Prenant toujours place pendant la Renaissance italienne, le cadre géographique, lui, change pour nous emmener à Rome, une ville ouverte découpée en cinq quartiers et environ trois fois plus grande que Florence. Dans cet opus, l’Assassin se lance dans un dangereux périple visant à mettre un terme définitif aux agissements cruels de la famille Borgia, menée notamment par Rodrigo et son fils Cesare.
Outre quelques ajouts et ajustements de gameplay, à l’image d’une arbalète dans notre roue des armes et d’un système de recrutement et d’entraînement des jeunes recrues de la Confrérie, un mode multijoueur fait son apparition pour la première fois dans la série. Intégrant un contenu de base solide qui s’agrandit par le biais de DLC gratuits et payants, il nous invite à contrôler une quinzaine de classes de personnages différentes, du Prêtre au Rodeur en passant par le Capitaine pour ne citer qu’eux, dans le cadre de modes de jeu et sur des cartes diverses et variées (Sienne, Mont Saint-Michel, etc.)
Assassin’s Creed: Revelations (2011)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 3 – Xbox 360
Chapitre final des aventures d’Ezio, Assassin’s Creed: Revelations nous propose de suivre l’Assassin dans une ultime mission où il cherche à percer les plus grands secrets conservés par la Confrérie. Une épopée qui le conduit sur les traces d’Altaïr et le rapproche de la vérité à propos de la Pomme d’Éden brièvement mentionnée plus tôt. Pour cela, Ubisoft nous demande de parcourir en long et en large Constantinople, la capitale de l’Empire ottoman surnommée « le Carrefour des mondes » et gangrenée de l’intérieur par les Templiers.
Côté gameplay, la lame-crochet nous permet de nous déplacer plus rapidement grâce aux tyroliennes installées sur les toits de la cité. De nouvelles bombes peuvent être équipées dans notre inventaire (datura, chausse-trappe, odorantes…). Notre « vision d’aigle » évolue en « sens de l’aigle », facilitant le repérage et la traque de nos cibles. Quant au système de quartiers, il intègre une petite originalité inspirée des tower defense. Lorsque la notoriété de notre héros atteint son maximum (en étant dans le rouge), les Templiers prennent d’assaut un des QG de la cité contrôlé par la Confrérie. Il faut donc s’y rendre sans tarder pour le protéger en faisant preuve d’un peu de stratégie.
Dans le présent, après avoir récupéré un certain nombre de fragments de mémoire de l’Animus avec Ezio, Desmond peut revivre ses souvenirs en terminant plusieurs niveaux de type « puzzle-plateformer ». Un aspect annexe qui bénéficie tout de même d’un contenu additionnel dédié quelques mois après la sortie du jeu. Intitulé The Lost Archive (ou L’Archive Perdue en français), celui-ci ajoute des énigmes supplémentaires afin de découvrir les mémoires cachées de Clay Kaczmarek, un ancien Assassin connu sous le pseudonyme de « Sujet 16 ».
Assassin’s Creed III (2012)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 3 – Xbox 360 – Wii U
Assassin’s Creed III marque un premier tournant pour la licence. Concluant l’histoire de Desmond Miles dans le présent, la trame du passé reprend en pleine Révolution américaine, au 18ème siècle. Durant cette période, les développeurs nous mettent essentiellement dans la peau de Ratonhnhaké:ton, un jeune iroquois qui se fait ensuite appeler Connor afin de mieux se fondre dans la foule. Désireux de se venger des hommes qui ont incendié son village et tué sa mère lorsqu’il était enfant, celui-ci accepte de suivre à son tour la voie de la Confrérie aux côtés d’un vieil Assassin, Achilles Davenport. Un choix qui nous fait croiser la route de Templiers, comme Haytham Kenway et Charles Lee, et de figures historiques, à l’image de Georges Washington.
Contrairement à Brotherhood et Revelations, ce titre nous emmène à la découverte de plusieurs régions et villes ouvertes, à l’instar du domaine Davenport, de la Frontière, Boston et New York, qui évoluent en fonction des saisons et années s’écoulant dans le cadre du scénario. Celui-ci met d’ailleurs en scène et à sa manière des événements importants de l’époque, tels que l’expédition Braddock (1755), les batailles de Lexington et Concord (1775), ainsi que le Grand Incendie de New York (1776).
Autres changements, Connor peut grimper aux arbres, escalader des falaises, entrer par les fenêtres, chasser et dépecer des animaux sauvages pour récupérer des ressources, et éprouve de réelles difficultés à échapper à des poursuivants quand nous devons courir dans une neige profonde. En combat, le nouveau moteur de jeu conçu par Ubisoft Montréal ajoute de nombreuses animations rendant les affrontements plus fluides et variés. Misant avant tout sur l’attaque, nous pouvons nous battre avec un tomahawk, des pistolets à silex, des fléchettes à corde et même réaliser des actions contextuelles nous donnant la possibilité, par exemple, de nous servir d’un soldat comme bouclier humain. Des escarmouches navales sont aussi présentes pour la première fois, lorsque nous nous retrouvons à la barre de notre navire, l’Aquila.
La bande-son, quant à elle, est désormais entièrement composée par Lorne Balfe, un artiste écossais qui avait travaillé avec Jesper Kyd sur les musiques de Revelations. Bien qu’il ne continuera pas à plancher sur la saga, cette pige lui servira de tremplin, au point de contribuer aux OST d’œuvres variées par la suite (Black Widow, Black Adam, Donjons et Dragons: L’Honneur des voleurs, Gran Turismo, La Roue du Temps, Dragon Age: The Veilguard…).
Concernant le Season Pass de cet opus, il ajoute de nouvelles missions, du contenu inédit pour le multijoueur et, surtout, deux extensions narratives : Benedict Arnold et La Tyrannie du Roi Washington. Dans la première, Connor doit mettre au jour un complot visant le fort de West Point. Quant à la seconde, il s’agit d’une mini Campagne alternative en trois parties où nous avons pour objectif de comprendre ce qui a décidé Georges Washington à devenir un tyran assoiffé de pouvoir alors que la Révolution s’apprêtait à toucher à sa fin.
Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 3 – PlayStation 4 – Xbox 360 – Xbox One – Wii U
Se déroulant au début du 18ème siècle, avant le périple de Connor, Assassin’s Creed IV: Black Flag nous immerge à l’époque de l’Âge d’or de la piraterie. Sous les traits d’Edward Kenway et à bord de son navire, le Jackdaw, nous sommes invités à naviguer sur les sublimes et dangereuses eaux des Caraïbes pour acquérir gloire et richesses tout en brandissant le fameux Pavillon noir. Une aventure dépaysante reléguant davantage au second plan le conflit opposant Assassins et Templiers afin de mettre ces hors-la-loi en lumière, de Barbe Noire à Jack Rackham (ou Calico Jack) en passant par Benjamin Hornigold et Charles Vane.
Proposant un monde ouvert vaste et varié, cette production axe principalement son expérience de jeu sur les batailles navales qui ont considérablement gagné en profondeur en seulement un an. En conséquence, les pillages de vaisseaux et de forts, des plus petits aux plus légendaires, sont légion et les ressources récupérées en chemin sont essentielles pour améliorer notre bâtiment (solidité de la coque, canons, éperon…), recruter du sang neuf dans notre équipage, développer notre quartier général et constituer notre propre flotte à envoyer en missions. Mais attention à ne pas nous montrer trop gourmands car, plus notre réputation augmente, plus des chasseurs de pirates puissants veulent notre tête.
