King of Meat : nous avons joué à ce nouveau jeu coopératif fraîchement annoncé et édité par Amazon Games
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Rédigé par Quentin
Quelques temps avant son annonce durant la cérémonie d’ouverture de la Gamescom 2024, nous avons pu nous essayer à King of Meat. Il s’agit d’un hack & slash en coopération jusqu’à 4 joueurs dans le lequel vous devez progresser dans plusieurs donjons crées par le studio ou la communauté. Le studio britannique Glowmade s’est allié à Amazon Games qui éditera donc son premier jeu qui n’est pas un MMORPG. Faut-il l’attendre au pied levé lorsqu’il sortira ?
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ToggleUne course aux donjons et aux audiences
Glowmade, un studio indépendant fondé par trois anciens développeurs de Lionhead Studios (Black & White, Fable), s’est associé à Amazon Games pour créer King of Meat, un jeu coopératif jouable jusqu’à quatre joueurs où le but est de compléter toutes sortes de donjons farfelus. Mettant en avant des thèmes comme l’inclusivité, la créativité, l’exploration et la communauté, King of Meat s’inscrit dans un univers aussi dangereux que loufoque.
Le jeu, prévu sur PC via Steam, PS5, Xbox Series, et Switch, n’a pas encore de date de sortie officielle, mais il semble déjà bien avancé, si l’on en juge par la version en cours de développement que nous avons pu essayer sur Steam. Situé dans le monde mystique de Loregok, King of Meat vous plonge dans un univers peuplé de dragons, trolls, squelettes, et de corporations capitalistes. Dans ce show déjanté, les joueurs deviennent les vedettes d’un spectacle où la survie et l’amusement du public sont au cœur de l’action.
Pour résumer, King of Meat est un mélange entre Meet Your Maker et Deathsprint 66. À l’instar du premier, il invite les joueurs à compléter des donjons seuls ou en coopération, avec la possibilité de créer vos propres niveaux. Bien que nous n’ayons pas pu tester l’outil de création (nous avons eu un aperçu vidéo), les développeurs ont précisé que tous les donjons créés par le studio utiliseront les mêmes outils que ceux mis à disposition des joueurs lors de la sortie.
Comme Deathsprint 66, King of Meat met l’accent sur le spectacle. L’objectif n’est pas seulement de terminer un donjon de manière rapide et efficace, mais aussi d’amuser le public. Cela implique une action constante et variée, nécessitant des combinaisons de coups et d’interactions avec le décor pour maintenir l’intérêt du public.
L’important c’est le voyage et la célébrité
Le gameplay de King of Meat s’inspire des classiques du hack & slash, offrant une prise en main simple et accessible. Vous contrôlez un petit personnage entièrement personnalisable, capable d’attaquer, de parer, de tirer des flèches à distance et de s’équiper de trois capacités distinctes. Ce qui distingue vraiment King of Meat, ce sont les expériences diversifiées que chaque donjon propose. Au cours de notre session, nous avons pu découvrir une poignée de donjons, chacun avec des objectifs variés, comme atteindre une destination précise ou accomplir des missions spécifiques.
L’une des forces du jeu réside dans sa dimension coopérative et son absence de pression liée à la performance pure. Même en cas de blocage (ce qui nous est arrivé en jouant avec des confrères), cela ne signifie pas forcément que la partie est perdue. L’objectif principal est d’accumuler un maximum de points en maintenant un multiplicateur actif, tout en évitant les temps morts. Pour cela, le jeu encourage une approche débridée où le chaos règne : détruisez les décors, anéantissez les monstres, et déclenchez des explosions en jetant des bombes ou en faisant exploser des barils. Le jeu intègre également de petits mécanismes interactifs et des plateformes à la Fall Guys pour varier l’action.
La véritable magie de King of Meat réside dans la créativité des joueurs, qui peuvent façonner leurs propres donjons en plaçant des monstres, des pièges et des objets selon leur imagination. Au lancement, le titre promet plus de 100 niveaux conçus par Glowmade, mais la pérennité du jeu reposera largement sur la contribution des joueurs. Pour encourager cette créativité, Glowmade prévoit de récompenser généreusement les créateurs via des classements basés sur les votes des joueurs ayant relevé leurs défis.
Ce focus sur le divertissement, plutôt que sur la difficulté pure, différencie King of Meat d’autres titres comme Super Mario Maker, qui incitent souvent les créateurs à concevoir des niveaux extrêmement difficiles ou à piéger les joueurs avec du « Die & Retry ». Cependant, ce type de jeu est un pari risqué : la répétitivité et le manque d’intérêt pourraient rapidement s’installer si la formule n’est pas correctement maîtrisée.
Des corpos plus étranges que Cyberpunk 2077
De notre point de vue, King of meat est pour l’instant sur de bons rails d’autant que nous avons apprécier ces premiers pas en coopération. Le jeu profite en outre d’une direction artistique assez jolie qui combine habilement l’esthétique médiévale fantastique avec l’univers des jeux télévisés. Cet ensemble visuel est à la fois coloré et joyeux, tout en étant ponctué de caricatures bien senties de la publicité et de la télévision contemporaines. L’ambiance sonore promet également de mettre l’ambiance, avec même un doublage entièrement en français.
Les attaques spéciales, surnommées « Glory Moves, » ajoutent une dimension supplémentaire à cette ambiance explosive, avec des effets spectaculaires. Par exemple, l’une des attaques fait pleuvoir des canards en plastique, tandis qu’une autre permet de roter pour projeter aussi bien les ennemis que ses propres alliés. Il est assez amusant de troller ses coéquipiers sans pour autant compromettre la progression dans les donjons. Notamment grâce aux checkpoints, au regain de vie via des objets et de la réanimation.
Glowmade semble avoir bien réfléchi à la manière de rendre la progression motivante, en incitant les joueurs à enchaîner les donjons. Vous pouvez accumuler plusieurs types de monnaies virtuelles, dépensables en interagissant avec des PNJ affiliés à diverses corporations dans l’Ironlaw Plaza, le HUB central de King of Meat. Grâce à ces interactions, vous pourrez acquérir de nouvelles armes, des magies, des cosmétiques et bien d’autres éléments.
King of Meat repose sur des fondations solides et offre une expérience de coopération particulièrement divertissante. Bien que le succès du jeu dépendera en grande partie de l’engagement de sa communauté, Glowmade semble avoir fait les bons choix pour mettre tout le monde à l’aise, que ce soit les joueurs ou les créateurs. L’accent mis sur le divertissement des spectateurs virtuels, plutôt que sur des objectifs trop terre-à-terre, est une approche rafraîchissante. Bien que le jeu puisse offrir un certain intérêt en solo, il est clair que King of Meat sera surtout apprécié à plusieurs. Heureusement, Glowmade a pris la bonne décision de briser les barrières traditionnelles en annonçant déjà le support du crossplay et de la cross-progression entre les différentes plateformes. On ne peut que saluer Amazon Games pour leur volonté de miser sur un titre plus original et moins « gros budget » que les MMORPGs habituels sous leur bannière.
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Date de sortie : N/C