Kingdom : Présentation et avis sur la Box 3 de Meian
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Rédigé par Ludvig Auvens
Souvenez-vous, le 28 septembre dernier, nous vous parlions pour la première fois de Kingdom dans nos colonnes. Grâce à Meian, nous avions l’opportunité de découvrir le manga au travers de la première box intégrale. Dans la continuité, nous vous proposions un article sur la seconde box la semaine dernière. Dès lors, nous concluons la présentation des coffrets de dix tomes cette semaine, avec la troisième.
Un véritable régal pour les fans de mangas, saupoudré de faits historiques, Kingdom offre un scénario surprenant et haletant. Notamment avec ses tomes 11 à 20 qui donnaient une toute autre dimension à l’univers et l’intrigue générale de la série. Ici, il va donc être question de nous plonger dans la suite de cette splendide histoire. Pour cela, nous avons eu le plaisir de lire les tomes 21 à 30 de l’œuvre de Yasuhisa Hara. Et, avec les tomes 31 à 34 qui arrive le mois prochain, il ne peut pas y avoir de meilleur moment qu’aujourd’hui pour vous parler de tout ça.
Alors, ces dix tomes supplémentaires dans la saga valent-ils le coup ? Sont-ils à la hauteur des 20 précédents ou le niveau est-il un cran en-deçà ? Allons découvrir tout cela ensemble dans cet article.
Sommaire
ToggleUne intrigue toujours meilleure, de tome en tome ?
La guerre continue de faire rage. Les états de Wei et Qin ne faiblissent pas et les corps s’empilent à chaque page. Malgré tout, Mouten parvient à percer l’armée de Rinko, permettant à Shin de faire face à ce dernier, pour un duel plus endiablé que jamais. Une véritable aubaine pour notre héros, qui ne cesse de chercher de prendre la tête des généraux ennemis afin de prendre toujours plus de galon.
Cette salve de dix tomes commence donc avec la preuve de la maîtrise de Yasuhisa Hara, qui parvient à surprendre, de page en page. Son récit reste truffé de rebondissements en tout genre, notamment en donnant de plus en plus de place à des personnages secondaires de l’armée de Qin. Dès lors, Shin cède du terrain à d’autres visages connus ou non, qui s’immiscent dans le scénario et donnent toujours plus de profondeur à l’univers du mangaka. De quoi charmer les amateurs d’intrigues aux multiples protagonistes.
Et, ce faisant, le lecteur garde la même tension que celle subie dans les précédents tomes. Après tout, l’auteur a désormais habitué le lecteur à l’introduction de personnages qui prennent en importance au fil des tomes. Et, avec la mort d’Ouki, le lectorat garde toujours une boule au ventre, de peur de voir le nouveau petit chouchou passer l’arme à gauche, puisque personne n’est immortel, ni intouchable dans une œuvre si dense et réelle que Kingdom.
Au travers des tomes suivants, Yasuhisa Hara ne fera que donner toujours plus d’ampleur à son intrigue. Ainsi, le lecteur aura droit au conflit de la plus grande envergure que la série ait jamais connue : la guerre contre la coalition. Les exploits de l’état de Qin ne plaisent pas aux autres, qui s’allient alors pour marcher sur les territoires où vivent nos héros.
Dès lors, l’auteur en profite pour installer toujours plus d’antagonistes et détaille toujours plus les personnages déjà connus. Ce conflit est donc l’occasion d’en mettre plein la vue au lecteur, mais aussi de complexifier son contenu scénaristique. La surenchère du suspens et de la guerre, en passant du conflit contre Wei à la guerre contre la coalition est donc la meilleure idée que la mangaka ait pu avoir.