En plus de ces phases maritimes, contrôler Edward nous permet d’explorer de nombreuses îles et villes, à l’image de Kingston, Nassau et La Havane, de nous battre avec une paire de sabres et quatre pistolets, et d’utiliser une sarbacane et plusieurs types de fléchettes lors des séquences d’infiltration, afin d’endormir un ennemi ou le retourner contre ses acolytes. Autre détail sympathique, le protagoniste met ou retire naturellement sa capuche en fonction de la zone dans laquelle il se trouve, ceci dans le but de se faire un peu plus discret aux yeux de ses ennemis.
A la bande originale, Brian Tyler succède à Lorne Balfe. Connu des joueurs et des joueuses pour son travail sur Call of Duty: Modern Warfare 3 et Far Cry 3 à ce moment-là, l’artiste américain a ensuite continué de se forger une solide réputation en composant notamment les musiques de plusieurs films Fast and Furious, Marvel et même l’hymne officiel de la Formule 1.
Notez que Black Flag inclut également un mode multijoueur compétitif et coopératif comprenant de nombreuses classes, modes et cartes différentes dont le contenu a été étoffé après son lancement. En ce qui concerne les DLC solo, deux ont été commercialisés par l’éditeur français : Aveline et Freedom Cry (Le Prix de la Liberté en français). Gratuit et à la durée de vie très courte, le premier raconte un chapitre de la vie d’Aveline de Grandpré, une Assassin ayant droit à son épopée dédiée dans le spin-off Assassin’s Creed: Liberation. Payant et disponible au format stand-alone dès 2014, le second se focalise sur le futur d’Adéwalé en tant qu’Assassin, quinze ans après avoir rejoint l’équipage du Jackdaw.
Assassin’s Creed Unity (2014)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Xbox One – Amazon Luna
Direction la fin du 18ème siècle et la Révolution française avec Arno Dorian dans Assassin’s Creed Unity. Accusé à tort du meurtre de son tuteur, François de la Serre, ce jeune homme accepte de rejoindre la Confrérie afin de se venger des véritables responsables de ce crime, les Templiers, et en apprenant que son père décédé lorsqu’il était enfant était lui-même un Assassin. Une quête qui nous amène à suivre un scénario mettant en scène des événements marquants de cette époque, comme les États Généraux, la prise de la Bastille et le régime de la Terreur, ainsi que rencontrer des personnages historiques, tels que Mirabeau, Robespierre et Napoléon Bonaparte. Cependant, contrairement à ses prédécesseurs, le titre se concentre uniquement sur la ville de Paris, un monde ouvert chaotique qui n’est pas forcément aussi vaste que ceux d’Assassin’s Creed III et Black Flag mais bien plus détaillé que Florence, Rome ou encore Constantinople.
Pour s’adapter pleinement à ce nouveau terrain de jeu, le gameplay a été retravaillé sur plusieurs aspects. Le parkour est plus fluide et naturel, en horizontalité et en verticalité. Arno est équipé d’une lame fantôme, une version modifiée de la lame secrète incluant une petite arbalète rétractable attachée au brassard. Les combats sont plus stratégiques. L’expérience lorgne davantage vers le genre action-RPG, ce qui nous permet de personnaliser plus librement notre personnage (équipement, apparence, compétences…). Quant au nouveau moteur Anvil utilisé ici, il offre une meilleure gestion de la foule, celle-ci se voulant extrêmement dense lorsque nous empruntons les rues de la capitale française.
Autre particularité au programme : le mode Infiltration. Activable et désactivable en appuyant sur une simple touche du clavier ou un bouton de la manette, il nous donne la possibilité de nous montrer plus discret qu’à l’accoutumée, en profitant notamment d’une mécanique de couverture repensée. Une plus grande liberté d’approche nous est aussi offerte pour pénétrer dans certains lieux surveillés par des soldats, en corrompant ou aidant un PNJ spécifique par exemple. Enfin, des missions coopératives en ligne scénarisées sont disponibles en parallèle de la Campagne et remplacent le multijoueur qui a totalement disparu.
Outre une bande-son composée par Chris Tilton (Fringe, SimCity), Sarah Schachner (Call of Duty: Infinite Warfare) et Ryan Amon (Elysium, Bloodborne), sachez que Unity a accueilli à son tour des quêtes inédites et un DLC narratif après sa commercialisation. Intitulé Dead Kings, il se déroule en 1794, après la conclusion de l’intrigue principale, et nous raconte un pan de la vie d’Arno où il tente de stopper les pillages de plusieurs tombeaux de Rois de France au sein de Saint-Denis, un sinistre quartier apportant pour l’occasion son lot de contenus annexes supplémentaires.
Assassin’s Creed Syndicate (2015)
- Développeur : Ubisoft Québec
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Xbox One – Amazon Luna
Assassin’s Creed Syndicate nous plonge dans le Londres de la seconde moitié du 19ème siècle, pendant la Révolution industrielle. Dans cet opus, nous suivons le récit de Jacob et Evie Frye. Frère et sœur, ces Assassins veulent dominer le milieu du crime de la capitale britannique, en formant leur propre gang, dans l’optique de redonner sa liberté à la classe populaire opprimée. Pour la première fois, Ubisoft nous invite donc à contrôler, non pas un, mais deux protagonistes en switchant librement entre l’un et l’autre en dehors des missions. Une mécanique qui vient logiquement modifier légèrement notre façon de jouer bien que les deux puissent utiliser une canne-épée ou un revolver pour se défendre par exemple.
Bagarreur vif et rebelle, Jacob privilégie les attaques directes et brutales au corps-à-corps pour vaincre ses adversaires. Pour cela, il peut y aller à mains nues ou équipé de poings américains. Evie, elle, est une Assassin pure et dure, délaissant les offensives de front en faisant preuve de discrétion et d’observation avant d’éliminer ses cibles à l’aide de sa lame secrète et ses couteaux de lancer.
Nouveau contexte historique oblige, les phases d’exploration sont drastiquement différentes des précédentes. En effet, les bâtiments et logements londoniens étant plus grands, le lance-grappin est idéal pour atteindre les toits plus facilement. Certaines rues étant plus larges, il peut être plus intéressant de les traverser en calèche qu’à pied. Par ailleurs, celle-ci peut être volée et/ou conduite par nos soins. De plus, des trains circulent un peu partout dans la ville, ce qui est parfois très pratique pour se rendre d’un point A à un point B plus rapidement.
Côté musiques, la production se paye un compositeur de choix en la présence d’Austin Wintory, l’Américain à qui l’on doit les OST de flOw, Journey et The Banner Saga à l’époque. Si, lui non plus, ne retravaillera pas sur la franchise par la suite, cela ne l’empêchera pas de poser sa patte sur les bandes-son d’Abzu, Absolver, The Pathless et Strayed Lights. Concernant les contenus additionnels, le Season Pass embarque un contenu constitué essentiellement d’un DLC centré sur le criminel Jack l’Éventreur et le pack de missions Le Dernier Maharaja, nous demandant d’aider un personnage nommé Duleep Singh.
