Kingdom Come: Deliverance II : 5 raisons de plonger dans cette suite du RPG médiéval réaliste
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Rédigé par Fauchinou
Si l’année dernière nous a ébloui de ses RPG japonais, le mois de février 2025 signe la riposte occidentale dans le domaine du jeu de rôle. La première grosse carte, c’est Kingdom Come: Deliverance II qui la joue. Le nouveau bébé de Warhorse Studios se charge de nous plonger une fois encore dans un royaume de Bohême du XVe siècle, après un premier opus qui a finalement connu un énorme succès pour un projet concrétisé grâce à un Kickstarter. Une volonté appuyée d’offrir une atmosphère réaliste, un système de combat exigeant mais plaisant, ou encore un personnage que l’on accompagne et améliore avec un plaisir certain, voici les 5 raisons de se lancer dans cette suite.
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ToggleUne immersion historique garantie
Il s’agit bien sûr d’une des plus grandes forces de Kingdom Come: Deliverance II. Déjà travaillé avec beaucoup de soin à l’occasion du premier opus, l’univers concocté par Warhorse Studios revient avec toujours autant d’intrigues politiques, de conspirations et d’alliances. Prenant place au Moyen-Âge dans le royaume de Bohême, nous évoluons dans un contexte de guerre entre le roi Venceslas de Luxembourg et son frère Sigismond.
Acheter Kingdom Come: Deliverance II au meilleur prixUn conflit qui a réellement existé et au milieu duquel nous sommes témoins des si nombreux rouages qu’une telle guerre implique. Et au-delà des histoires de pouvoir, le RPG vise globalement à dépeindre le plus précisément possible la vie, les lois et les mœurs du XVe siècle dans cette partie de l’Europe. Un soin dont découle une immersion de grande qualité.
Un monde organique plaisant à traverser
Ce soin accordé au monde de Kingdom Come: Deliverance II s’exprime donc sous nos yeux au sein d’un open world vivant. Alors pas « vivant » au sens d’avoir quelque chose à faire toutes les 20 secondes, mais plutôt au sens du quotidien mené par les habitants. Selon sa position sociale, son métier ou encore son lieu de résidence, chaque personnage vit sa journée d’une manière bien précise.
C’est ainsi que les travailleurs et travailleuses passeront leur journée à s’user dans les mines, à couper du bois dans des camps de bûcheron ou à tenir tout simplement leur boutique. Puis, le soir, tout le monde rentre chez soi et la garde devient d’autant plus vigilante en patrouillant dans les rues à l’affût d’un méfait. L’impression qu’une société existe et évolue en dehors de notre implication en tant que joueur ou joueuse est le signe d’un monde immersif et cohérent à souhait.
Un gameplay prenant aux multiples possibilités
En tandem avec un univers façonné avec minutie, le gameplay a également été conçu de sorte à participer à la cohérence globale de l’expérience. Le premier exemple réside dans le système de combat. Cette fois encore, les affrontements offrent des moments de tension grâce à des joutes jouissives et punitives se basant sur une mécanique de posture. Les combos, les déviations et les contre-attaques s’effectuent en changeant de position et en lisant celle de l’adversaire. Sauf que cette fois les nouvelles armes disponibles, avec par exemple les premières armes à feu et les arbalètes, ainsi qu’un travail notamment sur le combat à mains nues rajoutent des cordes à notre arc.
Le combat ne constitue toutefois qu’une des nombreuses facettes du gameplay. L’infiltration est souvent une très bonne solution, et voler ou assassiner discrètement la nuit reste une alternative efficace à une approche brutale. De ces différentes actions menées découlent l’apprentissage d’atouts, à force de gagner de l’expérience. Atouts qui renforcent les statistiques et compétences d’Henry, le personnage principal, facilitant la vie sur plusieurs aspects, et ce en partie grâce au déclenchement de bonus d’effets.
Une écriture et une mécanique de choix particulièrement soignées
La richesse de l’expérience de Kingdom Come: Deliverance II est également permise par la manière dont le récit se déroule, qu’il s’agisse autant de l’intrigue principale que celles secondaires majeures. En pleine poursuite de la quête de vengeance d’Henry, le scénario brille surtout par le fait qu’énormément de choix sont disponibles. Et outre ceux qui sont anecdotiques, à de très nombreuses reprises la décision impacte la manière dont se déroulent les événements. Les tests de persuasion, découlant des différents traits de personnalité d’Henry, donnent lieu à plusieurs issues possibles.
Le déroulé des quêtes change subtilement, avec quelques lignes de dialogue différentes, influant parfois sur le sort des personnages impliqués dans la quête ou sur les récompenses obtenues à la fin de celle-ci. Des conséquences sur le long terme peuvent aussi intervenir en retrouvant des personnages rencontrés précédemment. Il y a donc globalement du sens et du poids donné à nos décisions, renforçant notre implication dans une histoire où l’on se surprend à boire les paroles des individus avec qui l’on échange. La qualité de la prestation des comédiens de doublage originaux y est d’ailleurs pour beaucoup.
Un souci du détail poussé
Dans un titre comme celui-ci, et avec tout ce qui a déjà été dit, l’attention portée au détail participe au désir d’offrir de l’immersion. Par exemple, la tenue que l’on porte influe sur nos capacités de persuasion. Une tenue de noble apporte du Charisme, tandis que des vêtements usés par la bataille et ensanglantés renforceront l’Intimidation. Autre exemple, être sale nous pénalise avec une odeur que les gens remarqueront en nous parlant, et trahit même notre présence durant des séquences d’infiltration. La subtilité va même jusqu’aux aliments ingérés, où l’oignon donne mauvaise haleine.
L’hygiène de vie occupe aussi une place prépondérante dans la gestion d’Henry. Une jauge d’Alimentation et d’Énergie nous oblige à manger régulièrement et à dormir pour le maintenir en bonne santé. Manquer à ces besoins occasionne des malus et, pire, le game over peut intervenir. Heureusement, la nourriture et les lits ne manquent pas et de cette contrainte nait curieusement de la satisfaction.
Le détail se joue également au niveau du comportement des personnages. Au moment d’entrer illégalement dans une maison, si on laisse la porte ouverte cela alertera le résident qui mènera l’enquête. Et si l’on a été vu fouiner avant de commettre un vol un peu plus tard, on nous suspectera et les gardes viendront nous interroger, voire nous arrêter. On se souviendra ensuite de notre tête ce qui rendra plus compliqués les échanges commerciaux ou la capacité de persuader, le cas échéant. Sur le papier, le système de crime et de réputation, ainsi poussé un peu plus loin, renforce donc à son tour le poids de nos actions.
Acheter Kingdom Come: Deliverance II au meilleur prixLe public familier du premier opus l’aura compris, Kingdom Come: Deliverance II propose tout ce qui a fait l’intérêt et le succès du premier, dans une formule encore plus aboutie. Quant aux néophytes à la recherche d’un RPG de qualité, difficile de ne pas vivement conseiller le titre de Warhorse Studios. Disponible depuis le 4 février sur PS5, Xbox Series et PC au prix conseillé de 69,99€ pour ce qui concerne l’édition standard. Retrouvez le détail des autres éditions ainsi que nos différents guides du jeu en vous rendant sur sa page récapitulative complète.