En outre, Yasuhisa nous montre une fois de plus à quel point il maîtrise la dimension stratégique qu’il injecte dans son œuvre. Il développe, lors des tomes 25 à 30, pléthores de stratégies, adoptées par les différents généraux en action. Et, les conséquences d’éléments développés plusieurs tomes auparavant apparaissent au compte goutte, à mesure que le conflit avance. L’auteur fait donc aussi l’étalage de ses compétences dans le développement d’une intrigue aussi dense. Rien n’est hasardeux, tout a été pensé au préalable et installé, puis développé pour mettre des paillettes dans les yeux des lecteurs.
Une édition toujours au top ?
Ainsi, et avant de jeter un coup d’œil du côté du travail d’édition, il semble important de donner un avis général sur ces dix tomes. Le scénario est toujours brillant, intense et montre le contrôle de l’auteur, de même que son implication dans sa propre œuvre.
Le tout se savoure sans halte et donne une irrépressible envie de connaître la suite. Si cela ne met vraiment pas en joie, il faut bien admettre que les réalités éditoriales font qu’on ne peut pas publier cinquante tomes d’une traite. Du coup, nous sommes impatients d’être au mois de décembre pour connaître la suite de ce que le mangaka a à nous proposer. En parlant de réalité éditoriale, ça dit quoi chez Meian ?
Comme toujours, l’éditeur nous propose une boîte intégrale de grande qualité. Une édition qui fait donc honneur aux deux précédentes, avec toujours dix tomes rangés en son sein. Sur la face avant de la box, nous retrouvons une belle illustration de Karyo Ten avec son impression de qualité et un effet luisant toujours agréable à regarder. Peut-être aurons-nous le plaisir de retrouver Kyou Kai pour l’illustration de la quatrième intégrable ? Croisons les doigts !
Une fois de plus, l’ouverture se fait toujours aisément, avec un carton résistant et des coins qui ne cèdent pas après de multiples ouvertures de la boîte. L’illustration, quant à elle, est une version agrandie de celle du vingt-troisième tome de la série. Une belle mise à l’honneur pour la stratège de l’unité Hi Shin, sur qui l’intégrité de l’unité repose bien souvent.
Enfin, Meian reste dans la continuité de son travail sur les vingt premiers tomes de la série. En effet, la traduction reste de qualité, avec un propos respecté. Pour sublimer tout cela, la qualité d’impression sur papier est toujours au top, avec une reliure de bonne facture. Pour le papier, il est épais et résistant afin de rendre la lecture agréable, avec une relecture possible sans abîmer les différents ouvrages.
Faut-il craquer pour la troisième Box Kingdom ?
Qui dit troisième salve de dix tomes, dit aussi importante quantité de matière scénaristique. Et Yasuhisa Hara continue sur sa lancée. Son coup de crayon devient de plus en plus précis et les personnages gagnent en détail, de même que le décor. Le tout devient encore meilleur que dans les dix tomes précédents. Même les figurants apparaissant durant à peine une case jouissent d’un travail certain.
Du côté du scénario, ce dernier reste toujours d’une qualité intraitable. L’intrigue reste toujours complexe, avec ses enjeux toujours plus importants. En outre, on peut aussi compter sur la présence de toujours plus de rivaux, d’antagonistes ou même d’alliés pour faire gagner en profondeur à l’œuvre. Et puis, l’apparition plus ou moins ponctuelle de têtes connues aide aussi à faire gagner en détails l’univers et les personnages. Sans compter sur la trame scénaristique qui tient toujours le lecteur en haleine, et qui fait qu’on en demande toujours plus.
De plus, Meian semble motivé à garder la qualité de sa série phare à son paroxysme. On ne peut rien leur reprocher tant l’attention aux détails est présente. Dès lors, l’édition française rend hommage à l’édition nippone.
Acheter Kingdom sur AmazonAinsi, il est évident que cette troisième boîte intégrale de Kingdom est un objet qu’il faut absolument avoir dans sa collection de mangas. En plus, cette dernière vous permet de gagner pas mal de place dans une bibliothèque puisqu’elle ne prend évidemment pas la place de dix tomes. Une double belle affaire !
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