Pas mal critiqué par le public à sa sortie, Syndicate marque la fin d’un cycle pour la saga. Niveau de qualité de l’expérience en-deçà des autres épisodes, manque d’innovation pour la licence, trame du présent sous-exploitée depuis quelques années… il devient vite le vilain petit canard aux yeux des joueurs et des joueuses, ce qui contraint l’éditeur français à revoir ses plans pour l’avenir. Mettant la franchise temporairement en pause, il faudra patienter jusqu’en 2017 pour la voir faire un retour fracassant sur le marché.
Assassin’s Creed Origins (2017)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Xbox One – Amazon Luna
Si Assassin’s Creed III marque un tournant, alors Assassin’s Creed Origins signe un véritable bouleversement en matière de conception et d’ambition pour la série. Faisant un léger retour en force, la chronologie du présent accueille le personnage de Layla Hassan, une chercheuse américaine d’origine égyptienne. Souhaitant absolument prouver sa valeur à Abstergo dans le but de travailler sur un étrange projet « Animus » en 2017, elle se connecte sans y être autorisée aux souvenirs de Bayek et Aya, deux personnes supposées avoir des liens avec la création de la Confrérie des Assassins sous l’appellation de « Ceux qu’on ne voit pas ».
Ce choix l’emmène au cœur de l’Égypte antique, au Ier siècle avant J.-C., une période marquée par la lutte de pouvoir entre Ptolémée XIII et Cléopâtre, ainsi qu’à l’ascension d’un certain Jules César au sein de l’armée romaine. Dans la peau de Bayek de Siwa, son épouse Aya d’Alexandrie n’étant jouable que dans de rares situations spécifiques, notre mission en tant que « Medjaÿ » consiste à aider et protéger la population opprimée par le pharaon en place. Une tâche qui nous conduira notamment à affronter une mystérieuse faction complotant dans l’ombre : l’Ordre des Anciens.
Prenant un virage fortement orienté action-RPG, le gameplay intègre plusieurs niveaux de difficulté, une première pour la saga, et un arsenal pouvant enregistrer moult armes, telles que des épées, des lances, des sceptres, des boucliers ou encore des arcs. Celles-ci peuvent être acquises en lootant des corps et des coffres, achetées auprès de marchands, améliorées tout au long de la partie et possèdent un niveau de rareté. Autre changement intéressant, il faut prendre en compte leurs forces et faiblesses afin de les manier correctement en combat. Bien plus dynamique, les combats nous offrent une panoplie de coups variés dans le but de terrasser les ennemis, boss et animaux sauvages sur notre chemin, ces derniers étant tous plus intelligents et agressifs que par le passé.
Le monde ouvert, lui, voit sa taille surpasser de très loin tout ce qu’Ubisoft avait réussi à créer auparavant. Découpé en plusieurs régions accessibles au bout de seulement quelques heures de jeu, elles regorgent de quêtes principales et secondaires scénarisées et secrets en tous genres. Toutefois, il faut tout de même se montrer prudent dans l’exploration car chaque zone nous recommande d’avoir un niveau d’expérience et d’équipement minimum avant d’oser s’y aventurer. Mais, franchement, comment résister à leur attrait ? Sur le plan graphique et technique, l’Égypte est d’une beauté saisissante et nous permet d’observer et/ou de visiter des lieux célèbres, à l’image du Grand Sphinx, des pyramides de Gizeh et de la cité de Memphis pour ne citer qu’eux. Qui plus est, ce voyage unique est porté par la bande-son de Sarah Schachner, déjà à l’œuvre sur celle de Unity.
Concernant le Season Pass, Origins reçoit plusieurs missions supplémentaires et surtout trois extensions. The Hidden Ones offre une suite au récit de Bayek, quatre ans après la fin de la Campagne et se déroulant dans la région du Sinaï. The Curse of the Pharaohs (La Malédiction des Pharaons en français) nous propulse en l’an 38 avant J.-C. pour mettre un terme à une malédiction ravageant Thèbes. Quant à Discovery Tour, ce mode éducatif nous permet d’en apprendre davantage sur l’Égypte antique (histoire, architecture, vie quotidienne…) sous la forme d’une visite guidée et narrée par une voix off.
Assassin’s Creed Odyssey (2018)
- Développeur : Ubisoft Québec
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Xbox One – Amazon Luna
Poursuivant le récit de Layla Hassan dans le présent, Assassin’s Creed Odyssey continue de nous faire remonter le temps en nous emmenant à la découverte de la Grèce antique, au 5ème siècle avant J.-C. Sous les traits, au choix, d’Alexios ou de Kassandra, un ou une mercenaire d’origine spartiate, le titre nous invite à écrire la légende de notre propre héros ou héroïne grec/grecque. Pour y arriver, nous pourrons en apprendre plus sur notre passé, jouer un rôle dans la guerre du Péloponnèse opposant Athènes et Spartes, nous confronter aux étranges secrets et mythes liés à la Grèce et au Culte de Kosmos, ainsi que côtoyer des personnages célèbres comme Périclès, Hippocrate ou encore Socrate.
Reprenant tout en améliorant et peaufinant la formule mise en place un an plus tôt, cet épisode inclut des choix de dialogue ayant des conséquences sur le récit et nous donnant accès, ou non, à des romances. L’arbre des compétences est également mieux élaboré que dans Origins puisqu’il nous permet de débloquer des capacités passives et actives adaptées à notre style de jeu. De plus, une mécanique de primes sur notre tête et celle d’autres mercenaires est présente, et les phases d’exploration sont moins guidées qu’auparavant si nous activons une option dédiée dans les paramètres.
Parvenant à être plus vaste et au moins tout aussi agréable à l’œil que l’Égypte, le monde ouvert grec embarque des biomes variés à parcourir, de grandes batailles entre Athènes et Spartes et surtout des escapades maritimes sur la Mer Égée. Oui, les affrontements navals sont de retour. Bien qu’ils ne soient pas aussi prenants que dans Black Flag, ils restent très sympathiques, nous donnent l’opportunité d’améliorer et modifier l’apparence de notre navire, l’Adestria, et de partir à la recherche de marchandises à récupérer et trésors à dénicher, le tout bercé par les musiques composées par les Britanniques Mike Georgiades (Le Vaillant Petit Page), Joe Henson et Alexis Smith (Alien Isolation).
Côté DLC, Odyssey accueille un contenu post-lancement massif. Mode éducatif Discovery Tour, quêtes des Contes Perdus de la Grèce, accès gratuit aux remasters d’Assassin’s Creed III et Liberation pour les possesseurs du Season Pass… il y a de quoi faire même si ce sont surtout les extensions narratives payantes Legs de la Première Lame et Le Sort de l’Atlantide que nous retenons. Déployées sous un format épisodique, la première fait figure de « véritable fin » à l’histoire d’Alexios ou de Kassandra aux yeux d’un bon nombre de joueurs et de joueuses tandis que la seconde met en scène, à sa sauce, des lieux et êtres issus de la mythologie.
