Le retour de Flappy Bird est plus suspect que prévu et son créateur dit ne pas être impliqué dans cette affaire
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Rédigé par Jordan
C’est sous un œil innocent que l’on a accueilli le retour de Flappy Bird après dix années d’absence. Un petit oiseau aurait du nous dire de nous méfier tant cette licence est un nid à problème. Selon le communiqué de Flappy Bird Foundation, les droits du jeu ont été rachetés à Gametech Holdings LLC, qui possédait la marque aux dépends de son créateur Dong Nguyen. Ce dernier n’est donc logiquement pas impliqué dans ce retour, mais il a tenu à le faire savoir via un tweet qui a mené les internautes à enquêter sur le Flappy Bird version 2024.
Du Web 3.0 et une marque qui se cherche un propriétaire
Dans un tweet simple et concis, Dong Nguyen se détache clairement de ce retour de Flappy Bird, en affirmant qu’il n’a rien revendu (les droits ne lui appartenant pas) :
« Nous, je n’ai pas de lien avec leur jeu. Je n’ai rien vendu. Je ne supporte pas non plus les cryptomonnaies. »
No, I have no related with their game. I did not sell anything.
I also don't support crypto.— Dong Nguyen (@dongatory) September 15, 2024
C’est la dernière phrase qui a mené à quelques interrogations, étant donné qu’elle ne semble pas avoir de rapport avec le reste. Aucun lien entre le monde de la crypto et le retour de Flappy Bird ne semble évident au premier abord, sauf lorsque l’on s’intéresse au cas Michael Roberts, l’architecte du nouveau Flappy Bird. IGN met en évidence le fait qu’il est le fondateur de 1208 Productions, un studio de jeux mobiles branché à 200% sur la cryptomonnaie et sur les NFT, en possédant d’ailleurs sa propre marque « Deez ».
Intrigué par ce passé, le chercheur en cybersécurité Varun Biniwale est allé fouiller dans le site du nouveau Flappy Bird pour y découvrir beaucoup de références au monde du Web 3.0. Il a surtout déniché des builds peu avancées du nouveau jeu, comme intégraient justement de la crypto et des NFT. Rien de tout cela n’a pourtant été précisé lors de l’annonce de ce Flappy Bird.
L’affaire prend encore un autre tournant lorsque l’on s’intéresse aux droits de la marque. Alors qu’elle était détenue durant un temps par Nguyen, la société Gametech Holdings LLC en a disputé les droits pour les obtenir en janvier dernier, déclarant que cette licence était abandonnée. Nguyen ne répondant pas à la US Patent and Trademark Office (l’organisme qui détermine les droits des marques aux Etats-Unis), Gametech a obtenu les droits de Flappy Bird en janvier dernier.
Et voilà maintenant Flappy Bird Foundation (la société de Michael Roberts) déclare avoir racheté ces droits, alors que l’US Patent and Trademark Office indique qu’ils sont toujours sous la coupelle de Gametech. Une sacrée histoire qui ne donne pas véritablement confiance en la nouvelle monture du jeu qui sera proposée d’ici quelques mois.
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