[MAJ] L’Arabie Saoudite souhaiterait racheter encore plus de parts dans le jeu vidéo mais diminue sa présence chez Nintendo

Publié le : 7 octobre 2024 à 11:56

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Rédigé par Jordan

7 octobre 2024 à 11:56

Contrairement aux entreprises occidentales qui préfèrent passer par la case du rachat complet d’un seul coup, les sociétés venues d’Asie optent plutôt pour un grignotage progressif en rechantant des parts à tout-va. On l’a surtout vu avec les entreprises sud-coréennes et chinoises, mais le Moyen-Orient n’est pas en reste, surtout grâce à l’Arabie Saoudite. Le nom de Savvy Games Group ne vous être peut-être pas inconnu si vous avez suivi toute la débâcle autour d’Embracer Group. C’est notamment avec cette entreprise, qui fait partie du programme « Public Investment Fund » (PIF) de l’Arabie Saoudite que ce pays cherche à investir massivement dans le jeu vidéo. Et aujourd’hui, il veut passer à la vitesse supérieure avec Nintendo.

MAJ : L’information en provenance de cette interview était erronée (concernant Nintendo, pas le reste du milieu du jeu vidéo) puisque l’on apprend aujourd’hui que le PIF revend certaines de ses parts chez Nintendo en passant de 8.58% à 7.54%. Vous trouverez ci-dessous l’article initial.

Les entreprises japonaises au cœur de l’investissement saoudien

Au fil de ces dernières années, on a pu voir l’Arabie Saoudite investir massivement dans l’industrie et dans le domaine de l’esport. Que ce soit chez SNK, Electronic Arts ou encore Capcom, le fond d’investissement du pays s’est immiscé au cœur de nombreux grands groupes du jeu vidéo, en rachats des parts parfois significatives. Nintendo fait aussi partie de cette liste. En 2022, ce sont 5% des parts du constructeur japonais qui ont été acquises par l’entreprise gérée par le Prince Mohammed ben Salmane. Aujourd’hui, 8,58% des parts de Nintendo appartiennent au PIF.

VGC rapporte (via Kyodo News) que ce n’est là qu’un début. Dans une interview du Prince réalisée à l’occasion du Tokyo Game Show, l’intéressé affirme qu’il considère l’option d’investir encore davantage au sein d’entreprises japonaises. Il veut toutefois se montrer rassurant en indiquant qu’il ne souhaite pas réaliser non plus une OPA (offre publique d’achat) massive :

« Il est important de continuer les discussions pour y arriver de la bonne manière. Nous ne voulons pas précipiter quoi que ce soit. »

Il y a deux ans, 38 milliards d’euros d’investissements étaient prévus dans le jeu vidéo par l’Arabie Saoudite pour ces prochaines années. Nintendo ne sera donc la seule entreprise japonaise concernée même si pour le moment, le PIF s’est surtout montré intéressé par les entreprises qui pouvaient avoir un lien avec l’esport, comme Capcom ou SNK.