Assassin’s Creed Valhalla (2020)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – PlayStation 5 – Xbox One – Xbox Series – Amazon Luna
Dernier opus majeur en date à avoir été commercialisé par Ubisoft, Assassin’s Creed Valhalla conclut la trilogie Layla Hassan dans le présent et se déroule au Moyen Âge, au 9ème siècle, dans le passé. Sous les traits d’Eivor, un viking qui peut être de sexe masculin ou féminin selon nos envies ou en laissant le jeu décider à notre place, nous sommes invités à quitter la Norvège en vue de vivre et conquérir l’Angleterre dirigé par le souverain Alfred le Grand. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de nous emparer et/ou de nouer des alliances avec les domaines et royaumes à notre portée, ainsi que collaborer avec la division locale des Assassins gérée par Basim Ibn Ishaq et son ami Hytham.
Tout comme Origins et Odyssey, la production intègre une expérience de jeu axée action-RPG nous laissant améliorer notre protagoniste et son équipement, personnaliser son histoire via des choix de dialogue, traquer des mercenaires et membres de l’Ordre des Anciens, et débloquer des aptitudes actives et passives par l’intermédiaire d’arbres remaniés pour l’occasion. La mythologie nordique a aussi une place importante dans cette aventure. Toutefois, la dimension infiltration est légèrement mieux mise en valeur, Eivor n’est pas accompagné(e) d’un aigle mais d’un corbeau, peut manier un bouclier dans chaque main, lancer des haches sur ses ennemis, effectuer des raids avec l’équipage de son drakkar, participer à l’assaut de forts, et développer de façon relativement poussée sa propre colonie, Ravensthorpe, en échange d’argent et de ressources.
Le monde ouvert anglo-saxon est également très vaste mais moins surchargé en « loot » et en activités annexes qu’en 2018. Accueillant plusieurs villes à visiter (Winchester, Londres…) et de nombreux cours d’eau sur lesquels naviguer, il possède des biomes plutôt variés dont les très jolis paysages qu’ils offrent changent en fonction des saisons et de la météo. Un vrai bonheur pour les adeptes de l’indémodable mode Photo. Autre bonne nouvelle pour les fans, cet épisode est l’occasion de retrouver Jesper Kyd et Sarah Schachner à la bande-son. Précision importante, celle-ci a été composée en collaboration avec l’artiste norvégien Einar Selvik, ancien membre du groupe de black métal Gorgoroth et tête d’affiche du groupe de musique folk nordique Wardruna à qui l’on doit la bande originale de la série TV Vikings diffusée sur Netflix.
Concernant les contenus additionnels, Valhalla est très probablement celui qui a connu le suivi post-lancement le plus long et complet à ce jour. En plus d’avoir eu droit à son Discovery Tour, de nombreuses mises à jour saisonnières, des packs de missions La Légende de Beowulf et La Voie du Berserker, un mode rogue-lite Saga Oubliée, et deux quêtes cross-over avec Odyssey et le spin-off Assassin’s Creed Mirage entre autres, pas moins de trois extensions payantes ont été commercialisées par l’éditeur français : La Colère des Druides, Le Siège de Paris et L’Aube du Ragnarök.
Les spin-off de la saga
Assassin’s Creed doit clairement sa popularité à sa dizaine d’épisodes principaux chapeautés par les studios d’Ubisoft mais il ne faut pas oublier que la série compte aussi dans son catalogue au moins tout autant de spin-off. Etant donné qu’il y en a pas mal et qu’ils ne sont pas forcément tous intéressants à faire, voici une liste non exhaustive de ceux qu’il peut être conseillé de découvrir ou redécouvrir aujourd’hui sur PC, consoles, mobiles ou casques de réalité virtuel.
Assassin’s Creed: Liberation (2012)
- Développeur : Ubisoft Sofia
- Plateformes : PC – PlayStation 3 – PlayStation Vita – Xbox 360
Pensé et vendu initialement pour être joué uniquement sur PlayStation Vita avant d’arriver plus tard sur d’autres plateformes par le biais d’un portage HD et d’un remaster, Assassin’s Creed: Liberation nous propose de contrôler le tout premier protagoniste féminin de la saga : Aveline de Grandpré. Assassin d’origine franco-africaine, celle-ci sévit dans les rues de La Nouvelle-Orléans et les marécages de la Louisiane afin de libérer la population de l’oppression espagnole au 18ème siècle, en parallèle de la Révolution américaine mise en scène dans Assassin’s Creed III. Bien que son gameplay soit relativement proche de celui de Connor, cela ne l’empêche pas de posséder son propre arsenal composé d’une lame secrète, d’un fouet, d’une machette, d’une sarbacane à fléchettes et d’un pistolet de duel. Sa bande-son a été composée par l’Américaine Winifred Phillips, connue essentiellement pour son travail sur les titres God of War et Little Big Planet.
Assassin’s Creed: Rogue (2014)
- Développeur : Ubisoft Sofia
- Plateformes : PC – PlayStation 3 – PlayStation 4 – Xbox 360 – Xbox Series
Considéré comme un épisode principal par une partie de la communauté, Assassin’s Creed: Rogue demeure avant tout un spin-off ayant pour but de faire le lien entre des événements d’Assassin’s Creed III, Black Flag et Unity. Prenant place en Amérique du Nord, pendant la Guerre de Sept Ans qui a eu lieu au 18ème siècle, il nous met dans la peau de Shay Patrick Cormac, un Assassin dont la loyauté envers sa Confrérie est mise à rude épreuve au cours d’une aventure lui faisant croiser la route de personnages fictifs ou historiques, à l’image de James Cook, Benjamin Franklin et George Monro.
Côté gameplay, notre protagoniste peut compter sur ses capacités d’Assassin pour venir à bout de ses adversaires mais pas seulement. Carabine à air comprimé, pétards, lance-grenade… une panoplie d’armes variées nous est accessible pour progresser. Des affrontements navals à bord du Morrigan sont également au programme mais, contrairement au Jackdaw d’Eward Kenway, ce navire tire son épingle du jeu dans l’Océan glacée de l’Atlantique Nord et les cours d’eaux étroits de River Valley plutôt qu’en haute mer. La ville de New York peut aussi être explorée durant la partie et tout en profitant de l’OST concoctée par la compositrice bulgare Elitsa Alexandrova.
En 2018, Rogue a bénéficié d’un remaster sur PlayStation 4 et Xbox One, modernisant ses graphismes, le rendu de ses environnements, la prise en charge de ses ombres, améliorant la densité de sa foule et son gameplay, et ajoutant du contenu inédit, tel que des missions inédites et des packs cosmétiques supplémentaires.
Assassin’s Creed Chronicles (2015 et 2016)
- Développeur : Climax Studios
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – PlayStation Vita – Xbox One
Commercialisés individuellement avant d’être réunis ensemble en 2016, les Assassin’s Creed Chronicles sont une trilogie d’opus secondaires mettant en scène trois Assassins évoluant à trois époques et dans trois pays différents. Autres particularités, il s’agit tous d’action-platformer en 2.5D à la direction artistique unique, alternant entre phases d’infiltration et de combat, et offrant une rejouabilité solide pour le genre (système de médailles décernées en fonction de notre façon de jouer, mode New Game +…).
Dans China, nous contrôlons Shao Jun qui revient en Chine, en 1526, afin de faire tomber les Huit Tigres, le groupe de Templiers responsable de la chute de sa Confrérie. Pour l’aider à arriver à ses fins, nous pouvons compter sur ces compétences en combat rapproché, son épée Kian et sa lame de semelle secrète. Se déroulant en Inde, en 1841, India raconte l’épopée d’Arbaaz Mir, un Assassin enquêtant sur la présence d’un étrange objet tombé entre les mains d’un Maître Templier qui pourrait avoir des conséquences sur le conflit opposant l’Empire sikh et la Compagnie britannique des Indes Orientales. Ici, nouvelles techniques de déguisement et de fouille, maniement du talwar (une épée à lame incurvée) et usage du chakram (une arme de lancer circulaire) seront nos meilleurs alliés pour lui permettre d’atteindre son objectif.
Quant à Russia, il nous invite à suivre le récit de Nikolaï Orelov, pendant la Révolution russe d’Octobre en 1918. Chargé à l’origine d’accomplir une quête bien spécifique, il se retrouve finalement à devoir sauver et protéger la princesse Anastasia Nikolaïevna qui possède de mystérieux pouvoirs. Perçue comme une menace par la Confrérie et l’Ordre, ce protagoniste se voit donc contraint de fuir Moscou avec elle. Pour cela il peut tuer un ennemi avec son fusil équipé d’un silencieux, en électrocuter plusieurs en se servant de son treuil mécanique ou encore combattre à la baïonnette. Il est aussi possible de diriger la jeune femme durant la partie, ce qui nous laisse l’opportunité de faire appel à ses aptitudes spéciales à l’image de sa lame Helix.
Assassin’s Creed Rebellion (2018)
- Développeur : Behaviour Interactive
- Plateformes : iOS – Android
Disponible sur les appareils mobiles, Assassin’s Creed Rebellion est un RPG tactique free-to-play nous plongeant au 15ème siècle, en pleine période de l’Inquisition espagnole. Par l’intermédiaire de missions et événements d’infiltration, il nous demande de récupérer et d’obtenir diverses ressources et récompenses pour débloquer de nouveaux niveaux et développer le quartier général de la Confrérie locale gérée par Aguilar de Nerha. Dans cette optique, il est notamment possible d’entraîner nos recrues et de collectionner des Assassins légendaires de la licence comme Altaïr, Ezio et Kassandra pour ne citer qu’eux.
Assassin’s Creed Mirage (2023)
- Développeur : Ubisoft Bordeaux
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – PlayStation 5 – Xbox One – Xbox Series – Amazon Luna – iOS
Prévu à l’origine pour être un DLC de Valhalla, Assassin’s Creed Mirage est devenu un titre plus ambitieux lors de son développement chez Ubisoft Bordeaux. Suffisamment en tous cas pour être qualifié de spin-off mais pas assez pour mériter d’être considéré comme un épisode principal. Servant de préquel au jeu de 2020, il s’attarde sur le passé de Basim, avant sa rencontre avec Eivor et alors qu’il n’est qu’un banal voleur essayant désespérément de gravir les échelons parmi « Ceux qu’on ne voit pas ». Une ascension qui nous conduira à traquer les membres de l’Ordre des Anciens sévissant à Bagdad, au 9ème siècle, période de l’Âge d’or de l’Islam.
Pensé et vendu comme un retour aux sources pour la saga, il délaisse la dimension action-RPG pour orienter son expérience de jeu sur la formule axée action-aventure et infiltration initiale apparue en 2007. Cela nous oblige à nous montrer plus discret, prudent et à varier nos approches pour progresser et assassiner nos cibles, notre protagoniste n’étant pas autant taillé pour le combat qu’un Bayek, Alexios ou Kassandra.
S’il est tout de même possible d’affronter de front plusieurs adversaires à la fois, une jauge d’endurance est présente pour nous éviter d’enchaîner les attaques et esquives tel un surhomme. De plus, ne pas avoir le bon timing pour parer les offensives ennemies fait assez rapidement diminuer notre jauge de vie. Une situation qui peut nous contraindre à fuir et nous cacher temporairement avant de revenir à la charge pour échapper au game over.
Autre conséquence du retour à ces vieilles mécaniques légèrement modernisées pour l’occasion, le monde ouvert se concentre principalement sur Bagdad et ses alentours. C’est l’occasion rêvée de profiter d’un terrain de jeu moins vaste mais plus dense et mettant mieux en valeur le système de parkour. Nous sommes également moins surchargés en contenu superflu même si des activités annexes restent présentes (contrats d’assassinat, vol d’objets précieux, points d’observation, collectibles, etc.) La bande originale est composée par l’artiste américain Brendan Angelides, plus connu sous le nom d’Eskmo (Billions, 13 Reasons Why).
Assassin’s Creed Nexus VR (2023)
- Développeur : Ubisoft Red Storm
- Plateformes : Meta Quest 2 – Meta Quest 3 – Meta Quest Pro
Assassin’s Creed Nexus VR est un jeu en réalité virtuelle accessible uniquement pour les possesseurs de casques Meta Quest 2, 3 et Pro. Ici, les joueurs et les joueuses sont amené(e)s à incarner Kassandra, Ezio et Connor en vue subjective ,dans des aventures inédites et originales. A chacune de leur époque respective, nous les contrôlons dans le but de remplir des objectifs précis alternant entre séquences d’infiltration, de combat et d’exploration dans des environnements plus ou moins ouverts. Notez que des options de confort ont été intégrées à l’expérience afin de réduire les risques de nausée, de cinétose et de vertige.
Les compilations intéressantes à posséder
Assassin’s Creed: The Ezio Collection (2016)
- Développeur : Virtuos
- Plateformes : PlayStation 4 – Xbox One – Nintendo Switch
Comme son nom l’indique, Assassin’s Creed: The Ezio Collection nous propose de (re)découvrir l’histoire complète d’Ezio en rassemblant la totalité du contenu solo d’Assassin’s Creed II, Brotherhood et Revelations dans une seule et même compilation (DLC inclus). En plus d’intégrer des améliorations graphiques, elle accueille un bonus sympathique pour l’occasion : les courts-métrages Lineage et Embers. Réalisé en interne chez Ubisoft et diffusé sur YouTube fin 2009, le premier est une production en live-action servant de préquel à Assassin’s Creed II et mettant en scène le personnage de Giovanni Auditore, enquêtant sur l’assassinat du duc de Milan. Le second est un film d’animation racontant les ultimes moments de la vie d’Ezio, après les événements de Revelations.
Assassin’s Creed III Remastered (2019)
- Développeurs : Ubisoft Barcelone / Ubisoft Manille / Ubisoft Chengdu / Virtuos
- Plateformes : PC – PlayStation 4 – Xbox One – Nintendo Switch
Le remaster d’Assassin’s Creed III réunit le jeu de base et l’ensemble du contenu additionnel solo déployé à l’époque. Il se permet aussi d’embarquer des graphismes améliorés, le support de la résolution 4K, des modèles de personnages et des environnements retravaillés, des mécaniques de gameplay repensées et la version modernisée d’Assassin’s Creed: Liberation. Pour rappel, cette « collection » est accessible gratuitement pour les possesseurs d’Assassin’s Creed Odyssey et de son Season Pass.
Assassin’s Creed: The Rebel Collection (2019)
- Développeur : Ubisoft Montreal
- Plateforme : Nintendo Switch
Assassin’s Creed: The Rebel Collection est une compilation rassemblant l’entièreté du contenu solo des opus Black Flag et Rogue. Exclusive à la Nintendo Switch, elle prend en charge plusieurs fonctionnalités propres à la console hybride japonaise, telles que le mode portable, une interface tactile, un HUD optimisé et le motion control pour les joy-con.
Dans quel ordre jouer aux opus de la série en suivant la trame du passé ?
- Assassin’s Creed Odyssey
- Assassin’s Creed Nexus VR (épisode Kassandra)
- Assassin’s Creed Origins
- Assassin’s Creed Mirage
- Assassin’s Creed Valhalla
- Assassin’s Creed
- Assassin’s Creed II
- Assassin’s Creed Rebellion
- Assassin’s Creed: Brotherhood
- Assassin’s Creed Nexus VR (épisode Ezio)
- Assassin’s Creed: Revelations
- Assassin’s Creed Chronicles: China
- Assassin’s Creed IV: Black Flag
- Assassin’s Creed Freedom Cry
- Assassin’s Creed: Rogue
- Assassin’s Creed III + Assassin’s Creed Nexus VR (épisode Connor)
- Assassin’s Creed: Liberation
- Assassin’s Creed Unity
- Assassin’s Creed Chronicles: India
- Assassin’s Creed Syndicate
- Assassin’s Creed Chronicles: Russia
Un coup d’œil sur l’univers étendu Assassin’s Creed
Suite au succès qu’elle a rencontré auprès des joueurs et des joueuses depuis son lancement, Ubisoft a tenté d’exporter et développer le lore d’Assassin’s Creed à destination d’autres médias, afin de toucher un public encore plus large. Du cinéma aux mangas en passant par le marché des romans, de la bande dessinée et des comics, vous retrouverez ci-dessous une liste non exhaustive des adaptations dérivées dont la série a bénéficiées.
Film
Sobrement intitulé Assassin’s Creed, ce long-métrage est arrivé dans les salles obscures fin 2016. Réalisé par Justin Kurzel, il raconte le scénario originale de Callum Lynch, un personnage joué par l’acteur Michael Fassbender (X-Men, Twelve Years a Slave…). Censé mourir par injection létale après avoir commis un crime, il est enlevé par la société Abstergo Industries qui souhaite exploiter sa mémoire génétique dans le but de mettre la main sur un mystérieux artefact appelé la Pomme d’Éden. Motivé à les aider grâce au docteur Sophia Rikkin incarné par Marion Cotillard (La Môme, Inception…), il se connecte donc à l’Animus pour revivre les souvenirs d’Aguilar de Nerha, son ancêtre Assassin ayant combattu les Templiers et l’Inquisition espagnole au 15ème siècle.
Bien qu’il soit loin d’être la pire adaptation tirée d’un jeu vidéo de l’histoire, le film a reçu des critiques très mitigées de la part de la presse et du public à sa sortie. Nécessitant un budget de production officiel de 125 millions de dollars, il n’a généré que 240 millions de dollars de recettes au total. En conséquence, les projets d’une suite à l’époque de la Guerre froide teasés par le réalisateur et l’acteur principal sont rapidement tombés à l’eau. En 2017, un roman reprenant l’intrigue complète a été commercialisé. Il est écrit par Christie Golden, une autrice britannique derrière plusieurs livres dans les univers de World of Warcraft, StarCraft et Star Wars.
Court-métrage Ascendance
Absent de la compilation The Ezio Collection, Assassin’s Creed: Ascendance est un court-métrage d’animation expérimental produit par Ubisoft. Durant un peu moins de 15 minutes et disponible uniquement en version originale anglaise, il prend place entre les événements d’Assassin’s Creed II et Brotherhood, se focalisant sur l’ascension au pouvoir de Cesare Borgia.
Romans
Collection « Classics »
Tous écrits par Oliver Bowden (Anton Gill de son vrai nom), à l’exception du dernier qui est rédigé par Gordon Doherty, les œuvres appartenant à la collection « Classics » des romans Assassin’s Creed ont essentiellement pour objectif de relater les histoires des jeux principaux de la franchise, à quelques détails près. Ils s’adressent donc avant tout aux personnes n’ayant pas fait ces derniers. Ils ont été publiés aux éditions Milady, Penguin et/ou Bragelonne.
- Assassin’s Creed: Renaissance (Assassin’s Creed II) ;
- Assassin’s Creed: Brotherhood ;
- Assassin’s Creed: La Croisade secrète (Assassin’s Creed, Bloodlines (un spin-off sorti sur PSP en 2009) et Revelations) ;
- Assassin’s Creed: Revelations ;
- Assassin’s Creed: Forsaken (Assassin’s Creed III raconté sous la forme du journal de bord d’Haytham Kenway lu par Connor) ;
- Assassin’s Creed: Black Flag ;
- Assassin’s Creed: Unity (raconté du point de vue d’Élise de la Serre, venant ainsi compléter celui d’Arno) ;
- Assassin’s Creed: Odyssey (raconté du point de vue de Kassandra en tant qu’unique protagoniste).
Collection « Chronicles »
Disponibles chez Milady, Castelmore, Bragelonne, Mana Books et/ou 404 Editions, les romans présents au sein de la collection « Chronicles » proposent des histoires originales mais qui restent liées aux événements dépeints dans les jeux principaux et spin-off de la licence, à quelques exceptions près.
- Assassin’s Creed: Underworld (par Oliver Bowden) : Faisant en quelque sorte office de préquel à Syndicate, il met en scène l’Assassin d’origine indienne Henry Green à Londres, en 1862, avant qu’il ne devienne le mentor de Jacob et Evie Frye ;
- Assassin’s Creed Origins: Le Serment du désert (par Oliver Bowden) : Ce préquel d’Origins se déroule en Égypte, en 70 avant J.-C., avant que Bayek ne décide de suivre la voie des Medjaÿ ;
- Assassin’s Creed: The Ming Storm (par Yan Leisheng) : Ces romans s’attardent sur le périple chinois de Shao Jun, au 16ème siècle. Vendue initialement par Ubisoft pour être une trilogie, cette série n’inclut que deux volumes pour le moment ;
- Assassin’s Creed Valhalla: La Saga de Geirmund (par Matthew J. Kirby) : Ce livre suit l’épopée du viking norvégien Geirmund Hel-hide, aussi appelé Geirmund Hjörsson, au milieu du 9ème siècle ;
- Assassin’s Creed Valhalla: L’Epée du Cheval Blanc (par Elsa Sjunneson) : Son scénario se focalise sur la vie de la sorcière de guerre celte Niamh d’Argyll, en 878, au sein du Royaume de Mercie ;
- Assassin’s Creed: La Cité dorée (par Jaleigh Johnson) : Prequel de Mirage, il met en scène Hytham et Basim dans le cadre d’une périlleuse mission à Constantinople, en l’an 867 ;
- Assassin’s Creed Mirage: La Fille de personne (par Maria Lewis) : Il s’attarde sur le passé de Roshan, le mentor de Basim dans Mirage.
Collection « Originals »
D’autres romans originaux adaptés et surtout indépendants des productions de la série sont en vente chez Bayard Jeunesse, Bragelonne, Audible et/ou 404 Editions.
- Assassin’s Creed: Last Descendants (par Matthew J. Kirby) : Cette trilogie raconte les aventures d’Owen Meyers et ses ami(e)s, des adolescent(e)s qui se servent de l’Animus afin de mettre la main sur le Trident d’Éden. Malheureusement pour eux, les Assassins et les Templiers sont aussi à la recherche de cet artefact ;
- Assassin’s Creed: Heresy (par Christie Golden) : Se déroulant en parallèle de l’intrigue du film, ce livre suit le récit du Templier Simon Hathaway ;
- Assassin’s Creed: Gold (par Anthony Del Col) : Cet ouvrage audio disponible uniquement en anglais et découpé en huit épisodes axant la narration sur Aliyah Khan, une arnaqueuse britannique contrainte de travailler pour les Assassins afin d’éponger son énorme dette envers eux ;
- Assassin’s Creed: Fragments (par Olivier Gay, Alain Puyssegur et Adrien Tomas) : Cette saga de trois romans indépendants publiés en collaboration avec Ubisoft s’attardent sur des événements ayant eu lieu à des époques et endroits différents, la guerre de Boshin au Japon en 1868, la Première Guerre d’indépendance en Écosse au 12ème siècle et la chasse aux sorcières dans les Landes françaises en 1609 ;
- Assassin’s Creed: La Conspiration du Mage (par Kate Heartfield) : Il raconte l’histoire de Pierrette, une acrobate se produisant à la Grande Exposition de Londres en 1851, qui se retrouve plongée au cœur du conflit opposant Assassins et Templiers après avoir sauvé la mathématicienne Ada Lovelace d’une bande de voyous.
BD et comics
Les BD et comics appartenant à l’univers étendu d’Assassin’s Creed sont disponibles aux éditions Les Deux Royaumes, Glénat, Black River, Titan Comics et/ou Dark Horse Comics.
- Assassin’s Creed (par Éric Corbeyran et Djillali Defali) : Découpée en six tomes, cette collection de BD raconte des histoires liées à Desmond Miles et ces ancêtres Assassins. Cependant, elles sont considérées comme non-canon car entrant en contradiction avec plusieurs jeux de la franchise ;
- Assassin’s Creed Conspirations (par Guillaume Dorison, Jean-Baptiste Hostache et Patrick Pion) : Cette duologie de BD met en scène Eddie Gorm, un patron des docks de Londres pendant la Seconde Guerre Mondiale, qui se retrouve propulsé malgré lui au cœur du conflit opposant Assassins et Templiers ;
- Assassin’s Creed Bloodstone (par Guillaume Dorison, Ennio Bufi et Andrea Meloni) : Cette duologie de BD se focalise sur le périple de Tomo, un jeune Assassin et hacker japonais vivant à Tokyo, en 2017, qui enquête sur un vol massif de données liées à un étrange projet datant de la Guerre froide ;
- Assassin’s Creed: Valhalla – Les Convertis (par Mathieu Gabella, Paolo Traisci et Fabien Alquier) : Ce roman graphique s’attarde sur l’épopée d’Edward, un moine copiste du Moyen Âge enlevé par Eivor ;
- Assassin’s Creed: Sujet 4 (par Karl Kerschl et Cameron Stewart) : Roman graphique compilant les comics Assassin’s Creed: The Fall et Assassin’s Creed: The Chain, il explique les liens entre l’Assassin russe Nikolaï Orelov et de son descendant Daniel Cross ;
- Assassin’s Creed: Brahman (par Karl Kerschl, Brenden Fletcher et Cameron Stewart) : Cette BD met en scène Jot Soora, un programmeur revivant la mémoire génétique de l’Assassin Arbaaz Mir, avant les événements de Chronicles: India ;
- Assassin’s Creed: Assassins (par Anthony Del Col, Conor McCreery , Neil Edwards et Nunes) : Série de comics en trois tomes, elle raconte l’histoire de Charlotte de la Cruz, une Assassin explorant les souvenirs de ses ancêtres afin d’aider la Confrérie dans son combat contre les Templiers ;
- Assassin’s Creed: Templars (par Fred Van Lente et Dennis Calero) : Commercialisés chez nous en deux tomes, ces comics se focalisent sur un groupe de Templiers sévissant dans la ville de Shanghai (Chine) en 1927 ;
- Assassin’s Creed: Last Descendants – Locus (par Ian Edginton, Caspar Wijngaard et Triona Farrell) : Inspirés des romans Last Descendants évoqués plus tôt, les quatre comics de cette collection suivent le récit du détective new-yorkais Tommy Greyling, se rendant dans le Londres victorien afin de mener un enquête aux côtés des Assassins Henry Green et Evie Frye ;
- Assassin’s Creed: Uprising (par Alex Paknadel et Dan Watters) : Réédités en trois tomes et traduits en français (à l’exception du dernier !), ces comics racontent l’affrontement opposant plusieurs Assassins des temps contemporains, tels que Charlotte de la Cruz, Arend Schut et Kiyoshi Takakura, aux Templiers ;
- Assassin’s Creed: Reflections (par Ian Edington et Valeria Facoccia) : Publiés à l’occasion du dixième anniversaire de la licence Assassin’s Creed, ces quatre comics axent leur narration sur des aventures inédites et originales d’Ezio, Altair, Edward Kenway et Connor ;
- Assassin’s Creed: Origins (par Anne Toole et Anthony Del Col) : Cette compilation de comics poursuit la saga d’Aya à Rome, en 30 avant J.-C. ;
- Assassin’s Creed Valhalla: Le Chant de gloire (par Cavan Scott, Martín Túnica, Michael Atyeh et Karl Kopinski) : Faisant office de préquel à Valhalla, cette série de comics s’attarde sur les exploits d’Eivor et Sigurd en Norvège ;
- Assassin’s Creed Mirage: A Soar of Eagles (par Michael Avon Oeming et Mirko Colak) : Ne bénéficiant pas encore de traduction française pour le moment, ce comic se focalise sur une mission inédite effectuée par les Assassins Fuladh et Roshan, des années avant Mirage.
Mangas et webtoon
Si cela vous intéresse, les mangas et webtoon tirés d’Assassin’s Creed sont commercialisés aux éditions Ki-oon et Mana Books.
- Assassin’s Creed: Awakening (par Takashi Yano et Kenzi Oiwa) : Ce seinen en deux tomes adapte en manga le scénario et les événements du jeu Black Flag, à quelques détails près. Dans le présent, le jeune Masato est contraint de se connecter à l’Animus et aux souvenirs de son ancêtre Edward Kenway dans le but de libérer sa mère qui est détenue par Abstergo Industries ;
- Assassin’s Creed: Blade of Shao Jun (par Minoji Kurata) : Découpé en quatre tomes, ce manga raconte les aventures de Shao Jun telles qu’elles sont exposées dans Chronicles: China ;
- Assassin’s Creed: Dynasty (par Xu Xianzhe et Zhang Xiao) : Les six tomes de ce manhua mettent en scène le périple original de l’Assassin Lie E en Chine, en l’an 755, à l’époque de la dynastie Tang ;
- Assassin’s Creed Valhalla: Blood Brothers (par Feng Zi Su) : Ce manhua narre l’épopée des vikings Jarl, Ulf et Björn Stensson en Angleterre, en 860, peu avant l’arrivée d’Eivor ;
- Assassin’s Creed: Forgotten Temple (par ARC et Tabii) : Ce webtoon coréen poursuit la saga d’Edward Kenway en Angleterre et en Asie du sud-est, en 1725.
Jeux de société
En plus de toutes ces adaptations littéraires, Assassin’s Creed a également essayé de se faire une place dans le secteur des jeux de société et de plateau. Outre des collaborations avec les célèbres franchises Monopoly, Risk, Stratego et Magic, la série a eu droit à son propre « livre dont vous êtes le héros » en 2021. Chapeauté par Mathieu Rivero, Florent Llamas et Hachette Heroes, Assassin’s Creed – Le livre dont vous êtes l’Assassin: La route de la soie est une œuvre originale nous mettant dans la peau d’Oisel, un jeune Assassin français vivant en 870. Sur ordre de Basim, alors mentor basé à Constantinople, il est envoyé en mission sur la Route de la soie. Accompagnés de Matthias, son meilleur ami, et d’Alouette, son fidèle rapace, notre périple nous demandera de résoudre des énigmes, affronter divers ennemis et faire les bons choix pour espérer en voir la fin.
Quel avenir pour la franchise ?
Assassin’s Creed Shadows (2025)
- Développeur : Ubisoft Québec
- Plateformes : PC – PlayStation 5 – Xbox Series – Amazon Luna
Repoussé au 14 février 2025 sur PC et consoles, Assassin’s Creed Shadows est la prochaine production majeure de la licence. Action-RPG en monde ouvert dans la continuité d’Origins, Odyssey et Valhalla, il prendra place dans le Japon féodal du 16ème siècle, à la fin de l’ère Sengoku, où nous suivrons le périple commun de Yasuke et Naoe, un samouraï d’origine africaine et une Assassin shinobi nippone. Le gameplay de cet épisode nous proposera donc de switcher librement entre eux en dehors des missions, une première depuis Syndicate, et peut-être même de jouer en coopération après le lancement si nous nous fions aux dernières rumeurs partagées par l’insider Tom Henderson.
Autre similitude avec le titre de 2015, chaque protagoniste disposera de ses propres forces et faiblesses qui devraient être ici plus profondes et diverses. Équipé d’une armure lourde et capable de manier le katana, le kanabo ou encore la naginita, Yasuke est le bourrin du duo, taillé essentiellement pour le combat. Naoe, elle, est l’experte en infiltration par excellence. Agile et discrète, elle peut aussi manier le katana mais c’est surtout en utilisant intelligemment les ombres, son grappin, sa lame secrète, ses kunai, son kusarigama et ses bombes fumigènes qu’elle parviendra à tirer son épingle du jeu.
Notez que le monde ouvert nous proposera de vastes régions à explorer, avec des quêtes à accomplir et des ressources à récupérer, mais cela se fera sans le soutien d’un aigle ou d’un corbeau. Sur les plans graphiques et techniques, les améliorations apportées au moteur Anvil devraient nous permettre de profiter d’environnements plus jolis et travaillés qu’auparavant, évoluant de façon plus ou moins significative en fonction de la météo dynamique et des saisons.
Assassin’s Creed Jade
- Développeurs : Ubisoft / Level Infinite
- Plateformes : iOS – Android
Attendu à une date indéterminée sur mobiles, Assassin’s Creed Jade est un action-RPG free-to-play en monde ouvert affichant des ambitions similaires aux AAA d’Ubisoft en matière de conception, de contenu et de qualité. Sous les traits de notre propre Assassin entièrement personnalisable, il nous donnera l’opportunité de partir à la découverte des richesses et secrets de la Chine ancienne, au 3ème siècle avant J.-C.
Assassin’s Creed Codename: Hexe
Ne possédant pas encore de nom définitif, Assassin’s Creed Codename: Hexe promet de proposer aux fans une expérience de jeu radicalement différente de tout ce qu’ils ont connu par le passé, sans plus de précisions pour le moment. A priori, son scénario se déroulera en Europe, au 16ème siècle, à l’époque particulièrement sombre de la chasse aux sorcières.
Assassin’s Creed Codename: Invictus
N’ayant toujours donné aucun signe de vie concret depuis plusieurs années, Assassin’s Creed Codename: Invictus sera un jeu multijoueur qui, selon les récentes rumeurs relayées par quelques insiders dont fait partie Tom Henderson, pourrait être inspiré de Fall Guys. Concrètement, Ubisoft chercherait à en faire une sorte de party-game où une vingtaine de joueurs et/ou de joueuses seraient amené(e)s à participer à une série de manches sur des cartes et dans des conditions spécifiques et variées jusqu’à arracher la victoire finale. Des informations non-officielles à prendre avec d’énormes pincettes.
Des remakes de jeux en préparation
En juin 2024, Yves Guillemot, le PDG de l’entreprise française, a confirmé que plusieurs remakes d’anciens titres Assassin’s Creed sont en développement au sein de ses studios. S’il n’a pas précisé lesquels, des bruits de couloirs affirment qu’une version modernisée de Black Flag est comprise dans le lot. A suivre…
Une série diffusée un jour sur Netflix ?
En préparation depuis plusieurs années chez Netflix, la production de la série live-action Assassin’s Creed patine. Début 2023, celle-ci a effectivement perdu son showrunner, Jeb Stuart (Vikings: Valhalla), en raison de divergences créatives et, depuis, plus de nouvelles. Autant dire qu’il faudra se montrer extrêmement patient avant de la voir débarquer sur le service de streaming américain… en supposant qu’elle soit diffusée un jour bien entendu !
Un jeu de rôle officiel en cours de production
Pour finir, sachez que les sociétés CMON Games et Arkhane Asylum planchent sur un jeu de rôle officiel dans l’univers de la saga. Souhaitant nous plonger au cœur du conflit opposant Assassins et Templiers par le biais d’une narration non-linéaire et d’un « gameplay » coopératif axé sur les combats, la furtivité et la créativité, nous pourrons y incarner une douzaine de personnages bien connus du public dans le but de récupérer des fragments d’Éden (Kassandra, Altair, Ezio, etc.) Ce projet ayant eu droit à une campagne participative à succès début 2024, avec plus de 100 000€ récoltés sur les 15 000€ demandés initialement, nul doute qu’il sera bientôt commercialisé même si nous ne savons pas encore quand exactement.
Vous l’aurez compris, qu’on l’apprécie ou pas, Assassin’s Creed peut déjà se targuer d’avoir un CV bien garni et, sauf catastrophe, ce dernier devrait logiquement continuer de gagner en épaisseur dans les prochaines années. En espérant que ce dossier massif vous aura fait découvrir ou redécouvrir des choses intéressantes sur la franchise, n’hésitez pas à nous dire quelles sont les œuvres (jeux, romans, comics…) qui vous ont marqués de votre côté.
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